Bien entendu, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais j'ai mis cinq étoiles afin de remonter un tantinet la note globale. Quelle belle surprise pour une première réalisation aux accents de clip vidéo. Ambiance soignée, personnages décalés, décors et lumières à l'avenant... ce petit film distille une atmosphère verte et rouge néons. La mise en scène est très inspirée et témoigne d'un indiscutable savoir faire (l'auteur a été assistant producteur sur certains gros succès de ces dernières années). Le scénario est surprenant, porté par une petite galerie de personnages hauts en couleurs mais noctambules, puisque l'intégralité du film se déroule de nuit. Les dialogues sont surprenants, souvent réussis, et un brin iconoclastes par moment. Quant à l'interprétation, elle s'avère excellente, notamment avec une Margot Robbie qui s'amuse visiblement entre les différentes allures de son personnage vénéneux et candide à la fois. Une production qui mériterait amplement une sortie dans les salles françaises. Car ce film possède un charme et un style indiscutable...
Film extremement graphique. Rouge et bleu en permanence qui doit sans doute cacher une signification bien précise. Pas tout le monde ira jusqu'au bout mais on ne jugera pas. On suit une réalisation qui prend de cours le spectateurs avec des cutes innatendus et un jeu de caméra assez complexe. Le révélation de fin rappelle usual suspect avec son enchainement de faits révélés; les couleurs et le monde, sucker punsh; certains lieus, star wars tandis que la lumière et la compléxité me font penser à Stanley Kubrick pour Eyes Wide Shute... Sans doute à revoir pour tout cerner, mais qui vaut le voyage une fois.
Je me suis demandé au moins pendant une heure si ce film en valait le coup, mais quand on comprend enfin le jeu de l'héroïne, on peut souffler.Du tout comme je n'ai rien compris du premier coup, il va falloir le revoir.
Thriller sombrement efficace porté par le talent de Margot Robbie (Le loup de Wall Street, Suicide Squad, Moi Tonya), Terminal est la scène d’une gare où règne un vide glacial et des contrats d’assassins supervisés par un mystérieux personnage qui observe les alentours depuis une salle secrète à l’aide de caméras bien placées. Tantôt serveuse dans un café ou strip-teaseuse, tantôt femme fatale du haut de son manteau rouge flamboyant, la jeune Annie est avant tout une tueuse à gage cherchant à se venger de plusieurs personnes. Elle y rencontre de mystérieux personnages comme un enseignant perdu dans ses pensées joué par Simon Pegg (Shaun of the Dead, Les aventures de Tintin le secret de la Licorne, Ready player one), un gangster assez peu doué sous les traits de Dexter Fletcher (Arnaques crimes et botanique, Doom, Kick-Ass) et l’étrange gardien des lieux interprété par Mike Myers (Wayne’s World, Austin Powers, Hôtesse à tout prix).
D’abord compliqué à suivre, le scénario tente de s’immiscer dans une narration obscure des différents événements. La photographie éclatante joue efficacement sur les ombres et les lumières avec un éclairage parfois très fort, et marie brillamment les couleurs criardes, comme le rouge et le bleu visibles sur l’affiche. Non sans rappeler certains films de Quentin Tarantino, les dialogues explorent le background des personnages de manière astucieuse pour renforcer l’intrigue. L’intensité des musiques fait fortement grimper la tension et la fin enchaîne les moments forts, allant vers une révélation finale surprenante bien que le secret d’Annie puisse être rapidement prévisible à cause d’un montage un peu trop suggestif (le coup du parfum étant quant à lui bien plus subtil). Margot Robbie est magistrale dans les différents rôles qu’elle joue pour arriver à ses fins et Mike Myers excelle dans son interprétation de vieux concierge hantant presque les lieux tellement il se retrouve mêlé à la moindre transaction. Pour son tout premier film, Vaughn Stein a vraiment assuré !
Regarder ce film a été d'un ennui total : intrigue sans intérêt, bavardage sans intérêt et sans fin, humour qui ne fait pas rire, décors industriels glauques, je n'ai vraiment pas réussi à accrocher à ce film.
La présence de Margot Robbie est le seul intérêt de ce film mais c'est largement insuffisant.
Une trame trop complexe, ce n'est pas très fluide dans la narration, dommage. Dans son ensemble le film n'est pas mauvais, c'est même très beau, esthétiquement soigné, visuellement très réussi. Le style néo-noir est agréable, c'est même un des seuls intérêts du film avec la présence de la sexy Margot Robbie qui est au top dans ce rôle. Mais pour moi la sauce n'a pas pris, c'est trop mou, et ça tourne en rond.
