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Votre avis sur Diego Maradona ?
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Très bon documentaire, qui donne un côté très touchant au Pibe de Oro et qui met en lumière ce génie du football
Diego is the best .. doc tres intéressant avec des images inédites. J ai tellement vu des reportages et docs sur diego ..je classe celui la au top de la liste
Yves G.
Diego Maradona est peut-être le plus grand joueur de football de tous les temps. Sa gloire fut aussi grande dans les années quatre-vingt que sa déchéance sordide sur fond de cocaïne et d’obésité morbide dix ans plus tard.
À partir d’images inédites et des interviews du footballeur et de ses proches, le documentariste britannique Asif Kapadia retrace la vie de Diego Maradona.
Emir Kustirica, double Palme d’Or et grand amateur de ballon rond, avait déjà consacré au footballeur un documentaire en 2008. Son "Maradona par Kusturica" en disait plus sur son réalisateur que sur son sujet : il s’intéressait égocentriquement plus au fan qu’au footballeur.
La facture de "Diego Maradona" est plus classique, qui reprend les recettes déjà utilisées pour raconter la vie d’Ayrton Senna ("Senna") et de Amy Winehouse ("Amy").
Manifestement, Asif Kapadia ne brille pas par son imagination à concevoir les titres de ses films. Mais il se cache derrière celui-ci une thèse. Diego Maradona était un peu Dr Jekyll et Mr Hyde. Diego = le gentil gamin d’un bidonville portègne, timide et charmant, dernier fils d’une fratrie de quatre sœurs aînées. Maradona = le jet-setter frivole, l’amant domjuanesque, le tricheur, le drogué. Bref, vous l’aurez compris, le documentaire d’Asif Kapadia explore la double face d’une personnalité guettée par la schizophrénie.
Asif Kapadfia se concentre sur les sept années que Maradona a passées à Naples. Quand il y arrive en 1984, après un passage raté au FC Barcelona, le club est au bord de la relégation. La ville, gangrenée par la corruption, souffre de sa mauvaise réputation.
Maradona va vite en devenir la coqueluche. Grâce à lui, Naples sera sacrée deux fois champion d’Italie en 1987 et en 1990 et décrochera même la coupe de l’UEFA. Entretemps Maradona est entré dans la légende en remportant, sous le maillot national, la Coupe du monde au Mexique en 1986 – grâce notamment à un but contestable face à l’Angleterre en quart de finale. En 1990, le Mondial se déroule en Italie et la demi-finale oppose la Squadra Azzura et l’Albiceleste au stade San Paulo de Naples. Dilemme cornélien pour le public (qui de Maradona ou de l’équipe nationale doit-il soutenir ?) et pour Maradona lui-même (perdre, c’est s’attirer les foudres de l’Argentine, gagner, c’est s’attirer celles de l’Italie). J’avais oublié l’issue de cette demi-finale et laisse à ceux qui iront voir le documentaire – ou qui ont plus de mémoire que moi – le plaisir de la (re)découvrir.
À partir d’images inédites et des interviews du footballeur et de ses proches, le documentariste britannique Asif Kapadia retrace la vie de Diego Maradona.
Emir Kustirica, double Palme d’Or et grand amateur de ballon rond, avait déjà consacré au footballeur un documentaire en 2008. Son "Maradona par Kusturica" en disait plus sur son réalisateur que sur son sujet : il s’intéressait égocentriquement plus au fan qu’au footballeur.
La facture de "Diego Maradona" est plus classique, qui reprend les recettes déjà utilisées pour raconter la vie d’Ayrton Senna ("Senna") et de Amy Winehouse ("Amy").
Manifestement, Asif Kapadia ne brille pas par son imagination à concevoir les titres de ses films. Mais il se cache derrière celui-ci une thèse. Diego Maradona était un peu Dr Jekyll et Mr Hyde. Diego = le gentil gamin d’un bidonville portègne, timide et charmant, dernier fils d’une fratrie de quatre sœurs aînées. Maradona = le jet-setter frivole, l’amant domjuanesque, le tricheur, le drogué. Bref, vous l’aurez compris, le documentaire d’Asif Kapadia explore la double face d’une personnalité guettée par la schizophrénie.
Asif Kapadfia se concentre sur les sept années que Maradona a passées à Naples. Quand il y arrive en 1984, après un passage raté au FC Barcelona, le club est au bord de la relégation. La ville, gangrenée par la corruption, souffre de sa mauvaise réputation.
Maradona va vite en devenir la coqueluche. Grâce à lui, Naples sera sacrée deux fois champion d’Italie en 1987 et en 1990 et décrochera même la coupe de l’UEFA. Entretemps Maradona est entré dans la légende en remportant, sous le maillot national, la Coupe du monde au Mexique en 1986 – grâce notamment à un but contestable face à l’Angleterre en quart de finale. En 1990, le Mondial se déroule en Italie et la demi-finale oppose la Squadra Azzura et l’Albiceleste au stade San Paulo de Naples. Dilemme cornélien pour le public (qui de Maradona ou de l’équipe nationale doit-il soutenir ?) et pour Maradona lui-même (perdre, c’est s’attirer les foudres de l’Argentine, gagner, c’est s’attirer celles de l’Italie). J’avais oublié l’issue de cette demi-finale et laisse à ceux qui iront voir le documentaire – ou qui ont plus de mémoire que moi – le plaisir de la (re)découvrir.
