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AMCHI
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2,0
Publiée le 30 janvier 2011
Mogambo vaut essentiellement pour sont magnifique trio d'acteurs dont 2 des plus belles actrices au monde : Grace Kelly et Ava Gardner. La morale du film semble un peu dépassée de nos jours, Mogambo plaira en priorité aux amoureux du cinéma hollywoodien des années 50.
Attention ! Le sujet, la perfection et l'interprétation et du casting royal, au sens figuré et au sens propre avec la Princesse de Monaco, Grace Kelly, les scènes animalières, la parfaite adaptation de la musique Africaine aux situations, font de ce film doté de couleurs éblouissantes une réussite totale. Mais si on ne voit que l'aspect aventures dans la brousse et les bêtes sauvages exotiques, ce qui me plaît énormément, comme dans "Les mines du roi Salomon" ou "Hatari", le côté : nous les blancs, nous sommes les meilleurs et nous faisons ce que nous voulons au Kenya, au Tanganika et en AEF, m'exaspère un peu. Bon, il faut se situer dans le contexte de l'époque, les années 1950, où le colonialisme était à son apogée. Bien sûr, cela plombe le film qui, pour le reste, est fabuleux. Mais quand on a été Ranger au Kenya, on se dit : deux ou trois scènes devraient être remontées pour faire passer les pilules indigestes sur "l'intégrité écologiste du grand chasseur blanc qui ne tue que par nécessité" et "l'infantilisme des Boys Kényans, qui n'interviennent pas pour neutraliser un léopard (noir?!!!) pris dans un filet" . Je peux vous promettre que mes collègues Rangers natifs du pays n'étaient pas des bras cassés et vous pouviez compter sur eux en cas de pétard.
Il y a-je le crains- peu d'espoir de revoir un jour ce film sur grand écran.. Donc, sur celui de la tv, les paysages africains superbes ne sortent pas comme ils le devraient, mais le trio d'acteurs est magnifique, particulièrement Ava Gardner, dont la beauté et les qualités d'actrice crèvent l'écran, au service d'une histoire assez convenue, mais qui a son charme, tandis que la vision de l'Afrique coloniale relève du document historique...
Un film qui m'aurait enchanté si j'avais pu le voir dans les années 50 : de l'exotisme, des bêtes sauvages, des sauvages bêtes, de jolis paysages, des baisers truqués et une histoire d'amour mièvre, avec des acteurs parmi les plus réputés ; Ava Gardner, Grace Kelly, Clark Gable... Qu'en reste-il aujourd'hui : une façon de jouer d'un autre temps, une vision néocolonialiste de l'Afrique, de la maltraitance animale, et une histoire d'amour mièvre, et le plaisir de se laisser aller à regarder tout ça avec des yeux d'enfant
John Ford quitte ses westerns américains pour filmer une étonnante comédie romantique sur le continent africain. En plus des paysages superbes livrées par les images, on trouve dans ce film une finesse d'écriture surprenante, bourrée d'allusions et d'ambiguités, le tout servi par un trio de légende Gable - Gardner - Kelly. Le travail de la couleur et des images est très bons, et on ressent un vrai plaisir dans cette aventure qui flirte avec le kitch sans jamais s'y vautrer.
Certainement pas un film inoubliable : l'histoire est sans relief réel, et seul la classe du trio d'acteurs parvient à nous sauver de l'ennui et à donner à ce film un petit intérêt...
Mogambo se révèle être un John Ford assez inhabituel mais finalement pas du tout désagréable, bien au contraire même. Il met en scène, dans un beau technicolor, un triangle amoureux, composé d'un chasseur, et de deux jeunes femmes, une Américaine et une Anglaise. L'écriture est plutôt intéressante, bien ficelée et en osmose avec l'ambiance assez sauvage que John Ford construit, sublimée par une belle reconstitution nous emmenant en plein coeur de cette époque colonialiste, avec de magnifiques paysages. La réussite vient aussi des interprétations, Clark Gable en tête, où ce dernier se révèle charismatique et cynique à souhait. Ava Gardner et Grace Kelly sont aussi magnifiques que talentueuses et font ressortir les divers aspects de leur personnage.
