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    Detroit
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    363 critiques spectateurs

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    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    La réalisatrice Kathryn Bigelow dépeint de façon poignante l'atmosphère des quartiers de Détroit dan une Amérique des années 60 de la haine raciale envers les noirs !! Lé début du film est filmé de façon descriptive les émeutes de la communauté Afro-Américaine et les altercations avec la police et les militaires , le pillage des magasins, des cailloux jetés sur les forces de l'ordre. Puis l'histoire commence avec des personnages dispersés, deux chanteurs noirs en quète de succès annulant un concert et dispersés dans les émeutes, un vigile évitant les matraquages dans le magasin ou il travaille, un policier raciste envers les noirs qui camouffle une bavure. Ces personnages vont se croiser au même moment dans un motel avec deux femmes blanches et des délinquants qui font une farce aux forces de l'ordre en tirant des balles à blanc ce qui va ètre fatale durant les 3/4 du film avec des policiers corrompus faisant une enquète musclée entre meurtres et camouflages. Ce long métrage est fait comme un coup de poing reçu au ventre avec des moments intenses qui donne la rage. Kathryn Bigelow restitue le climat de l'Amérique des années 60 sur la haine raciale peut ètre pour lever un débat aujourd'hui avec la politique de Donald Trump. Les acteurs sot excellents, la mise en scène maitrisée, je le recommande.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2018
    Adepte des films coup-de-poing et des sujets qui fâchent (mais pas suffisamment pour faire fuir les bailleurs de fonds) Kathryn Bigelow récidive sans complexe avec ‘Detroit’. La première demi-heure du film est clairement ce qu’il y a de mieux à en tirer : les émeutes raciales de juillet 1967 à Detroit, comme si vous étiez. Caméra à l’épaule, dans un style nerveux à la Paul Greengrass, Bigelow multiplie les approches sur le vif, les instantanés sur des micro-événements concordants afin d’établir un climat d’ensemble, qui fait parfaitement ressortir la tension larvée qui régnait entre la population noire et les forces de police majoritairement blanches dans cette métropole jusque là considérée comme un modèle de cohabitation harmonieuse entre les communautés, de sorte qu’il suffira d’une simple perquisition dans un bar clandestin pour mettre le feu aux poudres et plonger la ville dans une orgie de destructions et de pillages durant plusieurs jours. Revenu à un format plus didactique et mémoriel, ‘Detroit’ se concentre ensuite sur les faits précis qui se déroulèrent à l’Algiers motel, où des membres de la police et de la garde nationale passèrent leur nerfs sur une dizaine de jeunes noirs et sur deux blanches, allant jusqu’à tuer trois d’entre eux au cours de leurs tentatives de leur faire avouer une possession d’arme qui n’existait pas, et se termine sur les conséquences judiciaires, ou plutôt l’absence de conséquences judiciaires, de ce triple lynchage commis par les forces de l’ordre. Bigelow a conscience de marcher sur des oeufs : il lui fut reproché - par des journalistes blancs, ceci dit ! - de ne pas avoir la “bonne couleur� pour évoquer ce pan de l’histoire afro-américaine. Tout en évitant toute lecture trop binaire de l’événement (tous les flics ne sont pas des pourris, tous les Noirs ne sont pas des victimes) la réalisatrice fait ce qu’elle peut pour montrer que ce fait divers n’avait rien d’une bavure isolée mais était la conséquence logique d’un système où la ségrégation raciale était d’autant plus exacerbée qu’elle était tue et officiellement inexistante. Visuellement, Bigelow étire le martyr du groupe de suspects, interrogés, frappés, soumis à des jeux pervers dans le but de leur faire avouer des crimes qu’ils n’ont pas commis jusqu’à la limite du soutenable mais pas au-delà : il s’agit avant tout de faire ressentir au spectateur l’impuissance de ces jeunes gens, de simples musiciens qui rentraient chez eux, face à l’arbitraire de policiers motivés par bien autre chose que de faire respecter la loi, comme on le découvre grâce à un travail de caractérisation progressif des personnages mené à la perfection, et dont ressort la figure passionnante de Melvin Dismukes, vigile noir coincé entre ses obligations professionnelles et sa juste analyse des excès auxquels se livre la police, que son impossibilité à choisir un camp conduira à être rejeté par les deux camps. Bien entendu, autant on est impressionné par la reconstitution fiévreuse d’une atmosphère de guérilla urbaine, autant on se retrouve quand même ici dans un schéma plus prévisible qui, à l’instar de ‘12 years a slave’ ou même ‘La liste de Schindler’ peut poser la question de la représentation graphique de la violence en guise d’électrochoc. Reste que si, passé la première demi-heure, le film cesse d’être un reportage de guerre, se pose et s’inscrit dans la tradition, version âpre tout de même, de classicisme mémoriel du cinéma américain, avec sa sortie involontairement calée entre l’émergence du mouvement ‘Black lives matter’ et l’élection à la présidence d’un homme qui aurait tendance à encourager des comportements identiques à ceux dénoncés dans le film, ‘Detroit’ n’aurait pas pu sortir à un meilleur moment...
    DimDim72
    DimDim72

