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Sarssou
6 abonnés
13 critiques
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4,0
Publiée le 2 mars 2021
Ce film dénonce bien la société et les failles de chaque être humain. Des personnages à la fois détestables et attachants. Très émouvant, très prenant tout le long du film, on fait son propre choix sur la fin.
Ayant fait sensation aux Oscars, une affiche désormais culte, ce drame aussi bien familiale que social montre l'incapacité et surtout, le désintérêt de la police pour les affaires de meurtres. Surtout lorsque celle-ci est composée d'agent corrompus et se contente de boucler les affaires lorsque peu de preuves ont été réunis, sans vouloir en faire plus. Une police à moitié raciste et homophobe, ne respectant pas grand chose à la loi et voulant donc, oublier aussi vite les faits s'étant dérouler. Niveau casting, il est notable que seul les américains, mais aussi britanniques et australiens, soient les seuls à savoir passer de l'énorme productions à l'œuvre d'auteur. De Woody Harrelson à Abbie Cornish jusqu'à Peter Dinklage, tous sont passer d'une série monumentale à une petite production, alors qu'en France, celles et ceux connaissant l'auteur y restent, et les plus connus, y restent également. Casting donc avec un jeu remarquable, convaincant et donc percutant. Des scènes sensibles montrant le côté ou plutôt, la face néfaste de cette police et certains de ses agents se moquant royalement des faits, spoiler: le personnage de Sam Rockwell en est le meilleur exemple tant son show est génial, mais aussi noir et macabre. Sa scène avec Caleb Landry Jones et Samara Weaving est à coup sûr, la plus rude tellement la rage de cet agent des forces de l'ordre est puissante. Niveau photo, un plan séquence intense. Un film ayant le mérite d'avoir démarrer au quart de tour avec ses premières prise directement sur les panneaux, terrain principal de l'intrigue. Frances McDormand, sans là connaître sur des centaines de films, à dû à coup sûr se transcendée pour le rôle, physiquement comme moralement. spoiler: Jouée une mère ayant perdue sa fille d'une telle manière, surtout quand elle lui parle violement avant de la voir partir pour de bon, sans le savoir par avance. Avec tel percussion dans le regard et les dialogues. Impeccable. Un récit montrant également la tension même avec les habitants de cette petite ville, un message clair en rouge vif donnant lieu à des représailles verbales tendues. Une division sociale ou les bons osent peu de frotter aux mauvais. Une très bonne représentation de l'Amérique Trump ou la cohabitation n'est pas rose du tout. Bref, un récit poignant et rude mais superbement fait. "Panneaux de la vengeance"..., pas seulement... "Panneaux de la vérité".
Je rattrape enfin le visionnage de ce film qui avait beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie en 2017, réalisé par Martin McDonagh, qui n'est effectivement pas mal du tout ! Afin d'interpeler la police sur le meurtre de sa fille qui n'avance pas assez rapidement, Mildred Hayes décide de coller des affiches sur trois panneaux à l'entrée de la ville. Bon voilà, dit comme ça, ça n'a pas l'air terrible mais le film prend finalement assez vite un chemin intéressant. Nous suivons en effet l'enquête concernant le meurtre de la fille de Mildred mais, dans un même temps, les problématiques qu'elle rencontre avec la police et les habitants de la ville. Eh oui, le film place son intrigue au fin fond de l'Amérique, en plus au sud, nous sommes donc confrontés à des personnages encore bien ancrés dans leurs vieilles valeurs et surtout fermés d'esprit. Comme vous l'aurez remarqué, ma note n'est cependant pas aussi haute que la moyenne générale, qui place le fil sur un sacré piédestal. Lorsque l'on voit un film avec des avis aussi positifs, nous en sommes toujours quelque part un peu déçu, mais ce n'est personnellement pas vraiment le cas ici, ce que je regrette en revanche, c'est que nous sommes plongés dans de l'américanisme à fond la caisse. Forcément, l'intrigue du film se passe dans un petite ville du Missouri, c'est donc très américain, surtout si on regarde le film en VO (avec les accents, les expressions etc.). Mon problème n'est bien-sûr pas là, c'est même un aspect important du film, afin de plonger au mieux le spectateur dans l'intrigue. Lorsque je parle de l'américanisme poussé à l'extrême, c'est la façon dont les américains insistent très fortement sur le côté dramatique de leurs œuvres. Et ici, nous ne sommes pas épargnés ! Entre suicides et drames à tour de bras, on n'en finit plus de pleurer ! Je trouve dommage de tomber dans ce côté mélo-dramatique dès que l'on veut aborder un sujet sérieux. Le film aurait pu être tout aussi touchant et marquant sans cette surenchère de mélodrame, afin de vouloir faire pleurer son spectateur à tout prix, et le pire, c'est que cela fonctionne, si nous sommes prit dans l'intrigue. Le film aborde tellement de problèmes qu'il finit quelques fois par s'éloigner de son principal sujet, ce qui est très dommage. En dehors de cela, les dialogues sont effectivement très bien écrits, de même que les personnages. La mise en scène est également très bonne, ainsi que le casting dont les acteurs, tels que Frances McDormand, Sam Rockwell, Woody Harrelson etc. jouent très bien. "3 Billboards : Les Panneaux de la vengeance" est donc un bon film même si, en ce qui me concerne, ce côté mélodramatique poussé à son paroxysme m'agace un peu.
