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Sebastien C.
1 abonné
3 critiques
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1,5
Publiée le 2 novembre 2017
Passe encore qu un film ait quelques invraisemblances. Ici, à la moitié du film on annonce une intrigue complètement impossible, qui ne tient pas la route et fait juste plaisir à l imagination du scénariste. Je regrette d avoir perdu mon temps sur ce film.
OMG ! Mais c est quoi ce film !! J ai rien compris, sans queue ni tête et glauque. Musique omniprésente et pénible. Je comprends pas les critiques positives. J ai dû passer à côté de quelque chose ...QUELLE DÉCEPTION
qu'est ce que c'est que ce pseudo thriller psycho-médical incompréhensible. mise en scène lamentable des séquences d'une lenteur exaspérante , un jeu tres aléatoire, une bande son qui ressemble plus a un gargouille qu'à une musique,, des travelings en veut tu en voila , des situations ridicules et une fin tellement grotesque que s'en est pitoyable. l'un des pire navet de l'année.
Mise à mort du cerf sacré de Yorgos Lanthimos répète un peu ce qu’il avait mis en chantier dans The Lobster, un pitch intéressant, saboté volontairement dans son dernier tiers pour perdre encore un peu plus le spectateur. Si la proposition peut s’avérer intéressante on ressent cette fois un certain je-m’en-foutisme qui sous l’alibi de rendre une œuvre artistiquement pointue, étrange et maîtrisée pourrait se permettre tout et n’importe quoi. Mais n’est pas David Lynch qui veut, pour le fond et encore moins Stanley Kubrick pour la forme. Car si Mise à mort du cerf sacré est un très bel objet esthétique il s’avère beaucoup moins prompt à tenir son récit de la première à la dernière minute, et fait dériver son œuvre dans une sorte de caricature dont le fond ne varie guère film après film ; critique de la société, perversité humaine que même l’union familiale ne réussit à solder, et ce afin de chercher toujours à choquer dans la provocation, plutôt que de créer réflexions et interrogations. Son film pose en outre un problème, car étrangement attirant dans sa composition, mise en scène chirurgicale et pesée (références, hommage ou copiage) mais ne s’élève jamais dans les bizarreries suggérées. La convocation des sens du spectateur est bien là mais tout se dessine assez vite sur un ton assez embarrassant du vide dans lequel s’inscrit apparemment Yorgos Lanthimos dans ce qu’il a à nous dire, ou plutôt, ne pas nous dire. C’est donc lent, long, assez bête dans ses sens cachés, car redite de son précédent film, et révèle seulement une chose, la capacité des comédiens à sortir une prestation juste et parfaite dans la difficulté d’un scénario casse-gueule, tant et si bien qu’on se surprend à redécouvrir Colin Farrell et Nicole Kidman dans leur meilleur rôle depuis longtemps. Point.
Est-ce parce qu'il est ressortissant grec que Yorgos Lanthimos ne filme que des tragédies, même sous-tendues d'un humour aux confins de l'absurde qui ne prête vraiment pas à rire ? Mise à mort d'un cerf sacré (ce titre !), à lui tout seul, dépasse la noirceur cumulée de Canine, Alps et The Lobster, ce qui n'est pas peu dire. Musique dissonante, grand angle et travellings funambulesques à l'hôpital : la mise en scène est grandiose et se met en opposition à une histoire passablement glauque, dominée par une vision terrible de la nature humaine. Par la force de l'atmosphère qu'il parvient à créer, Lanthimos réussit à nous accrocher à une intrigue dont même les aspects fantastiques deviennent sinon crédibles, du moins acceptables et assimilables. Maintenant, il est certain que Mise à mort d'un cerf sacré, comme les films précédents de Lanthimos, nous tiennent en haleine parce que l'on se demande sans arrêt : jusqu'où va t-il aller ? Jusqu'à la dégradation physique et morale de ses personnages avec quelques scènes où le cinéaste n'est pas loin de franchir les limites. Evidemment, on pourrait se gausser et trouver cet étalage de lâcheté ridicule et beaucoup trop complaisant. Mais avec son art clinique et glacé, le réalisateur grec coince les rires et sarcasmes éventuels dans la gorge. Avec en sus une direction d'acteurs au cordeau, illustrée par la partition remarquable de Nicole Kidman et de ColinFarrell sans oublier le jeune comédien irlandais, Barry Keoghan, absolument sidérant.
