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FaRem
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3,5
Publiée le 7 avril 2018
Simplement intitulé du nom du personnage principal, ce film suit la descente aux enfers d'un chauffeur de taxi chinois à la suite d'un accident de la route. Dans ce film, on remarque qu'être gentil, ça ne paie pas et comme dit l'expression "trop bon trop con". Lao shi ne fait rien de mal, c'est un homme intègre qui ne fuit pas ses responsabilités et qui va payer pour cela en étant pris dans un engrenage aux conséquences désastreuses. Comme le dit un personnage à un moment, ça aurait été plus facile pour lui si la victime était morte... Pour son premier film Johnny Ma fait une critique de la Chine contemporaine en mettant en évidence les absurdités de l'administration et la mentalité douteuse de certaines personnes, mais pas seulement... C'est surtout un thriller sombre et intense qui dépeint bien une réalité et qui parvient à être très efficace grâce à un récit captivant et une ambiance oppressante au fil des minutes et à mesure que la situation se dégrade. Bref, un bon film qui va à l'essentiel et se débarrasse du superflu.
Le titre est la traduction anglaise de Lao Shi (vieille pierre), prénom d’un chauffeur de taxi chinois qui après avoir renversé un motocycliste, le transporte à l’hôpital sans prévenir sa compagnie et son assurance. Il doit payer les frais d’hospitalisation (en pays communiste, l’hôpital public accepte le paiement par carte bleue !). Cette situation qu’il a provoquée en restant honnête et assumant ses responsabilités va dégrader sa situation familiale et professionnelle, l’entrainant dans une spirale… Inspiré par un article de journal, Johnny MA a réalisé à la fois un drame social et un thriller aux multiples rebondissements et dont l’intérêt est soutenu grâce aux flashes back, tout en respectant une durée optimale (80 mn). . Le film a obtenu le prix du meilleur premier film canadien au dernier festival de Toronto (2016).