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    Mise à Mort du Cerf Sacré
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    194 critiques spectateurs

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    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    "mise à mort du cerf sacré " prix du scénario au dernier festival de cannes est un thriller fantastique glaçant. En effet pendant près de deux heures nous y suivons la descente aux enfers d'une famille modèle américaine démontrant le côté le plus sombre de l'homme avec des comédiens convaincants dans leur rôle colin farrell en tête. seul défaut du film une difficile compréhension tout de même du scénario.
    Gko
    Gko

    36 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Je suis encore hanté par la vision de ce thriller surréaliste qui, à tort ou à raison, rappelle la pesanteur de PROVIDENCE d’Alain Resnais. Les personnages tiennent des propos hallucinants avec une retenue remarquable, et la mise à mort proprement dite est insoutenable dans son suspense. Barry Keoghan est sublime et pasolinien, un comédien sans physique avenant qui dégage une aura érotique toxique. Un dilm sous-estimé qui marque après coup.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Le réalisateur dynamite les genres et ose absolument tout : de l’ultra grand angle avec travelling kubrickien, qui donne l’impression de voir le film à travers le judas d’une porte, à l’utilisation d’une musique dissonante. A la fin de la projection, on se dit : « on n’a jamais vu un tel film dans l’histoire du cinéma »… N’est-ce pas le plus beau des compliments qu’on puisse lui faire ?
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Steven, chirurgien, a tué le père de Martin lors d'une opération. Le jeune homme se venge et jette une malédiction sur les membres de la famille de Steven. Le père devra tuer l'un d'eux, sinon ils mourront tous. La tragédie est enclenchée, il ne s'agit pas de savoir comment cela va se terminer mais comment on arrive à l'inéluctable. Alors, comment y arrive-t-on ? Comment Steve pourrait-il s'en sortir ? Il faut rappeler qu'une tragédie ne peut se contenter d'appliquer un programme mais doit régir des conflits offrant des moyens pour contrer l'issue fatale. Or, à aucun moment n'est offert aux personnages des possibilités de s'en sortir, jamais une dialectique ne se met concrètement en place pour qu'un débat ait lieu; le dilemme platement énoncé n'est même pas discuté, jamais remis en cause, excepté peut-être lors d'une scène ridicule où Martin explique à la femme de Steve les raisons de cette malédiction, qui semble lui être assez proche de la justice. Comment peut-on prétendre filmer une tragédie quand on est aussi superficiel alors que le genre, en tout cas dans son histoire littéraire, est beaucoup plus rigoureux et complexe dans l'élaboration des personnages et des problèmes mis en place ? Aux défenseurs de Lanthimos, qui aiment cette mise en scène outrancière qui singe celle de Kubrick, on peut répondre que le principal défaut du film ne réside pas dans l'idée d'une insolubilité – le final est, comme prévu, terrible – mais dans la vacuité totale d'une écriture qui demeure l'application d'une mécanique bête et inconséquente. Alors que sa présentation et sa conclusion nous plongent de longues secondes dans le noir, comme pour nous préparer au soi-disant chef-d'oeuvre à venir puis pour nous laisser le temps de le digérer, on est surtout pas loin de s'étouffer de rire à force de mesurer le gouffre entre la vision de Lanthimos sur son propre film et ce que ce dernier est réellement, à savoir pas grand chose, si ce n'est une attente de deux heures, joliment décorée, d'un massacre qui laisse indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juin 2017
    Après "The Lobster", Yórgos Lánthimos revient en compagnie de Colin Farrell avec un nouveau film qui dérive peu à peu dans l’étrange et le surréalisme. Il nous surprend une fois de plus par sa virtuosité, sa maitrise des éléments. A la fois soignée et d’une précision clinique, la mise en scène du réalisateur grec est hypnotique, insolite et captivante. Beau et glaçant, "Mise à mort du cerf sacré" traduit une bizarrerie, une identité forte dans les choix techniques.

    De l’analyse d’une famille bourgeoise, au thriller psychologique ou à la possession surnaturelle, le film mélange savamment les genres. Aussi froid et perturbant visuellement que scénaristiquement, "Mise à mort du cerf sacré" surprendra forcément même si il ne séduira pas tout le monde.

    Découvrez mes autres critiques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress !!
    namury
    namury

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    Magistral. Un pur chef d’œuvre. Quand le cinéma est aussi puissant qu’un grand chef d’œuvre littéraire.
    Danny N.
    Danny N.

