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Un visiteur
0,5
Publiée le 9 novembre 2018
C’est un film raté, j’ai cru voir une réalisation digne de Park Chan Wook avec l’actrice star Nicole Kidman, ce n’est qu’un synopsis dramatique d’un cinéaste grec qui ne m’a pas coupé le souffle à cause de son intrigue thriller qui mène au bout de nulle part, l’irrationnel est forcé dans la mise en scène, de par des jeux d’acteurs non naturels.
Film étrange ou un médecin (Colin Farrel) va devoir payer pour la mort d'un de ses patients qu'il avait opéré et qui n"a pas survécu à l'opération.Lui et son épouse (Nicole Kidman) doivent regarder leurs enfants tomber malades sous leurs yeux et aller vers la mort. Ils essaient d'intervenir auprès de l'orphelin qui orchestre le drame.
Ce nouveau film du réalisateur du surprenant « The lobster » est lui aussi singulier. Commençant un peu comme « Théorème » de Pasolini avec Martin, un adolescent qui arrive dans cette famille bourgeoise dans laquelle on pense qu’il va séduire tous les membres, le métrage prend un virage à 180 degrés et bascule dans le drame horrifique avec ce père obligé de faire un choix cornélien. Finissant étrangement dans un restaurant, un diner américain, comme dans « The lobster », « Mise à mort du cerf sacré » est nanti d’un superbe casting avec des acteurs jouant froidement (c’est le but) et semblant ne pas communiquer entre eux illustrant sans doute notre société contemporaine où les individus paraissent évoluer côte à côte sans même échanger une parole et qui se remettront tranquillement d’un tragique événement. Métaphore triste et glaçante, comme le monde actuel, malheureusement.
Mise à mort du cerf sacré est une curiosité cinématographique. Je ne connais pas le cinéma de Yorgos Lanthimos mais celui-ci, de nationalité grecque, propose une oeuvre dont les contours sont des hommages directs au cinéma de Stanley Kubrick. Certains plans dont de nombreux travelling font directement écho aux Sentiers de la Gloire, 2001 ou encore Shining. Bref, nous nous retrouvons avec une esthétique soignée mais légèrement froide et peu inspirante. Autour de ce film, un casting étonnant qui fait écho là aussi aux Proies de Coppola puisqu'on retrouve Nicole Kidman - toujours aussi excellente dans les rôles froids et rigides mais également Colin Farrell, un acteur que je ne porte pas vraiment dans mon coeur. En revanche, j'ai eu une révélation pour le jeune irlandais Barry Keoghan qui propose une vision double de son personnage avec un côté attachant et terrifiant. Justement, l'inquiétude ne cesse de grandir tout au long du visionnage. Progressivement, un malaise s'installe avant d'atteindre un rythme de croisière au moment de la révélation : spoiler: une malédiction est portée sur toute la famille en référence au mythe grec d'Icare. Malheureusement, à partir de ce moment, le film perd en intérêt et en dramaturgie jusqu'à un final sanglant qui - reste percutant visuellement - mais largement décevant et convenu dans son exécution. D'ailleurs, en tant que spectateur, je souhaitais davantage explorer le complexe des 2 parents qui reste selon moi trop superficielle. La supposée alcoolémie ou infidélité du rôle de Farrell est une déception car ce sont uniquement des conséquences ou des constats. En aucun cas des causes. En bref, Yorgos Lanthimos fait des choix douteux qui mêlés à des longueurs interminables surtout dans le dernier acte rend le film assez frustrant. La Mise à mort du cerf sacré devient un soufflet qui retombe malheureusement trop vite. Dommage !
dérèglement pervers d'une famille parfaite par un intrus, comme dans le Théorème de Pasolini. Et c'est à la fois très déplaisant et plaisant. Très bien interprété, belle mise en scène. Peut-être plus un dispositif du dérangement, du dérèglement qu'une histoire aboutie. Le finals semble ainsi moins convaincant. La perfection perverse jouissive viendra avec le film suivant : La favorite.
Pas le super film espéré, mais un excellent film tout de même. L'histoire est un peu "courte", mais si on est de bonne foi et un tant soi peu cinéphile, ne pas croire les critiques négatives, rarement justifiées pour ce genre, mais voir par soi-même. Les acteurs sont excellentissimes, et j'ai bien aimé, c'est déjà pas mal en ce qui me concerne.