    6 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2018
    Un film réussi qui reconstitue les émeutes raciales à Détroit en 1967. Il montre avec sobriété et réalisme, à l'échelle d'un hôtel, les causes des émeutes de 1967 et l'état de la société américaine de l'époque. Le film évite le piège du militantisme et de la mièvrerie, ce qui n'est pas évident sur ce genre de sujets. Pour autant, les évènements sont montrés par le petit bout de la lorgnette.
    Les acteurs sont jeunes et jouent bien. Et le tout est très bien filmé : on se sent plongés au milieu de l'action.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Redécouverte du cinéma de Kathryn Bigelow bien longtemps après Point Break et découverte personnelle d'un pan d'histoire de ce motel Algiers pendant les émeutes de 1967 de Detroit qui méritent effectivement une publicité fusse t'elle tardive, tant cette histoire est atroce et non relatée dans les livres d'histoire.

    spoiler: j'ai beaucoup aimé: l'introduction en peinture animée et la mise en perspective de la tension raciale qui installe le climat pour mieux appréhender la seconde partie (le motel notamment). J'ai moins aimé le traitement de la (in) justice, la scène des tribunaux et des interrogatoires policiers, les écueils non évités d'une ambivalence blanc/noir, policier/civil, le rôle du personnage un peu trop 'héros" de Dismukes (John Boyega), le coté grand méchant de Krauss (Will Poulter) que l'on doit détester (même si son jeu est absolument juste) et celui qu'on doit aimer pour sa moralité Larry (Algee Smith) une scène: l'annonce téléphonique de la mort de Jacob Latimore à son père, incrédule et ponctuée par la mère de ce dernier


    La camera est nerveuse, la photo, le grain nous plonge bien dans l'ambiance de ces années soixante mêlant parfois des archives, des lumières, des détails décors ou des mise en perspective (tv, néons de motel, vêtement, coupes de cheveu, moustaches & autres favoris...)
    Le détour sur le monde de la Motown, du casting qui dessine aussi sa dualité (musique noire pour les blanc) est un autre fil intéressant du scénario qui allège un peu le pathos général de l'histoire en apportant un vrai éclairage sur cette période, cette ville de Détroit. A noter d'ailleurs l'existence d'un groupe post-Punk-Gospel Algiers qui donne aussi un autre écho à cette histoire.

    Résultat plutôt convaincant d'un point de vue esthétique, bien documenté coté scénario et vraiment saisissant en termes d'ambiance, de rythme... Un petit regret sur cette ambivalence déjà évoquée un peu trop caricaturale et naïve à mon goût. Mais par contre la redécouverte d'une grande cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    Avec des images d’archive par cette introduction marquante qui est pas mal, l’époque des émeutes raciales aux États Unis est un sujet fort intéressant, l’impunité des flics racistes fut scandaleuse, des jurés blancs défendant les leurs ne peut être qu’une injuste verdict, en plus d’autre facteur aggravant comme la corruption. L’approche de la fin annonce un message ciblé, ce n’est qu’une interprétation de la situation d’un point de vue, il ne manquerait plus que de la pertinence pour la réalisation.
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2018
    Alors que “Detroit“ démarre chaudement sur fond d’émeutes raciales dans la ville éponyme, K.Bigelow donne le ton dès les premières images. En introduisant plusieurs personnages évoluant dans une étouffante atmosphère, filmée à l’épaule ou retranscrite à base d’archives, “Detroit“ joue la carte du réalisme cru en exposant le contexte global insurrectionnel, et oscille en zoomant sur ses personnages plongés malgré eux dans ce contexte de ségrégation implacable. Puis l’intrigue se resserre et se concentre dans un motel, le film-chorale se transforme en huis-clos infernal où les personnages comme les spectateurs n’en sortiront pas indemnes. Il n’y a aucun misérabilisme dans le traitement sans concession des évènements relatés par K.Bigelow. La réalisatrice impose un rythme, des cadrages, des images chocs, et instaure un climat asphyxiant nauséabond accentué par la véracité des faits mais « romancés » intelligemment pour éviter l’aspect documentaire et en faire une véritable fiction qui bouscule et dérange. Entre les comédiens qui reçoivent les coups, comme ceux qui les donnent, le casting impressionne, et W.Poulter décroche un rôle de méchant qui marquera longtemps les esprits. K.Bigelow boxe à nouveau dans la cour des grands réalisateurs de ces 20 dernières années, “Detroit“ est d’autant plus percutant que sa réalisatrice donne ses coups sans gants, sans far et sans paillettes, avec suffisamment de recul pour en faire un film lucide et poignant, dont les résonances restent actuelles. “Detroit“ est sans détour, l’uppercut est fatal.
    Serpiko77
    Serpiko77