    103 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Étonné que ce film primé à Cannes en mai sorte aussi tard en salles et dans si peu de salles : il m'a fallu aller ce mercredi férié à UGC Confluence séance de 11H (seul cinéma UGC à Lyon, qui l'a pris) car pas de séance pour le film ensuite le reste de la journée !!! Quand on le voit on comprend : les 2H sont très longues mais aussi très intenses et on a l'impression d'avoir à faire avec du Kubrick et Shining : l'atmosphère étrange, la musique, l’atmosphère malsaine et perverse. mais on veut absolument savoir comment ça va se terminer pour cette famille harcelée et persécutée et la fin est surprenante car on a pas toutes les réponses et surtout on aura pas l'explication .. un film étrange et puissant, Kidman dont c'est le second film de suite avec Colin Farrell sont remarquables.
    Kidman est entièrement nue à un moment ! Du grand cinéma !
    blacktide
    blacktide

    58 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    The Spaghetti Incident

    Mise à mort du cerf sacré n’est pas un « film à critique » au sens objectif du terme. Car toute sa compréhension réside moins dans une rationalisation des faits que dans l’expérience subjective vécue par son spectateur: des sensations, un malaise, une paralysie… des effets non seulement corporels mais aussi psychologiques dans la mesure où chaque pas supplémentaire dans l’œuvre nous amène à nous réfugier à la fois dans une distanciation inconsciente et une pénétration cérébrale. Une œuvre nécessitant au final une certaine habileté d’esprit pour en distinguer toutes les facettes, toutes les subtilités et en apprécier intégralement le ton et les partis pris de son réalisateur.

    Car, en élevant le malsain et le surréalisme au rang de religion, Lánthimos ose la confrontation entre l’immoralité et l’absurde, une sorte d’harmonie paradoxale où l’on contrebalancerait l’insoutenable cruauté par une singulière dérision. Une œuvre comparable en somme à une recette de Spaghetti mystère où Haneke se chargerait de la cuisson des pâtes (lourdement assaisonnées au Funny Games) et Kubrick de la bolognaise, pendant que le diabolique Lánthimos s’amuse à pimenter le plat avec son homard farci à la perversion. Et dire que Mise à mort du cerf sacré est un film marquant en serait presque un euphémisme.

    Une sorte de claque chirurgicale (déjà amorcée en quelque sorte avec Alps) où le cœur intensément allégorique ne serait qu’un organe palpitant au rythme de la subversion. De quoi avoir le temps de faire de multiples infarctus, sans compter sur le défibrillateur que Lánthimos agiterait de manière aussi sadique qu’ordonnée. A l’image de cette ouverture sur une opération à cœur ouvert, comme un moyen de nous montrer que nous sommes (à l’instar de ses personnages) à la merci du bon vouloir du réalisateur: des pantins dont le sort tiendrait à une incision parfaitement exécutée (ou non). Un procédé qui ne serait que le reflet de ses thématiques : la responsabilité médicale, le dilemme de vie ou de mort ou encore l’obsession des remords, etc. Mais c’est en ne cherchant jamais à affirmer les choses que le film parvient à instaurer ce climat nébuleux.

    Comme si rien ne nous était acquis, comme pour éviter de se retrouver avec une seule et unique vérité au lieu d’être confronté à une situation qui nous dépasse. Une non-explicitation conduisant à amplifier l’inquiétude et le mystère. En ce sens, il est nécessaire et appréciable de le découvrir vierge de toute information. Et à travers cette froideur et cette radicalité, Lánthimos renoue avec l’anormalité psychologique de Canine, là où la famille tenait déjà un rôle assez troublant et angoissant. L’occasion d’élever la malaisance à un délire constamment maîtrisé et esthétisé.

    Car chaque artifice formel déployé ne fait que renforcer la narration dans ces instants ambivalents où rire et embarras se conjuguent : la discussion autour des premières règles de la fille, le léchage (récurrent chez Lánthimos) si particulier des mains, le débat autour d’un lecteur MP3 ou des poils de Colin Farrel et bien sûr la fameuse scène des spaghettis. Et de ces moments imprévisibles se fissure progressivement l’apparente perfection familiale. Une sorte de parabole noire d’un monde où l’humain serait incapable de choisir, d’améliorer sa condition et même d’éprouver de la compassion, comme si l’individualisme était à la base de nos vies ; d’où la distante relation entre les personnages dans le Cinéma de Lánthimos. Une réflexion d’autant plus « moraliste » qu’elle se base sur une certaine mythologie (à l’image du mythe d’Iphigénie) tout en y appliquant une variation du dilemme du tramway. Une justice invisible, quasi-divine, transcendante amenant nécessairement au sacrifice d’Autrui pour la survivance du groupe (comme une métaphore actuelle d’une Grèce se sacrifiant pour l’Europe). Et c’est en cela que la transposition de la situation dans notre esprit apparaît aussi tortueuse pour les personnages que pour nous.