Décidément, j'ai vraiment du mal avec le cinéma de Yorgos Lanthimos. Après The Lobster que j'avais détesté, nous voici avec The killing of a sacred deer, qui sera plus cadré, plus barré, plus passionné. Les acteurs me convainquent un peu plus, la musique toujours aussi stridente... Par contre, le gros défaut du réalisateur grec est qu'il n'explique rien, mais absolument rien du tout ! Le final est assez "what the fuck" pour dire que je n'ai finalement pas perdu mon temps. Pas indispensable du tout.
vraiment pas terrible... 2h d ennui... l histoire n a pas de sens... les dialogues sont insipides et inintelligibles... les personnages sont antipathiques et froids... la mise en scène est lente et chiante... la musique lancinante se veut intriguante mais il n y a rien de spécial à l ecran... film pompeux, verbeux et incompréhensible... la fin qui se veut tragique est risible... aucune explication sur la malédiction dont est frappé la famille... bref ce film c est de la masturbation intellectuelle qui ne m a pas fait jouir...
Dans une famille bourgeoise un jeune homme va faire une entrée progressive. Le film marque dès les premiers plans par la mise en scène, la caméra suit les personnages dans un travelling arrière qui évoque évidemment Stanley Kubrick. L'ambiance est pesante et construite avec maestria. Les ressorts psychologiques et la profondeur des implications des actes sont parfaitement évoqués et ce avec subtilité.Les acteurs jouent tous dans l'intériorité avec un véritable talent. Un film marquant à tous les niveaux. Un chef d'oeuvre !
Des acteurs (Collin et Nicole) mous volontairement ? Étrangement on est capté par l'ambiance malgré des incohérences. L'idée de base est bonne ce cerf manque sacrément de nerfs.
J'ai détesté... Dialogues insipides, musique à insupportable, jeu d'acteurs inexistant... Un parti pris de mise en scène plat et soporifique. Je me suis forcée à regarder jusqu'à la fin, je dis bien forcée... Je n'y trouve rien de malsain, ni de décalé, ni d'obscure, ni de génial... Et j'en passe... Parce qu'il ne s'y passe absolument rien. La seule chose que j'ai ressenti en regardant ce film, c'est de l'ennui. En bref, j'ai perdu 2h01 de mon temps à regarder ce film. A prescrire aux insomniaques !!!
Glaçant de bout en bout, tordu et glauque à souhait, ce film m'a souvent fait penser à Stanley Kubrick dans sa manière d'assumer son parti pris artistique jusqu'au bout, quitte à être en complet décalage avec la façon dont les émotions sont exprimées habituellement. Je suis pas sûre d'avoir tout compris mais ce n'est peut être pas très important non plus. Et c'est peut être même ça justement le propos du film : parfois les choses n'ont pas de sens, elles sont simplement intenses par elles-mêmes, aussi belles que cruelles et il nous faut l'accepter, lâcher prise, parce qu'en fait nous ne sommes pas très importants non plus.
Les frères Grimm ont écrit des contes, présentés comme contes pour enfants, pleins de cruautés et d’horreurs, qui sont des représentations d’angoisses profondes. Ce sont des contes pour adultes de nature comparables qu’écrit et réalise Yorgos Lanthimos, avec « The lobster », puis cette « Mise à mort du cerf sacré ». Dans ce film au titre mystérieux, mais évocateur de son ambiance et de sa symbolique, nous voilà face à une histoire cauchemardesque, dans laquelle l’homme va être conduit à un des actes les plus abominables qui soient, dépassé par une force inconnue dont la nature nous échappe, et dont on ne sait s’il s’agit d’une vengeance ou d’une forme de justice immanente. Le film relève en ce sens de la tragédie et de la mythologie (Iphigénie), convoquant en même temps l’horreur absolue et une dimension mystique. Les ambiguïtés conservées (qui est un assassin ? ; Martin est-il le mal ou son simple messager ?) participent au trouble et au malaise engendrés par le film. La réalisation est conforme à la démarche, tant par ses plans puissants et surprenants que par ses travellings avant ou arrière vertigineux et labyrinthiques. Certains trouveront que Lanthimos va trop loin, ce qui confèrerait au film un caractère malsain. Il ne peut en tous cas laisser indifférent, et laisse à coup sûr à ceux qui ne le rejettent pas une empreinte indélébile.