Un excellent documentaire contenant des images encore inédites, telles que des soirées organisées par la mafia et qui ont été filmées en toute tranquillité. Le film comporte aussi pas mal d'images issues de l'enfance de Diego. Félicitations au réalisateur pour le travail de fourmi qu'il a dû réaliser afin de recueillir ces images. Du reste, la vie à Naples de l'Argentin est bien racontée, et passionnante, même pour ceux qui n'aiment pas le football. A conseiller!
Très beau film documentaire, qui retrace bien la romance complexe du petit génie Argentin à Naples. Très bon choix de n'avoir rassemblé que des images d'archives, cela offre un sentiment d'authenticité que les biopics classiques ne retranscrivent pas aussi bien. Par-exemple, même avec une très bonne mise en scène, il aurait été difficile de retranscrire aussi bien l'ivresse collective qui a envahie la ville de Naples pendant plusieurs années, le spectateur n'y aurait pas cru de la même façon. Un aspect très réussi du film fut la manière dont a été démontrée brillamment la relation entre "Dieu" et le "peuple", le contraste saisissant avec lequel Maradona fut d'abord adulé au-delà du raisonnable, puis souillé tel un meurtrier par le peuple Italien.
Toutefois, je pense que le film semblera un peu trop long pour ceux qui ne sont pas plus passionnés que ça par le football. Cela manque parfois un peu de rythme, je ne me suis pas ennuyé mais j'ai trouvé que certains sujets étaient parfois traités de façon inégale.
Il n'empêche que j'ai senti mes poils se hérisser à plusieurs reprises durant le film. Sa main de Dieu face à l'Angleterre, son tir-au-but tragique face aux Italiens,... J'ai aimé les moments d'immersion dans les matchs, où on pouvait voyait le jeu se dérouler sous nos yeux pendant quelques instants, avant d'entendre le bruit des filets transpercés, suivis de façon inexorable par le rugissement de la foule hystérique. Même sans musique, le spectateur était captivé par ces quelques instants de jeu.
Le gros point fort du film est le regard du spectateur sur Diego Maradona qui évolue tout au long du film, et c'est ce qui fait que ce film a parfaitement réussi son pari. C'est même assez amusant de voir qu'on qualifie Diego Maradona de "Dieu", alors qu'un côté profondément humain ressort de sa personnalité tout au long du film. Maradona était certes un génie du ballon rond, avec une telle aura qu'il fut élevé au rang d'entité divine par ses adeptes/supporters, il n'empêche que comme n'importe quel mortel, Diego possédait certaines faiblesses, du vice, de l'humanité, le rendant profondément touchant. Diego Maradona a réussi à la fois à être un rebelle, un héros, un tricheur, mais son plus grand exploit a été de se faire passer pour un Dieu alors qu'il était plus humain que quiconque sur Terre.
Toutefois, je pense que le film semblera un peu trop long pour ceux qui ne sont pas plus passionnés que ça par le football. Cela manque parfois un peu de rythme, je ne me suis pas ennuyé mais j'ai trouvé que certains sujets étaient parfois traités de façon inégale.
Il n'empêche que j'ai senti mes poils se hérisser à plusieurs reprises durant le film. Sa main de Dieu face à l'Angleterre, son tir-au-but tragique face aux Italiens,... J'ai aimé les moments d'immersion dans les matchs, où on pouvait voyait le jeu se dérouler sous nos yeux pendant quelques instants, avant d'entendre le bruit des filets transpercés, suivis de façon inexorable par le rugissement de la foule hystérique. Même sans musique, le spectateur était captivé par ces quelques instants de jeu.
Le gros point fort du film est le regard du spectateur sur Diego Maradona qui évolue tout au long du film, et c'est ce qui fait que ce film a parfaitement réussi son pari. C'est même assez amusant de voir qu'on qualifie Diego Maradona de "Dieu", alors qu'un côté profondément humain ressort de sa personnalité tout au long du film. Maradona était certes un génie du ballon rond, avec une telle aura qu'il fut élevé au rang d'entité divine par ses adeptes/supporters, il n'empêche que comme n'importe quel mortel, Diego possédait certaines faiblesses, du vice, de l'humanité, le rendant profondément touchant. Diego Maradona a réussi à la fois à être un rebelle, un héros, un tricheur, mais son plus grand exploit a été de se faire passer pour un Dieu alors qu'il était plus humain que quiconque sur Terre.
Un des meilleurs documentalistes du moment. Que des images d'archives, pas de plans micro cravate avec des types contents de se montrer et de témoigner, un montage sonore percutant, des musiques accompagnantes appropriées, une narration fouillée, et des axes narratifs mis en valeur comme dans un vrai bon film...Ce réalisateur avait fait Sena, un régal, Amy aussi, tout aussi efficace et ça fait du bien de voir des choses faites avec talent, loin de ces films didactiques, maladroits, et soporifiques à mourir...
