Ô Ryan Reynolds que je t’aime ! Ô Deadpool que tu es badass et jouissif ! Un large sourire sur mon visage, les yeux remplis d’étoiles à la sortie de la projection de cette suite déjantée et jubilatoire du plus génial superhéros de l’histoire du cinéma.
Toujours aussi original et décalé, « Deadpool 2 » se veut néanmoins plus creusé que le premier dans son intrigue et dans ses personnages (mention spéciale à Josh Brolin qui, après avoir campé Thanos, revient avec une classe et un charisme fou dans le rôle de Cable, guerrier du futur torturé). On notera d’ailleurs une première moitié de film assez classique (à quelques nombreuses vannes prêt) qui nous permet de mieux connaitre Wade et d’avoir une approche plus humaine de lui dans son amour pour Vanessa et son désespoir. Et oui, Deadpool n’est pas seulement le mec le plus marrant au monde, c’est aussi un p’tit cœur qui bat sous cette combinaison moulante !
Et puis, tout s’emballe… notre héros fait de l’œil aux x-men puis décide de se constituer son équipe de choc, la x-force, l’équipe la plus extrême et la plus improbable qui puisse exister. On a droit à un casting mythique puis à un saut en parachute encore plus mythique, puis à la révélation Peter et on en prend plein la tête pendant tout le reste du film. Les personnages sont délirants, les dialogues sont savoureux, les vannes toutes plus incorrectes les unes que les autres (aahhhh les premiers pas…) s’enchainent à un rythme effréné, les références sont au rendez-vous à chaque scène tout comme l’humour, omniprésent. L’action est également plus soutenue que dans le premier opus, à travers des poursuites et des combats visuellement très réussis, on remerciera à ce titre le réalisateur David Leitch, papa de « John Wick ». Bref, on se régale tout simplement et ce, jusqu’au dénouement, à la fois superbe, délirant et émouvant (et oui, même dans « Deadpool » on arrive à être ému !).
Et puis, vient le générique… ce bijou parfait ! Jamais, et pourtant j’ai vu tous les marvel, je n’ai autant aimé un générique. C’est surement le générique le plus drôle de l’histoire du cinéma puisque, sous couvert de remonter dans le temps, Deadpool va se faire plaisir, non seulement en sauvant sa bien-aimée mais surtout en rattrapant les erreurs du passé : à savoir ne pas jouer dans « Green Lantern », tuer l’apparition lamentable de Deadpool dans « Wolverine » et pas mal d’autres vannes sur Jackman et autres personnages de l’univers. Mythique ! Tournée générale de chimichangas pour fêter ça !
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)