    Une souffrance constamment compensée par l’étonnante dédramatisation pesant sur chaque situation. Un calme proche de l’apaisement rendant d’autant plus absurde la gravité des événements. Sensation confortée par les comédiens, absolument géniaux dans leur invraisemblable insensibilité, et notamment le dérangeant Barry Keoghan. La mise en scène, elle aussi, parvient à donner un sens lumineusement lugubre au récit, paradoxe s’appuyant sur ces cadres soignés et ces plans incroyablement mobiles (tournés à la steadicam et en courtes focales) convoquant la virtuosité de Shining: les scènes de couloirs à l’hôpital en sont de somptueux exemples, faisant de ce lieu une sorte de labyrinthe où rampent désespérément des humains en attente de leur mort.

    A l'affection paralytique, Lánthimos opère l'irrationnel à mœurs ouverts. Ici, tout n’est que suffocation et intense douleur. Et pourtant, la délivrance est dans chaque plan, dont la beauté et l’hilarité en désamorcent le malaise, néanmoins toujours vivace. Et en tournant ce spaghetti familial pour contempler une balle d'absurde, il nous amène à ramper vers nos peurs les plus malsaines. Mais dans cette oppression de chaque instant, le cynisme du récit et le savoir-faire de son réalisateur transforment cette contagieuse tension en quelque chose de viscéralement magnétique. Comme une lente, consciente et imprévisible progression vers notre propre mort.

    Je saigne encore…
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Pour commencer j’adore le titre du film et même si j’ai pas trop accroché à la musique il est beautifully terrifying!!
    Je valide !
    tony-76
    tony-76

    1 074 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2017
    Yórgos Lánthimos est un cinéaste peu connu dans le monde du cinéma mais qui s'est révélé au grand jour avec le brillant The Lobster (qui avait remporté le prix du Jury au Festival de Cannes en 2015), alors Lánthimos ne s'est pas arrêté qu'au succès et entame un nouveau film nommé The Killing of a Sacred Deer. Un thriller clinique grec très perturbant qui finit par rendre le spectateur mal à l'aise... Dès la première image spoiler: - une opération chirurgicale à cœur ouvert -
    on est directement plongé dans la gêne la plus totale mais on est quand même loin de l'immonde L'amant double de François Ozon spoiler: (où s'était un vagin)...
    Le scénario de The Killing of a Sacred Deerse se veut surnaturel comme l'a été son prédécesseur en arrivant à mi-parcours mais l'histoire n'est pas la surprise annoncée... Steven est un chirurgien, marié à Anna et ont deux enfants Kim et Bob. Steven surveille souvent Martin, un jeune garçon qui a perdu son père. Ce jeune va rapidement s'intégrer au sein de la famille et devenir de plus en plus dangereux ! Récompensé par le prix du scénario à Cannes cette année, The Killing of a Sacred Deer se base sur le thème de la vengeance et développe l'objet tragique du sacrifice. Jusqu’où on est prêt à aller pour sa famille ? Quelles seront les conditions pour y survivre ? spoiler: Tout est la faute de ce jeune homme (interprété par Barry Keoghan) qui lui annonce un plan tordue : puisque Steven (Colin Farrell) est coupable de la mort de son père sur une table d'opération dans son service, il lui suggère de tuer un membre de sa famille pour être équitable. S'il refuse de le faire, elle mourra lentement et violemment par plusieurs étapes. 1 - Une paralysie les empêchant de marcher. 2 - Sa femme et ses enfants ne pourront plus se nourrir, leur corps bloquant l'envie de manger. 3 - Leurs yeux saigneront jusqu'à ce qu'ils meurent.
    C'est donnant, donnant et il faudra en payer le prix fort... Le bonheur devient alors un enfer pour la famille ! Yórgos Lánthimos utilise beaucoup de symbolique pour faire comprendre son propos et cela résume l'aspect des relations humaines entre les personnages. Dans son univers atypique, l'atmosphère est glauque rappelant ses anciens films avec une musique assommante, vite pompeuse qui n'y va pas dans la finesse... Des travellings kubrickiens interminables et des décors glaçants qui rendent l'ensemble encore plus déprimant. Mais le cinéaste grec s'entoure d'un casting reconnu, ce qui devrait aider son cinéma à se faire connaitre en choisissant à nouveau Colin Farrell. L'acteur offre une prestation complexe porté par un physique assumé spoiler: (barbe poivre et un ventre enrobé)
    tandis qu'il est soutenu d'une Nicole Kidman plus séduisante, pleine de justesse et possède des airs de son ancienne interprétation dans Paperboy... A noter que les deux acteurs avaient déjà joués ensemble après quelques semaines de tournage dans le thriller honnête de Sofia Coppola - Les Proies. Le jeune Barry Keoghan qui s'est révélé dans Dunkirk, s'avère très troublant ! A chaque entrée, il angoisse avec un humour noir bienvenu de sa part... La plupart des scènes désagréables sont directement amenées spoiler: au sexe et au sang...
    Qui d'ailleurs donne une finale perturbante spoiler: - au salon, Steven ligote et bâillonne sa femme et ses enfants sur trois canapés positionnés en cercle. Il recouvre également leurs têtes avec des taies d'oreiller pour ne pas voir leur regard. Armé d'un fusil avec le visage entièrement dissimulé sous un bonnet, il tourne sur lui-même et ouvre le feu à deux reprises sur des meubles... Mais la troisième le coup de feu est retentit ! Ce qui annonce un geste impardonnable !
    - donc, on sait qui a gagné la partie... Pour terminer, The Killing of a Sacred Deer est un thriller de Yórgos Lánthimos déstabilisant, provocateur et très froid qui ne laissera personne indifférent... Une préférence pour The Lobster qui était largement meilleur, possédant un concept juste original et délirant qu'on ne retrouve pas ici d’où une certaine déception...
    Bertrand G.
    Bertrand G.