Merveilleux film qui oscille avec subtilité entre drame et comédie, sur fond de thriller. Les personnages sont travaillés, le jeu des acteurs est excellent, le scénario est puissant et complexe. Un film plein de surprises.
Merveilleux, j'en ai eu le souffle coupé, je suis restée bouche bée.... Cette actrice est délicieuse, on est avec elle.... Elle nous enmène dans sa recherche... Un chef d'oeuvre... Merci!!
Une tentative de désintoxication des Américains aux histoires de vengeance. "La colère engendre la colère". Là elle engendre un scénario complexe, plein de rebondissements et de coups de théâtre. Au bout du compte, on se demande si le réalisateur ne se complait pas dans ce qu'il prétend dénoncer.
Un film encensé par la critique, porté par d'excellents acteurs (Frances McDormand, Woody Harrelson, Sam Rockwell), bien construit, qui donne envie de se découvrir. Un combat qui prend aux tripes dans une Amérique profonde, une police raciste, injuste. Jusque... et bien jusqu'à une fin en pétard mouillé, sans véritable conclusion... dommage !
J'ai hésité entre une note de 3 et de 1 car ce film s'il est bien réalisé a des caractères très marqués. Il n'est pas bien car même s'il n'en a pas trop l'apparence ce qui est raconté est plus une histoire d'horreur que d'autre chose. Ce que l'on peut appeler l'Amérique (les usa) profonde est ici bien proche de l'enfer et d'allégeance à une démence humaine montrée mais juste montrée aucun brin d'espoir ne vient altérer cette espèce de témoignage qui parait réaliste et c'est ce qui fait la force du film entre vengeance, droit parfois ambigüe, abus parfois contenu, violence plus ou moins tolérée et haine palpable. Une histoire humaine mais dans sa consistance souvent désespoir sur désespoir présentés comme naturels face aux circonstances de base dramatiques. Une allégeance au mal dans son contenu spoiler: exemple: le chef présenté comme un bon américain plein de sagesse, qui prie ,espère aller au paradis, se suicide parce qu'il ne veut pas que ses proches le supportent diminué par la maladie, quelle est cette religion ? presque de bout en bout en cela si dans la façon, le jeu des acteurs, la réalisation il y a un bon film il est au service de présenter des impasses, une allégeance à des choses juste malsaines, violentes et désespérantes.
Excellent film, les acteurs sont excellents, mention spéciale à la mère désespérée et au policier raciste et colérique qui évolue tout au long du film. Ambiance agréable, violente mais avec un humour noir. Les personnages sont attachants. La fin est très soudaine mais a le mérite de surprendre par son originalité.
Ce film respire le néoféminisme par tous les pores avec la femme rebelle contre les hommes lourdingues, racistes et violents. Ce recueil de stéréotypes avilissants est indigeste est insupportable pour un public qui ne se reconnaît pas dans l'idéologie courante qui réduit les hommes en général à des perdants. Le seul semblant d'homme meure très vite _ métaphore du monde néoféministe. Après la scène où la mère insulte le policier dans son commissariat et où elle sort comme si de rien n'était, j'ai dit non...
Je...comment dire. On ressort du visionnage de ce film bizarrement circonspect et déstabilisé. L'idée était bonne, les acteurs sont justes, il y a de belles images et les personnages gardent leur ambiguïté jusqu'à la fin. Voilà pour les bons points. Mais le film a aussi le défaut de vouloir mêler plein de thèmes ensembles : maladie, xénophobie, tout cela mêlé avec des thèmes très américains comme la rédemption et le désir de justice. Franchement, on a du mal à s'y retrouver, de plus que les situations cocasses et tragiques s'alternent dans une même scène et déstabilise. Reste des scènes à l'humour noir bien trouvé (la scène où Sam Rockwell a un coup de folie et défenestre le propriétaire des panneaux).
Un film percutant et brillament joué par les acteurs et actrices qui le portent ! On est ébloui par la palette de couleur, la lumière, la mise en scène étonnante et déroutante de ce film ! On est emporté dans un film qui nous marquera les esprits.
Route désertée = panneaux moins chers!!! Décalage entre la dramatique » du scénario…et le ton du film, provocateur et même« fantaisiste » ? Frances est le personnage clé du film…et les autres, tournent autour d’elle….. L’une des bonnes idées est de faire d’un personnage honorable, la victime de Frances…… entre drame et comédie…….