Steven (Colin Farrell) est cardiologue. Anna (Nicole Kidman) son épouse ophtalmologue. Ils forment un couple parfait avec leurs deux parfaits enfants, Kim, quatorze ans et Bob douze. Mais leur vie se dérègle quand une mystérieuse malédiction les frappe lancée par Martin, un adolescent d'un milieu plus modeste dont le père est décédé lors d'une opération dirigée par Steven.
Regardez attentivement cette affiche. Qu'y voit-on ? Une chambre d'hôpital aux murs blancs qui semblent s'élever à l'infini. Elle est meublée de deux lits vides. Face à eux, un homme immobile dont on devine à peine les traits. Que n'y voit-on pas ? Les noms des deux stars hollywoodiennes qui tiennent le haut de l'affiche - ou, précisément, qui ne le tiennent pas : Nicole Kidman et Colin Farrell, excusez du peu. Ce parti-pris illustre bien l'ambition folle du réalisateur Yorgos Lanthimos : vendre son film non pas sur l'identité de ses deux stars mais sur celui de son thème profondément angoissant : le désarroi d'un père face à la souffrance de ses deux enfants.
On avait déjà remarqué ce jeune réalisateur grec originaire d'un pays dont le cinéma ne s'exporte guère. "Canine" et "Alps" étaient deux réalisation déroutantes. Après avoir franchi l'Atlantique, Lanthimos a signé "The Lobster", un film tout aussi déroutant dont l'action se déroule dans un futur doucement totalitaire qui force les veufs et les célibataires à se marier sous peine d'être transformés dans l'animal de leur choix.
Son film suivant, qui a déchiré la Croisette cette année, n'est pas moins troublant que les précédents. Il donne dans sa première moitié l'illusion d'être ordinaire. On y voit un père, une mère, deux enfants, dans une banlieue américaine semblable à celles qu'on a déjà vues mille fois. Sauf qu'un malaise persistant s'instille. À quoi est-il dû ? Difficile à dire. À certaines paroles échangées, telle cette mention des premières règles de Kim ? Aux pratiques sexuelles de Steven et Anna ? Ou à la relation (amicale ? filiale ? sexuelle ?) entre Steven et Martin dont on ne comprend pas la raison d'être.
Il n'est pas question d'une famille qui cache un lourd secret. Lanthinos est beaucoup plus subtil, qui ne construit pas son film autour d'un ressort si convenu. Non. Le malaise est plus diffus et sa solution moins évidente. C'est l'objet de la seconde partie du film. Un après l'autre, les deux enfants sont frappés de paralysie. Les médecins n'en comprennent pas la cause. Martin lancera son anathème et mettra entre les mains de Steven un pacte faustien.
Je n'en dirai pas plus. Et pas plus n'évoquerai-je la façon, macabre et risible à la fois, dont Steven s'en déliera. J'ai parfois eu l'impression d'une supercherie, macabre, dégoûtante, ridicule. Certains spectateurs ont partagé cette opinion et ont quitté bruyamment la salle. J'ai été fasciné par la bande-son à la fois majestueuse et terrifiante. Je ne sais pas si je garderai un bon souvenir de ce film qui m'a perturbé et parfois déplu. Mais il laissera en moi une marque profonde.
Si "the Lobster" était décevant, la "mise à mort du cerf sacré" est franchement ennuyeux. Quelques scènes drôles sortent du lot et le ton du cinéaste est toujours aussi "drôle" mais il reste qu'à aucun moment il ne nous invite à porter un regard critique ou même à partager les enjeux montrés à l'écran. Il y a justement chez le spectateur la même chose que chez Colin Farrell, un certain froid et une placidité à l'égard de ce qui se passe.
Glaçant, l histoire d une famille apathique qui affronte la culpabilité du non moins apathique patriarche. aucune fuite facile devant la vie et ses erreurs, il faut payer. tous les acteurs sont tres bien, le gamin qui joue le fils du défunt est extra, on a envie de lui casser a la tête et la realisation est aussi froide que cette famille n a rien de chaleureux.