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Je suis allé voir ce film un peu par hasard et très rapidement je me suis rendu compte qu'il me faisait penser à The Lobster, et pour cause, j'apprends qu'il s'agit du même réalisateur. Colin Farrel, chirurgien, joue parfaitement, usant d'un ton monocorde, équilibre subtil entre jeu théâtral et attitude d'un personnage hyper policé. Le jeune homme lui répond de la même façon, apportant aux dialogues un caractère volontairement artifiel et troublant qui confine au rêve, au cauchemar à venir. On est immédiatement projeté dans l'ambiance, une atmosphère lourde et glaçante, malsaine à l'image de la relation du père avec le jeune homme. Le physique particulier du gamin rajoute à cela, bien dirigé par le réalisateur. Le personnage de Nicole Kidman prend de l'ampleur au fur et à mesure que se déroule la trame du film. On comprend qu'on a affaire à une famille typique de middle class aisée où chacun doit jouer son rôle sous une façade de bonheur (le fils doit arroser les fleurs, la fille doit aider sa mère pour promener le chien, etc ...) où les parents ont leurs névroses (scène où le couple fait l'amour en simulant une anesthésie générale, bracelet de montre en métal plutôt qu'en cuir ... ). Le jeune homme qui s'immisce dans leur vie va donner un grand coup de pied à ce bel édifice et la façon dont le réalisateur pose l'intrigue est tout à fait originale, en particulier dans la manière dont les enfants sont affectés. La vengeance est le moteur du garçon et le père doit payer ses erreurs s'il veut sauver sa famille. Les parents sont livrés à un choix cornélien pour se sortir du cauchemar, on nage en pleine tragédie grecque. Les comportements de chaque membre de la famille sont altérés, fils essaie subitement de plaire à son père, la fille propose de se sacrifier, la mère accuse le père de ne pas les protéger et va jusqu'à masturber l'anesthésiste qui travaille en binôme avec son mari tandis que celui-ci lui dit de garder ses conseils d'ophtalmologue pour elle quand il ne jette pas la vaisselle hors des placards. On se rapproche de The Lobster où Colin Farrel finissait par se sacrifier en se crevant les yeux ... ici on s'ampute d'autre chose...
    Tricky T.
    Tricky T.

