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Roub E.
947 abonnés
4 988 critiques
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3,5
Publiée le 28 février 2019
J avais trouvé le premier vraiment m’as tu vus. Soulignant trop tout le long du film « regardez on fait un film cool, attention on a du second degrés ». Ce deuxième opus le fait un peu moins, mais il nous laisse du coup face à la vacuité de la chose pendant de longues périodes . Mais le film réussi quand même son pari grâce à un humour trash mais efficace et à Ryan Reynolds qui s’investit à 200% et sans calcul dans son rôle. Ce qui donne au final un objet bizarre, un blockbuster ciblé mais fait avec finalement plus de sincérité qu’il n’y parait.
Violent, intelligemment débile, irrévérencieux, Deadpool deuxième du nom se moque de tout : ses collègues superhéros, son prédécesseur, John Wick... Il se permet des apartés avec le spectateur, commente ses faits et gestes et c'est hilarant. Et visiblement, Ryan Reynolds s'amuse toujours autant et cela fait plaisir à voir.
Très déçu par cette Partie 2 , le premier opus était excellent , j'aurais cru qu'il serait absolument nul comme beaucoup de film de ce genre , mais non , pour ce second volet , il et bien , c'est vraiment pas dingue , les gags sont mal fait et mal utilisé , pour moi , ce DeadPool 2 est juste la pour proposer une suite rien d'autre !
Encore plus déjanté que le premier, encore plus badass et encore plus second degré... les scénaristes s’éclatent ainsi que les acteurs et ça se sent. Ryan Reynolds est d’ailleurs aussi génial dans ce rôle et il est le premier dans l’autodérision (notamment dans les scènes bonus de la fin du film excellentes). Il n’y a pas beaucoup de films dans ce genre donc on prends énormément de plaisir. Vivement une suite qui soit aussi réussie.
Le succès énorme et inattendu du 1 a eu deux effets : premièrement tous les super-héros se sont soudain mis à faire de l'humour dans les productions post-deadpool, deuxièmement il y a cette suite. Toutes les cinq secondes maxi, il y a une vanne sensée faire rire : hélas, la plupart sont ineptes, et, en outre, le film est un total navet, décousu, sot, inintéressant. C'est pratiquement inregardable.
Un 2ème opus un peu meilleur que le premier selon moi. Scénario un peu plus recherché, rien de très marrant pour moi, bande sonore réussie, ce film de "super héros" se regarde mais sans plus ! Je suis plus sensible à l'humour finalement d'un Avenger ou un Thron ou autre, que ce Deadpool trop "pipi caca"...
Une suite sans doute légèrement supérieur au premier opus grâce à un humour toujours aussi irrévérencieux (grand moment avec le saut en parachute de la X-Force...). Mais, car il y a un mais, le scénario reste toujours assez pauvre et peu convaincant. De ce fait, Deadpool 2 ne se détachera pas de la longue liste de films de super héros.
Le super héros le plus décalé et déjanté de l'écurie Marvel remet le couvert et c'est une avalanche de grand n'importe quoi dans le ton burlesque, absurde, décalé, un univers et des répliques complètement déjantés dans la veine du magazine bd Mad, esprit fluide glacial époque Gotlib. Aucune limite, aucune censure dans les situations et dialogues qui multiplient le graveleux, le mauvais goût, le lâcher prise, la totale liberté d'expression sans tabous et du début à la fin un festival de rires, parfois potache et en dessous de la ceinture, mais réellement assumés et transmis avec délectation, Ryan Reynolds en tête, un Deadpool exceptionnel, un numéro d'acteur de haute voltige avec un plaisir plus qu'évident en parfaite adhésion avec son personnage. Josh Brolin impeccable et la petite nouvelle dans le rôle de Domino, qui ne donne pas sa part aux chiens, dans le genre décalée, interprétée par la remarquable Zazie Beetz. Des moments hilarants comme l'équipe de bras cassés réunie pour accompagner Deadpool dans une mission périlleuse et le tout avec toujours la même décontraction, le politiquement non correct et malgré tout un vrai film de super héros avec mega action et somptueux effets spéciaux pour des images incroyablement spectaculaires. On regrettera cependant le rôle assez minimum de Morena Baccarin car elle était l'atout charme du premier Deadpool et sa romance non conventionnelle avec Deadpool ne nuit en rien à l'action. Ce petit regret n'enlève rien à cette magnifique machine à action et humour qu'est ce Deadpool 2.
De nombreuses scènes s'étirent en longueur, en particulier la première demi-heure et le final où les lamentations de Deadpool paraissent vraiment interminables. Bien que le style décalé est assumé, le scénario est très laborieux et laisse de marbre. Les côtés cash et trash ont été malheureusement trop poussés par rapport au premier opus et ça devient vraiment rasoir.
