Derniers Avis : 24H Limit - Page 8

«24 hours to live» est donc une co-production sud-africaine et hong-kongaise (autre lieu de tournage pas cher et comptant nombre de techniciens compétents itou) et ça se voit assez vite vu la prédominance du personnage de le fliquette d'Interpol dans l'histoire. Car oui, Ehan Hawke a beau avoir son nom en gros sur l'affiche, il n'est pas le seul héros du film. Un film qui obéit à une mode récente, à savoir aller chercher un comédien un peu oublié et le mettre dans un film d'action qui lui permettra de mettre en avant son charisme et son talent au sein d'une histoire pas trop compliquée et toute entière tournée vers le spectacle physique. Autre effet de mode assez récent, confier la réalisation à un ancien cascadeur, ce qui permettra à ce dernier de mettre en avant les prouesses physiques de ses pairs. Brian Smrz (et non, je n'ai pas oublié de mettre des voyelles en tapant son nom) est un vieux routier d'Hollywood, ancien cascadeur donc sur de nombreuses grosses productions, devenus ensuite fort logiquement réalisateur de 2nde équipe sur de nombreuses grosses productions (notamment la saga X-Men et plusieurs films signés par John Woo lors de son passage aux USA), qui signe là son 2ème film après un autre DtV de 2008 avec Cuba Gooding Jr et Ray Liotta, intitulé «Hero wanted». Cela implique un talent limité au niveau mise en scène mais au moins, ça vaut toujours mieux que certains tâcherons désignés par Seagal, Lundgren, Van Damme et autres Wesley Snipes pour leurs DtV fauchés des années 2000. Car oui, Smrz s'en tire pas trop mal, proposant quelques cadrages efficaces, proposant un découpage parfois intelligent, avec des plans étirés et une scénographie de l'action assez convaincante. Quant aux cascadeurs, ce sont vraiment les héros du film, avec quelques moments de gloire rien qu'à eux et quelques belles pirouettes qui font mal à voir. Autre bon point, c'est son final, à la fois incroyablement barbare mais aussi riche en plans iconiques, avec quelques contre-plongées efficaces, des passages spectaculaires et des lumières plutôt chouettes. Il serait hypocrite d'être aussi indulgent avec le scénario, intéressant toutefois, qui nous propose un personnage principal au bout du rouleau, campé avec talent par un Ethan Hawke un peu moins à son aise dans les scènes d'action plus physiques (il n'a d'ailleurs aucune scène de combat à mains nues). L'intrigue est bien troussée, narrée avec soin, le pitch est bien sûr complètement invraisemblable mais se déroule dans un univers palpable, développant un propos pas forcément stupide. Il y a deux ou trois réserves à faire concernant le dernier acte, avec des rebondissements pas forcément utiles. Les acteurs sont plutôt bons, en font des caisses dans le mode badass en ne desserrant jamais les mâchoires, s'enfilant des litres d'alcool tout en discutant avec des voix bien graves. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Des Gun-fight et du sang, voilà le topo. Ça n'irait pas plus loin, si certaines séquences ne relevaient pas sans cesse son intérêt. Dans l'esprit d'un Crank mais moins désinvolte, d'un John Wick plus trash et d'un Time Out plus utile. Sec et Brutal. Badass. On prend.

Vu et revu, ce film se révèle être un petit thriller de série B derrière son prétexte d'anticipation (ramener un mort à la vie, trop peu ou mal exploité) Malgré un Ethan Hawke toujours aussi charismatique, les poncifs de rédemption, culpabilité,etc... ne sont qu'une énième resucée sans saveur.

Plutôt un thriller d'anticipation. Outre les scènes totalement improbables, un repère de temps (important) très décousu, un peu de morale et des moyens, l'ensemble pêche à beaucoup de niveau. Typé à l'américaine des année '80, ce sont des films qui peine à passer aujourd'hui. De l'action pour de l'action ... mouais ! Surtout le coté science fiction finit de tuer le film. 2/5 !!! (pas plus).

Du Time out avec du 24 heures chrono ! Par les producteurs de John Wick, 24H Limit est un film d'action assez décevant en voulant tout montrer dans sa bande annonce... Il y a donc moins de surprise vu qu'on sait exactement ce qui va se passer ! On parle d'un tueur professionnel qui est ramené d'entre les morts se voit offrir 24 heures pour se venger... Quand on lit le synopsis, on pense au film de science-fiction Time out de Andrew Niccol mais aussi à la célèbre série 24 heures chrono des créateurs Joel Surnow et Robert Cochran. Ces deux exemples forment 24H Limit ! Le charme n'opère pas vraiment puisque spoiler: le récit arrive bien trop tardivement et peine à captiver, pour cause de plusieurs dialogues longuets...
Et puis les 24 heures de cet anti-héros est clairement spoiler: sous-exploité !
Le spectateur spoiler: ne ressent pas la tension
qu'il espérait avoir. Ça manque pas mal de punch, de spoiler: suspense
et surtout de caractère ! Ce qui reste étonnant dans le long-métrage de Brian Smrz est que spoiler: l'émotion
occupe une place importante dans l'histoire (sur spoiler: la relation entre la victime et le tueur ;
même sur spoiler: sa finale,
tirée par les cheveux). Pour un film du genre, il faut des scènes d'action et 24H Limit livre quand même la marchandise. Elles sont relativement efficaces, filmées un peu comme à la John Wick mais la violence s'avère moins jouissive comparé à son prédécesseur. Des personnages caricaturaux (Xu Qing, Rutger Hauer) avec de piètres méchants (dont Liam Cunningham) faisant pire que Jack Reacher : Never Go Back... Seul la présence de Ehan Hawke au casting se veut appréciable. L'acteur de Training Day fait son possible pour sauver les meubles. Enfin, 24H Limit est un film d'action certes divertissant mais qui ne possède pas assez d'impact afin que le public soit réellement séduit. On a vu mieux de nos jours... Se laisse regarder, malgré tout !

La traduction du synopsis est mauvaise, car cela spoile le film alors que dans celui en anglais, il est simplement question d'une seconde chance sans que la nature soit précisée... C'est dommage, car ce rebondissement est inattendu et lorsque le moment arrive, on pense à tout autre chose pour expliquer cette nouvelle chance. "24 Hours to Live" raconte donc l'histoire d'un tueur, meurtri par la mort de sa femme et son fils, qui accepte un dernier contrat qui tourne mal et qui ne lui laisse que 24 heures à vivre. L'histoire malgré cette petite particularité n'a pas grand intérêt... Le réalisateur force trop avec l'aspect dramatique de l'histoire avec pas mal de flashbacks et des hallucinations. Travis passe son temps à se morfondre ce qui à la longue est vraiment lassant surtout que cela n'apporte rien à l'histoire. Si on fait abstraction des défauts de l'histoire notamment les enjeux qui ne sont jamais développés et qui ne sont donc que des prétextes, le film est pas mal, et même plutôt divertissant grâce à un rythme soutenu, des scènes d'action efficaces et un Ethan Hawke qui tient la baraque. En fait, c'est comme souvent avec les séries B ou DTV, c'est un divertissement sympathique, mais pas inoubliable.