John Ford délaisse les plaines du Far-West pour la savane africaine et nous gratifie de quelques beaux panoramas et plans de la faune sauvage. On ne peut en dire autant de l’histoire de ce trio amoureux, qui m’est apparue longuette et bien fade. Seule la présence de grandes stars des années 50 m’a séduite dans ce classique : Ava Gardner est magnifiquement belle et se délecte de quelques répliques franches et drôles. Grace Kelly joue mollement une bourgeoise un peu nunuche tiraillée entre son mari et un séduisant Clark Gable en assez bonne forme. Un fantoche classique.
Un film assez peu important dans la filmographie de Ford mais très bien réalisé, classique mais efficace. Les acteurs sont excellents et c'est bien rythmé. De plus les décors sont sublimes.
Un guide de safaris hésite entre deux femmes, une aventurière et la compagne d'un lâche... Si ce long métrage ne provoque pas beaucoup d'enthousiasme, c'est évidemment, et en grande partie, à cause de sa banal histoire d'amour sur fond d'aventure. La mise en scène de John Ford n'est pas non plus digne de ce qu'a pût faire ce réalisateur des années auparavant, ce qui fait que l'ensemble se trouve être rapidement décevant. Mais fort heureusement, le film est doté d'un excellent casting, où l'on retrouve un Clark Gable ( qui tournera la même année dans "Ne me quitte jamais" avec une certaine Gene Tierney )bien impliqué dans le rôle du guide. Il est accompagné de deux des plus belles actrices de l'histoire du cinéma, à savoir une Grace Kelly bien touchante ( et qui obtiendra le Golden Globe de la meilleure actrice pour ce rôle ) et une super Ava Gardner qui possède ici un pesonnage bien drôle, ce qui donne beaucoup de légèreté au récit. A noter aussi des paysages d'une grande beauté et qui donne un peu de relief à ce film qui s'inscrit clairement comme étant un des moins réussi chez ce cinéaste.
Ce n'est pas réellement un projet fordien à l'origine, l'histoire doit beaucoup au scénariste John Lee Mahin. Ce dernier, un des meilleurs de l'époque (de "'Scarface" de Hawks à "Les Cavaliers" de Ford en passant par "Le Magidien d'Oz" de Fleming) est l'auteur du film "La Belle de Saïgon" (1932) de Victor Fleming, déjà avec Clark Gable dont "Mogambo" est le remake avoué et assumé. Le scénario jongle parfaitement entre la trame sentimentale et le paramètre exotique, un beau mixte entre le côté macho et les sentiments féminins. Sans être un très grand film John Ford réalise un trés beau film, un mélo exotique qui offre tout ce qu'on désire pour passer un beau moment de cinéma.
Excellent film sur le désir et la volonté incarné par une lutte entre une anglaise de la bonne société incapable de réfreiner sa sensualité dans un monde où la force animale règne et où les corps mâles se montrent et une américaine "de mauvaise vie" qui trouve dans ce monde sa rédemption spirituelle. Dans ce monde où l´Esprit se fait Chair et où la Chair se fait Esprit, le personnage interprété par Clark Gable devra surmonter l´épreuve qui apportera sens à sa vie...
Quelques maladresses que l´on peut noter : le champ/contre-champ entre les gorilles et les hommes où les hommes sont entourés de ficus caoutchouc (que l´on trouve chez les fleuristes et qui est une plante originaire d´Asie impossible à trouver à l´état naturel en Afrique). Le catastrophique montage du départ en bateau d´Ava Gardner au début du film où l´on voit les valises chargés dans le bateau puis Ava Gardner sur ces mêmes valises en attendant de monter sur le bateau.