Avec des succès comme « John Wick » ou « Atomic blonde », le jeune réalisateur David Leitch a largement prouvé qu'il savait faire un film d'action. C'était donc une fameuse idée de lui confier le second épisode des aventures de « Deadpool », ne serait-ce que pour s'assurer qu'il avait aussi le sens de l'humour. Force est d'ailleurs de constater qu'il relève le défit haut la main avec un « Deadpool 2 » tout aussi drôle et de mauvais goût que son prédécesseur. En effet, dès les premières minutes, on retrouve notre cher héros, plus « sale » et déjanté que jamais (si, si, c'est possible!). Le mélange action, humour est une nouvelle fois totalement assumé et on « se marre » comme jamais avec les dialogues horribles et les situations improbables qui peuplent cette suite pour le moins « juteuse ». Pour autant le côté action n'est pas oublié et les scènes de bagarres sont carrément radicales, voire à la limite du gore. Le résultat est d'une rare violence mais la morale reste sauve et les bons sentiments sont bien là pour nous rappeler que, finalement, « Deadpool » est un super-héros. C'est tellement rafraîchissant et jubilatoire que la « sécu » devrait être obligée de rembourser ce film particulièrement antidépresseur !
Le premier ne m'avais réellement pas plu, mais celui-là vaut le coup d'être vu. Il est drôle et change des films de Marvel ou DC comics car il ne peut pas vraiment être classés dans l'un d'eux.
j'avais aimé le premier, mais ce deuxième opus est complètement raté!!! d'une vulgarité!! j'ai jamais vu ça dans un film MARVEL et le scénario est bourré d'incohérence, donc incompréhensible, le tout parsemé de scènes de violence gratuites...!! incompréhensible!! Passez votre chemin.
Le mot d’ordre ? Je rentre dans le rang, caché sous d’épais fards vulgaires. Ici blagues, références et allusions au pénis fonctionnent comme les rouages sériels d’un mécanisme si bien huilé qu’il en oublie le mouvement, abolit la créativité, tue l’irrévérence. Deadpool 2 agit à la manière d’un coussin-péteur qui, une fois l’effet de surprise initial passé, se gonfle et se dégonfle sans amuser quiconque. On connaît la chanson. Et les détours outranciers ne divulguent guère l’indigence du scénario, la pauvreté de ses dialogues ou la conformité bling-bling de sa mise en scène couverte d’une couche hideuse d’effets visuels. Trop long, trop répétitif, terriblement idiot et politiquement inoffensif, cette suite témoigne d’une irrévérence de façade incitant, en sous-texte, à la consommation de joujoux Marvel et à la crétinerie rendue jouissive car consciente. Il ne suffit pas de reconnaître son indigence pour y remédier, cela se saurait.
Certes le premier Deadpool était très subversif et décalé et permettait à Ryan Reynolds d'enfin sortir de son échec dans l'entrée dans l'univers des super-héros chez DC comics.
Attention il ne faut pas retirer l'ensemble des bons moments de ce film tout autant décalé que le premier volet. Les scènes d'actions sont dignes des meilleurs marvei et pour une fois, le scénario du second volet et plus intéressant que le premier. Mais comme Ant-Man et la guêpe, on a l'impression que cette suite tombe dans la facilité et reste assez paresseuse pour amener encore plus loin l'intrigue et les personnes. Deadpool tue les méchants mais revient sur ce qu'il a fait. On lui redonne une énième chance. L'ensemble sonne juste mais pas assez poussé.
Le film est très bon mais sans suprise et on pouvait espérer plus de risque pour une franchise qui s'était faite un nom dans les temps de décalage? Dommage.
Voici trois ans, ‘Deadpool’ avait été une véritable bouffée d’air frais dans l’univers codifié et lisse des Super Héros Marvel. Alors que tout le monde s’est aperçu depuis longtemps que les scénarios de ces blockbusters sont tous conçus dans le même moule, c’est comme si le film Deadpool - qui, par ailleurs, n’avait rien d’un blockbuster - avait coulé hors du moule, s’était répandu au sol, dans les interstices où ça colle bien et ça ne part plus, et en avait profité pour formuler une analogie vaseuse à connotation sexuelle. Le fait que ce nouveau héros masqué se retrouvait face à tel ennemi, rencontrait tel allié ou s’assignait tel objectif ne servait finalement que de prétexte au délire continu et aux saillies douteuses de ce personnage irrévérencieux et immoral. Il faut évidemment relativiser la portée d’un tel électron libre : l’existence même d’un tel personnage ne signifie évidemment pas que l’industrie hollywoodienne soit subitement devenu libertaire et anar, mais plus prosaïquement qu’elle n’hésite pas à transgresser ses propres limites pour autant qu’il y ait de l’argent à la clé….et tout comme l’argent appelle l’argent, le succès appelle une suite, qui prend en général bien soin de poncer toutes les particularité qui ressortent et qui faisaient du premier volet un succès inattendu. Dans le cas de Deadpool 2, ce n’est pas tout à fait exact : certes, on y découvre quelques morceaux de bravoure pyrotechniques qui gonflent le budget sans avoir la moindre utilité compte tenu de ce qu’on attend d’un film comme ‘Deadpool’. Certes aussi, on sait à présent à quoi s’attendre et on s’étonne beaucoup moins quand Deadpool charrie les autres franchises Marvel, brise le quatrième mur pour s’adresser directement au spectateur ou se paye une référence plus ou moins pointue à la pop-culture...mais Deadpool se montre pourtant capable d’exploiter à nouveau sa logique meta avec suffisamment de mauvais esprit pour qu’on se laisse convaincre. L’un dans l’autre, comme la plupart des comédies américaines qui dégainent 30 vannes à la minute, Deadpool s’avère globalement plutôt drôle, le volume létal de traits d’esprit impliquant que même si un quart seulement fonctionnent correctement, c’est déjà plus qu’assez pour laisser une impression très satisfaisante..