Certains journalistes préfèrent nous raconter par le menu ce film afin de pouvoir remplir le vide sidéral qui découle de sa projection.... Oh que oui, c'est lent - long - glauque - indigeste et surtout plutôt prétentieux dans cet acharnement à vouloir nous la jouer à la mode Kubrick. Seul le casting tente péniblement de sortir de ce trop long métrage aussi boursouflé qu'un énorme gâteau d'anniversaire US. Bref, on peut s'éviter cette triste chose et ainsi préserver son porte-monnaie et évidemment son amour du 7 art.
Est ce le dernier soupir du pauvre cerf abattu ? Non que des bâillements...Tout est poussif comme dans les zones Z que sont les films d'horreurs actuels. Par exemple, la musique ne renforce plus une situation, elle suggère une émotion. Après la bonne surprise de Wind River, Cannes est redevenu Cannes (chiant).
C'est un film très Kubrickien dans la forme, les plans, l'utilisation du grand angle dans les lieu clos, la musique, ça peux paraître beaucoup, moi je trouve ça très élégant, très classe pour une fable macabre. Le problème c'est qu'il va jusqu'au bout de sa logique Il pouvait imaginer une bonne dizaine de solutions pour retomber sur ses pieds et ne pas tomber dans le piège tendu par son histoire
Ambiance glaciale, humeur maussade et lourdeur du scénario, la BO est insoutenable et se veut lyrique pour nous emmener de l’autre côté du miroir. Le message est lourd, le rythme est lent, tout est sensé nous troubler mais aucune émotion n’est véhiculée. Un “Choix de Sophie� mal fagoté.
Tout traine en longueur comme pour nous en mettre plein la vue, quelques scènes tentent de brouiller les pistes. Anna n’est-elle pas névrosée ? Steven n’est-il pas ambigu ? Martin n’est-il pas qu’un simple ado boutonneux ?
Steven, chirurgien, aurait tué accidentellement le père de Martin lors d’une opération du coeur. Depuis une drôle de relation se noue entre eux deux. La culpabilité de Steven et flagrante et le gamin semble vouloir un père de substitution. On pense à une liaison naissante mais que nenni, le gosse veut juste se venger, la suite ne justifie pas les moyens, c’est peu crédible et bancal. D’autant plus que Martin a le charisme d’un poisson rouge sans aucune dimension machiavélique.
Colin Farrell est lourdement psychorigide et Nicole Kidman est, faussement, mystérieuse et totalement inexpressive. Les déambulations dans les couloirs sur des plans longs sont barbantes comme Colin Farrell. Bref une histoire improbable qui prend des airs d’opéra tragique. Yorgos Lanthimos vise l’intelligentsia torturée.
Alors film totalement inattendu pour moi, je dirais que ce film est un Ovni, inclassable, particulier, fantastique, dérangeant, génial.... Les 30 40 premières minutes, l histoire se met en place parfois avec lenteur et puis un événement pour pas spoiler, et surtout une conversation rapide entre 2 personnages et là le film change de dimension à tout sens... génial déroutant. on sort du film vidé par cette atmosphère et c'est génial justement ... je le recommande j imagine qu il peux ne pas plaire à tous mais il est à voir ...
Patiemment, Lanthimos est entrain de constituer ce que l'on appelle une oeuvre Il n'est pas un vendeur de vérités, de bons sentiments, de perversités Ce n'est pas un cinéma d'auteur d'école A travers ce film il s'intérroge, il nous intérroge - entre autres - sur la place de la tragédie à notre époque Et comme cette question est peu audible aujourd'hui, peut-être ne veut-il pas la mettre en scène aimablement ? Il ne nous le dira pas. Qui se rappelle des sifflets entendus à Cannes l'année de la présentation du Sacrifice de Tarkovski ?
On passe un moment pénible, éprouvant. La forme façon "exercice de style esthétique"ne suffit pas à nous faire oublier la vacuité du propos. Fabriquer tout un tas d' images lechées, mais pour raconter quoi ? Quelle prétention. Et c'est interminable.