    57 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2018
    Un film choc, dérangeant, essentiel. et malheureusement d'une certaine façon toujours d'actualité. La très talentueuse réalisatrice Kathryn Bigelow reconstitue cette nuit d'horreur à la perfection, à mi-chemin entre reportage et film d'horreur, l'impression d'être nous même oppressé est bien réelle.
    20centP
    20centP

    14 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2018
    Detroit de K.Bigelow s’inscrit dans la lignée des précédents films de la talentueuse réalisatrice sans toutefois parvenir à la même intensité. Tout en montrant les facettes de la violence américaine, le film étire davantage son sujet. Plusieurs scènes sont très fortes mais l’ensemble des scènes a l’intérieur de l’hôtel représentent 2/3 du film
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Histoire que je ne connaissais pas, donc film culturel , mais avant tout beaucoup de suspens et d’injustice. J’ai aussi aimé rester jusqu’au bout pour voir les têtes des vrai personnages.
    julien F.
    julien F.

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Bon film un peu long je trouve
    La scène dans l’hôtel dure un peu trop longtemps
    Mais l’histoire prend au tripes et l’on est impatient de connaîtres la fin
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2018
    L'histoire est tachée de sang, effrayante, historique. Elle décrit bien l'état d'esprit des États-Unis. Violence est leur chose. Ils ne changent pas beaucoup. Meilleur que Alien, car vrai.
    Olivier Ferry
    Olivier Ferry

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2018
    Révoltant, Ecoeurant, Bouleversant, Important, Nécessaire, Révoltant, révoltant, révoltant...
    Les phrases me manquent mais ce sont vraiment les sensations qui m'ont parcourues devant ce film. Kathryn Bigelow a opté pour une mise en scène particulèrement immersive où la violence policière et l'injustice frappe le spectateur de plein fouet, difficile de croire que de tel fait ce soit déroulé il y a si peu de temps dans un pays sensé être démocratique.
    bsalvert
    bsalvert

    402 abonnés 3 574 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mai 2018
    l'histoire d'un fait divers durant la révolte dans la ville de Detroit. Le contexte que nous découvrons est à peine effleuré pour plonger le spectateur dans le vif du sujet : l'injustice et le racisme.
    PLV : retour au siècle dernier
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2018
    Des scènes d'émeutes et de pillage, un interrogatoire musclé, et violent et surtout beaucoup trop qui n'amène rien au film, j'adore vraiment K. Bigelow mais là tout ce fatras n'amène réellement rien de constructible....
    videoman29
    videoman29

    241 abonnés 1 831 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2018
    Après « Zero dark thirty » et « Démineurs », la réalisatrice Américaine Kathryn Bigelow place une nouvelle fois son pays face à ses responsabilités historiques et sociales. Elle décide pour cela de s'attaquer à la discrimination raciale et plus particulièrement aux événements qui ont ensanglanté la ville de Détroit en 1967. Comme à son habitude, elle s'appuie sur un scénario puissant et très bien documenté pour nous embarquer au cœur des émeutes raciales qui s'y sont déroulées et de la répression sans pitié, voire criminelle, opposée par les forces de police. Son film est extrêmement réaliste et la scène du Motel est d'une telle cruauté qu'on n'en sort pas indemne... D'autant qu'elle dure de très longues minutes (interminables!) qui laissent tout le temps nécessaire au spectateur pour s'identifier aux pauvres victimes. L'autre grande force du film vient de la qualité de son interprétation et là, aucune discrimination possible... Tous les acteurs, qu'ils soient noirs ou blancs, rivalisent de virtuosité pour imprégner à leur personnage la dimension dramatique qu'inspire le sujet. Résultat, il est impossible de décrocher un seul instant, malgré la durée marathon de cette œuvre forte qui laisse tout de même un goût particulièrement amer. A voir, pour se souvenir et méditer car le problème est encore loin d'être réglé !
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