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Mais que raconte film ?
    C'est très beau c'est vrai. Il y a un metteur en scène. Mais au service de quoi ? Quel est le sens du film ? Tout ça pour ça ? Le film est violent, vain et creux. C'est dommage, j'avais bien aimé Canine, le premier film du réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    film du réalisateur grec Yórgos Lánthimos avec à nouveau Colin Farrell, "mise à mort du cerf sacré" confronte une famille à une malédiction provoquée par une vengeance qui va devoir nécessiter un sacrifice pour y mettre un terme. Dans la mise à mort du cerf sacré, il ne faut pas s’attendre à voir un cerf à l’écran, on est dans la référence mythologique et religieuse. Lanthimos est un anticonformiste, dans sa manière de filmer avec le choix des plans (plan large, etc.), dans la bande son (l’usage de musique angoissante non raccord à l’image), des dialogues et comportement décalés et inattendus (qui parfois font sourire). Il faut apprécier ce style qui flirte avec Lynch et Kubrick. J’ai cependant beaucoup de mal avec le jeu mécanique des acteurs, la mono expression, donnant un caractère irréel à l’œuvre. J’avais le même reproche à "The lobster" que j’ai préféré avec son scénario plus élaboré.
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Après s'être révélé au grand public avec "The Lobster", certainement le film le plus original de l'année 2015, Yorgos Lanthimos a décidé de poursuivre sa collaboration avec Colin Farrell avec un film encore plus extrême et sacrément moins drôle, aux accents de tragédie grecque même s'il subsiste çà et là quelques touches d'humour très noir. Dans "Mise à mort du cerf sacré", Steven, un chirurgien spoiler: voit le fils d'un homme décédé durant une de ses opérations s'incruster peu à peu dans sa vie. Martin, ce jeune homme perturbé, va (de façon totalement mystérieuse) paralyser les jambes des deux enfants de Steven et les rendre malade, demandant à Steven de sacrifier un membre de sa famille pour qu'ils puissent être quittes.
    Lanthimos filme cette descente aux enfers avec une précision chirurgicale et une froideur qui en rebutera plus d'un, mettant toute distance entre les personnages dont on ne comprend guère les décisions et le spectateur, perdu au milieu d'un spectacle assez morbide. Il y a pourtant dans le film plusieurs qualités certaines, quasi-hypnotiques (comme ces longs travellings dans ces décors très clinquants et très froids), nous plongeant complètement dedans, nous forçant à regarder le spectacle, intrigués, curieux de ce que la suite va réserver. Si l'on pourra émettre quelques réserves sur certaines longueurs, nul doute que le jusqu'au-boutisme du film est une qualité que l'on voit finalement assez rarement, le réalisateur ne ménageant pas ses personnages, complètement perdus dans une spirale de vengeance qui les dépasse, le tout avec un humour tout à fait cruel et décalé (les jeux sexuels du couple, le ton badin adopté en toute circonstance). Colin Farrell, barbe poivre et sel à l'appui, et Nicole Kidman, déjà réunis cette année dans "Les Proies" trouvent ici un duo qui fonctionne beaucoup mieux et livrent des prestations fascinantes et glaçantes (véritables prises de risque pour des acteurs de leur trempe), à l'image d'un film qui fait tout pour distiller le malaise tout en livrant un vrai moment de cinéma.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2017
    Colin Farrell incarne un chirurgien ayant noué une relation amicale depuis 6 mois avec un garçon de 16 ans, fils d'un de ses patients mort au cours d'une opération 2 ans plus tôt. Peu après qu'il l'ai présenté à sa femme et à leurs deux enfants, son fils se trouve soudainement incapable de marcher.
    J'ai trouvé l'ambiance de ce thriller efficace, laissant une place importante au suspense. La musique contribue beaucoup à cette atmosphère. Il est intéressant de constater la manière dont l'action est d'abord centrée sur le personnage de Colin Farrell avant de passer à celui de Nicole Kidman au cours de l'intrigue. La question des choix que personne ne souhaiterait faire est abordée avec beaucoup d'ironie puisque spoiler: Colin Farrell doit sélectionner quel membre de sa famille tuer pour éviter qu'ils ne succombent tous
    . spoiler: Le fait que chacun essaye d'argumenter en sa faveur à un moment ou un autre a lieu de manière particulièrement cynique
    . La fin peut être un petit peu frustrante car les questions rationnelles que soulève l'histoire ne trouvent pas de réponses.
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