Formidable, mais quel film. Margot Robbie est incroyable, elle éclipse tous les autres personnages pourtant au top. J'aime les huis clos et les ambiances morbides et bien glauque. Là j'ai été servi, les décors sont sublimes, l'ambiance noire à souhait, les dialogues sont ciselés et les références à Lewis Caroll sont le plus, la trame du scénario digne d'Alice, une Alice torturée, cinglée sans doute mais l'ensemble est tout simplement hors du commun. Film à part qui ne peut pas plaire à tout le monde. A prendre au second degré certes mais vraiment je plébiscite.
Terminal s'inscrit dans l'héritage de la formule Guy Ritchie / Matthew Vaughn. Le film repose sur un bon potentiel, l'unité de temps et de lieu est agréable, l'esthétique également, malheureusement le scénario redondant s'embourbe dans des twists bancals.
J'ai eu envie de découvrir « Terminal », en partie pour son idée de départ originale et intrigante... mais surtout pour la présence au casting de la très belle actrice Australienne, Margot Robbie. Très vite, malgré un univers visuel déstabilisant mais réussi, je me suis rendu compte que me perdais dans les méandres d'un scénario « à tiroir », inutilement compliqué. En effet, on suit le destin de plusieurs personnages, qui entremêlent leurs histoires sans qu'on comprenne vraiment où le réalisateur tente de nous emmener. Le résultat est embrouillé, « fouillis », du coup on « patine » et on s'ennuie inexorablement... faute de matière première consistante. C'est dommage car les acteurs font vraiment le job avec conviction et l'actrice principale est juste sublime (comme toujours). Le puzzle narratif s'assemble enfin, dans les dernières minutes, pour nous faire découvrir un « twist » final assez surprenant... mais c'est malheureusement bien trop tard pour récupérer le spectateur apathique, qui peine à garder les paupières ouvertes. Échec !
Un film qui se veut sophistiqué, avec une trame se voulant compliquée. Ça marche plutôt moyennement. Le côté saccadé et décalé prend malgré une certaine réticence au début. La caméra y compte pour beaucoup et n’est pas Sucker Punch qui veut. On comprend le sens du film, là où il voulait nous emmener et par quelle manière. On remarque pas mal d’aspirations, notamment à Usual Suspects. Mais, au final, quand le rideau tombe, tout reste brouillon. Dommage, le film aurait mérité une meilleure réalisation qui m’a trop laissé spectateur de ce film.
Terminal est un film noir , particulièrement sombre voir sinistre et pourtant attrayant par son scénario découpé et coloré. Toute l'histoire se passe la nuit dans une gare vide, lugubre, et ses rares personnages qui la traversent sont tous aussi dinguos les uns que les autres. Mike Myers, notre Ausin Powers est méconnaissable en agent d'entretien, loufoque, lui et d'autres personnages se regrouperons à la fin pour assembler cette histoire un peu découse, bariolée de néons aux couleurs flashy, digne d'un Star Wars, l'atmosphere de cette gare est unique et attire l’œil sans sourciller. Une réussite sans nul doute, des dialogues tranchants tels ceux d'un film de Tarantino, une bande son à la hauteur, Terminal est à découvrir.
Des images sophistiquées à la fois sombres et parfois flashies, une trame qui se découvre lentement, sans être un chef d'oeuvre ce film est plutôt sympa .
La beauté ne fait pas tout. Et quand on parle de beauté, Margot Robbie se pose là. Elle se pose d’ailleurs tellement là qu’elle est partout, dans tous les plans. En très gros, c’est l’histoire de deux tueurs à gages, d’un prof et d’une serveuse manipulatrice. Et tout ce petit monde disserte sur la vie et ses souffrances en attendant de faire ce qu’il a à faire. Bon en vrai il y a toute une manipulation avec un twist final de la mort mais comme ça marche pas trop, ne nous attardons pas dessus. Ce qui frappe de prime abord c’est bien sûr l‘esthétique de l’objet. C’est beau comme un néon chez Michael Mann, clinquant comme un néon chez Casto. Toute la palette de couleurs y passe. De même, l’équipe tenait un chouette décor, on pourra dire qu’il est exploité à fond. Les dialogues sont très présents et plutôt sympas dans l’ensemble. On sourit. Reste que tout ça paraît trop beau pour être vrai et finalement, tout sonne faux et creux, maniéré. Ça emprunte un peu partout mais ça ne sait pas où ça va alors ça en fait trop. Le défaut commun des premiers films. On préférera généralement l’original à la copie alors retournons vers Mann, Refn et De Palma. C’est plus sûr.