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Prad12
96 abonnés
1 086 critiques
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4,0
Publiée le 2 juin 2018
3 billboards est un film sur la fureur d'une mère contre tout le monde suite au viol et au meurtre de sa fille. Evidemment on est avec elle et on suit avec émotion sa révolte et les moyens qu'elle engage pour parvenir à la vérité. Frances McDormand est juste superbe dans ce rôle, aidée par des acteurs au top. Seuls la scène de l'incendie (trop irréaliste et pas indispensable) et la fin sans réelle fin gâche un peu cet excellent film.
3 Billboards, les panneaux de la vengeance est un très beau film original de MCDonagh. Les décors, paysages de cette petite ville Américaines son très attrayant et donne une atmosphère merveilleuse au film. L’interprétation des personnages est magnifiques mais c'est vraiment le personnage de Mildred (Frances McDormand) qui fait vraiment la réussite de ce film, à la fois dure et douce, elle incarne et prend son rôle très à cœur. Tragique et drôle à la fois ce film sensibilise et charme le spectateur rapidement dans se scénario riche en rebondissement et très prenant avec de bon dialogue. Le spectateur passe un bon moment et ne s’ennuie pas. A voir absolument
très beau film; les acteurs et personnages sont excellents... le message de ce film est très beau et positif... et enfin l'église en prends pour son grade, pour un film U.S c'est pas rien...
Une bo géniale; un scénario leché, une écriture soignée et très poétique, le tout servi par des acteurs excellents, du vrai bon cinema comme on l'aime et comme on ne n'en voit plus souvent !
Sans doute un des meilleurs film que j'ai vu depuis des mois. Tout est humain dans cette histoire bien écrite et bien filmé. On vibre de ton son corps et le cerveau est bien nourri. Je le reverrai.
Le film de Martin McDonagh est une vraie grosse claque, qui sait nous émouvoir et nous surprendre lorsque l'on ne s'y attend pas. Frances McDormand est extraordinaire bien sur mais Woody Harrelson et Sam Rockwell ne sont pas en reste ! Superbe
Souffrance physique contre souffrance psychologique, jeux d’acteurs exceptionnels; le film dénonce les hypocrisies, l’alcoolisme, l’homophobie, les violences policières, ....
Il y avait de bonnes choses dans ce film sous l'influence des frères Cohen. Malheureusement l'ensemble pèche par manque de subtilité. Ainsi le réalisateur préfère le rire gras à la finesse là où on l'aurait attendue. Le personnage principal est magistralement joué mais n'a aucune nuance. Ce qui est pas mal en revanche est que les personnages ne sont pas toujours stéréotypés ni enfermés dans un rôle. Sam Rockwell en revanche surjoue à mort et peine à convaincre. Le principal problème viendra donc du scénario. Il y a un personnage, celui dont on parle à la fin, n'en disons pas plus pour ne pas spoiler, qui n'a absolument aucune crédibilité scénaristique et comme il fait l'objet de la conclusion du film ça apparaît plutôt gênant. Les effets moralisateurs tombent comme un cheveu sur la soupe et ruinent tout crédibilité pouvant rester à l'ensemble. Le policier noir ainsi que le verre de jus d'orange sont en ce sens parfaits de mièvrerie et d'inutilité. Au vu de la cascade de critiques dithyrambiques le film, qui aurait sans cela fait illusion, est une grosse déception.
Excellent film à tous points de vue : réalisation, acteurs, scénario , ambiance ... tout est juste et simplement parfait ! ca fait du bien !! Une grande leçon de cinéma , LE film de l'année .
J'ai honte d'aimer certaines scenes ou l'heroine tape sur un type qu'on aimerait taper soi-meme ! Ceci dit le film est un hommage a la lutte contre la betise, contre un systeme basé sur le laisser aller et je m'en foutisme.
Scénario fin et délicat... C'est une réussite ! Les acteurs sont formidables, la musique de Burwell est superbe, ne lui manquait que l'oscar du film... Dommage car victime d'un hold-up.
Du cinéma auquel il est difficile de résister : c'est puissant, émouvant, pertinent. On se demande quels imbéciles ont pu lui préférer Shape of Water pour l'Oscar du meilleur film. Celui qui devait être soutenu afin qu'il soit vu par le plus grand nombre ce n'est pas le conte manichéen de Del Toro. Ici l'introduction donne le ton d'entrée : on est vite scandalisé par ce qui semble être une bavure policière mais rapidement l'histoire gagne en nuance, s'avère plus complexe et on remballe nos jugements. Un film qui invite à réfléchir et à ne pas s'arrêter aux préjugés et céder au manichéisme. Les personnages sont comme dans la vrai vie : salaud et héros à la fois. L'héroïne est fasciste et transie par la douleur du meurtre de sa fille alors que celle-ci ne voulait plus vivre avec elle. Le flic raciste et verreux est prêt à se faire défoncer pour un taf dont il a déjà été viré. Le seul à qui on ne donne pas sa chance... c'est le nain. La vraie vie je vous dit. On est à 1000 lieux des bons sentiments convenus dont on nous abreuve à longueur d'année, on est dans l’Amérique profonde et celle-ci ne me parait pas très différente de nos villages français.