Pas indispensable - on n'apprend pas grand chose si on est un peu informé sur le sujet - , mais certaines images sont intéressantes, avec par exemple l'arrivée de Maradona à Naples accueilli comme un dieu.
Même en ayant vu le film de Kusturiza, on apprend quand même des choses.
Surtout le film permet d'assister à la dualité d'un génie.. si fragile !
Surtout le film permet d'assister à la dualité d'un génie.. si fragile !
Ce documentaire montre un Maradona plutôt perdu, dépassé par sa notoriété. Sur l'histoire du football, on en apprend peu, mais beaucoup plus sur la personne ; le film nous permet de comprendre davantage Maradona, de cerner ses fragilités, et l'engrenage dans lequel il est tombé progressivement. Au fond il demeure fidèle à son milieu d'origine : les quartiers pauvres de Buonos Aires, ce qui le rend en définitive plutôt touchant, et donc loin de l'image qu'on pourrait avoir de lui.
Pour nous donner à n'en plus finir des remakes, des suites, des films de superhéros, on peut dire que soit le cinéma manque aujourd'hui cruellement d'imagination, soit toutes les histoires ont déjà été racontées, soit peut-être les deux à la fois. Signe des temps, certains cinéastes se tournent vers le biopic ou le documentaire, espérant, en puisant dans le réel, faire jaillir le romanesque. C'est le cas d'Asif Kapadia, comme ce fut le cas de Kevin McDonald ("Whitney") ou encore, depuis longtemps, celui de Frederick Wiseman (avec une technique et un style toutefois radicalement différents) avec le récent et remarquable "Montrovia, Indiana". Asif Kapadia utilise avec bonheur la même méthode que sur "Senna" et "Amy" :Vif intérêt et importance accordés au personnage principal objet du documentaire ainsi qu'au contexte, à l'époque. Un bon documentariste comme Kapadia aime profondément l'objet de son étude et cela se sent.
Un film sans superbe qui montre bien la vie de ceux footballeur et ont apprends des choses mais sans plus
Le film sur diego maradona, genie du football. J ai bien aimé le film essentiellement composé d images d archive . On voit la vie de diego, ses hauts ses bas.l idolatrie du public, la haine envers lui, ses addictions ... c est une réussite.
Quand ma femme dit autour d’elle qu’elle est allée voir ce film, bien des interrogations naissent sur son degré de soumission à mes propositions, d’autant plus qu’elle ne s’est pas ennuyée.
Illustration une fois de plus du football comme révélateur social, autour d’une dramaturgie qui voit l’enfant des bidonvilles accéder à la sainteté alors qu’à Rome « la roche Tarpéienne » d'où les condamnés à mort étaient jetés dans le vide est toujours aussi « près du Capitole ».
L’Argentin a fait le bonheur de Naples pendant 7 ans, il sera banni.
Comment un joueur peut sublimer une équipe, comment Naples a gagné bien plus qu’un scudetto (l’écusson pour le vainqueur du championnat).
Le match Argentine-Angleterre qui a racheté l’humiliation de la guerre des Malouines, fait succéder le mal et le bien : un but de tricheur marqué de « la main de Dieu », suivi d’une chevauchée mythique pour ceux qui savent apprécier la grâce.
Je prétendais connaître « El Pibe de Oro », « Le gamin en or », mais bien des images sont inédites et le montage met parfaitement en évidence la puissance de la foule qui peut galvaniser ou étouffer. Quand les joueurs chantent : « les journalistes sont de girouettes », ils ont bien raison, même s’ils ne sont pas seuls à jouer de la déplorable succession :
« je lèche, je lâche, je lynche ».
Illustration une fois de plus du football comme révélateur social, autour d’une dramaturgie qui voit l’enfant des bidonvilles accéder à la sainteté alors qu’à Rome « la roche Tarpéienne » d'où les condamnés à mort étaient jetés dans le vide est toujours aussi « près du Capitole ».
L’Argentin a fait le bonheur de Naples pendant 7 ans, il sera banni.
Comment un joueur peut sublimer une équipe, comment Naples a gagné bien plus qu’un scudetto (l’écusson pour le vainqueur du championnat).
Le match Argentine-Angleterre qui a racheté l’humiliation de la guerre des Malouines, fait succéder le mal et le bien : un but de tricheur marqué de « la main de Dieu », suivi d’une chevauchée mythique pour ceux qui savent apprécier la grâce.
Je prétendais connaître « El Pibe de Oro », « Le gamin en or », mais bien des images sont inédites et le montage met parfaitement en évidence la puissance de la foule qui peut galvaniser ou étouffer. Quand les joueurs chantent : « les journalistes sont de girouettes », ils ont bien raison, même s’ils ne sont pas seuls à jouer de la déplorable succession :
« je lèche, je lâche, je lynche ».
Très solide, composé uniquement de vidéos astucieusement assemblées. La patte du réalisateur, toujours aussi bon. Une réussite aux yeux de la non fan de foot et non connaisseuse du sujet que je suis !
Maradona restera un personnage à pars. Il a une histoire, une vie atypique. Un documentaire à mettre les larmes au yeux.
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