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Un visiteur
3,0
Publiée le 8 janvier 2019
Eh bien pour moi les scènes de violence etaient litteralement too much, j'ai du arrêter au milieu du film.
Il y a deux choses: j'ai déjà été violentée par la police, mais dans Detroit ça m'a rappelé la Gestapo en plus sauvage, et en plus, j'ai un enfant de couleur, sorry faut pas exagérer.
Je pense qu'une polémique était justifié, les hommes ne sont pas noirs ou blancs, je parle dans le sens moral, pas de la peau. Trop extreme, ça manque de nuances. Le blanc là est trop noir moralement parlant, c'est du sadisme, et les noirs des agneaux, alors qu'ils reviennent du Vietnam, quelque part c'est une peinture pour moi trop extrême.
Les blacks des Etats Unis ont fait plus de chemin que par exemple les Amerindiens, et on doit leur féliciter. C'est eux qui ont le plus enrichi la culture "blanche", par exemple et surtout la musique. Les doux moutons bien effrayées ont fait leur exit.
Oui j'ai aimé oui je ne loupe aucun film de cette réalisatrice de talent... Cependant j'ai à noté quelques bémols. : ce serait le début du film un peu lent on ne sait pas où on va. Ensuite la scène dans le motel d'une intensité magnifique mais elle dure bcp trop longtemps du coup on se lasse... Sinon à part ça je conseille je trouve le sujet intéressant et je ne connaissais personnellement les émeutes de detroit. Je recommande mais aurait pu être mieux sans cette longueur
Attention film coup de poing ! Le film est divisé en trois parties, la meilleure restant la centrale (l'arrestation puis la torture dans un hôtel américain entre des flics et des jeunes blacks en 1967) mais la plus insoutenable aussi. Les acteurs sont tous très bons sans exception sans doute car ils bénéficient tous de rôle profond et de personnages à qui cet événement tragique va les changer à jamais. Et la mise en scène perpétuellement en mouvement traduit ce monde en déséquilibre et dans une instabilité constante. Bref ce film est très bon !!
Encore une histoire vraie qui donne froid dans le dos et qui fait réfléchir...souhaitons que de telles atrocités ne se reproduisent plus jamais...que de vies sacrifiées...
Percutant, malaisant, révoltant, Kathryn Bigelow signe un drame historique aux allures de terreur, ficelé au possible, interprété à la perfection. Une claque presque dérangeante vu ce qu'elle représente aux Etats-Unis, dans un contexte toujours d'actualité en terme de ségrégation.
'Detroit' est un film choc et nécessaire, qui ne peut pas laisser insensible. Néanmoins, je suis partagé quant à la complaisance morbide dont Bigelow semble parfois faire preuve, au point d'évoquer un peu 'Get Out' - ce qui ne serait pas un problème si le film ne prétendait pas à une certaine véracité historique.
Ce qui est le plus frappant avec Detroit c’est la leçon de mise en scène qu’il représente avec la maestria de Kathryn Bigelow à ce niveau. Je n’ai pas suffisamment de connaissances sur ces émeutes de Detroit pour donner mon point de vue sur la justesse de la reconstitution, mais on a à l’évidence une volonté de mettre lumière des faits ayant eu lieu il y a cinquante et qui ressemblent énormément à la situation actuelle. Dommage cependant que la partie procès soit trop longue à mon goût et n’apporte finalement pas grand chose de plus par rapport à la réflexion d’ensemble. Malgré ses imperfections Detroit est un grand moment de cinéma.
Grosse tension durant tout le film, surtout quand on ne connait pas la fin de l'histoire. Générique de début très intelligent et acteurs impeccables. Après ça reste une interprétation de l'histoire donc sujette à contreverse.
Avec la puissance et l'intensité propre à sa réalisatrice, "Detroit" rentre dans le lard d'un sujet de société toujours prégnant autant aux États-Unis qu'en Europe. Elle prend le temps de poser le contexte, chose indispensable pour comprendre les faits dans leur globalité et non comme un simple fait divers; de faire vivre ses personnages avant d'entrer dans le vif du sujet. Une histoire effrayante, rendue possible par le poids d'un pays sectaire et violent. Où la police et son autorité légitime est employée comme à l'époque du Far-West. Une mentalité archaïque construite sur des bases déjà faussées. Bigelow n'y va pas de main morte, mais c'est une évidence après des années de caricatures polies ou de films politiquement corrects. Un film rentre-dedans sans filtre superbement mis en scène.
Même si la scène du Motel, avec l'interrogatoire plus que musclé, traîne quelque peu en longueur, le film et la retranscription des tensions raciales de l'époque sont d'un froid réalisme, et on ne peut être que stupéfait face à de telles actes. La noirceur et la dramaturgie de l'époque sont vraiment bien retranscrites, notamment à travers les chanteurs du groupe de musique, dont l'épilogue reste incroyable. Les interprétations sont convaincantes et ce film mérite qu'on s'y arrête.
Un film dont la violence pure et gratuite, tout comme ses conséquences, font froid dans le dos, d’autant plus que tel un documentaire, tout nous est dépeint sans concession aucune, et dont les images d’archives insérées intelligemment renforcent encore la crédibilité de ces actes inqualifiables ! Une histoire bouleversante, véritable témoignage du racisme et de la barbarie humaine à ne pas louper.
Un film intense et stressant, une plongée dans la haine raciale des années 60 sur fond de motown, de droits civiques et de guerre du Vietnam. Le film parvient à merveille à faire ressentir l'état d'esprit de l'époque dans toute sa complexité. Les acteurs sont formidables. Un grand film.
Kathryn Bigelow que l'on à découvert avec ses oeuvres Point Break, extrême limite, K-19, le piège des profondeurs ou encore Zero Dark Thirty réalise en 2017 : Détroit.
1967, de nombreuses émeutes émerges de la ville : Incendies, pillages, violence avec armes dont le but est de protester contre la ségrégation aux États-Unis. Un groupes d'Afro-Americains se réfugient dans un hôtel à proximité qui se retrouvent rapidement encerclé par la police Blanche, c'est le début d'une longue nuit infernale qui provoqua la mort de trois personnes... Inspirés de faits réels, la réalisatrice s'inspire des émeutes marquantes dans toute la ville de Détroit du 23 juillet au 27 juillet 1967 et qui dureront 5 jours, provoquant la mort de 43 personnes et faisant environ 500 blessés.
Ce film met en immersion assez rapidement le spectateur dans un enfer très réaliste presque sous forme de docu-fiction avec des images choquantes, des documents, archives d'époques et belles scènes bien filmés. On assiste à un huit clos en seconde partie du film qui se concentre essentiellement dans l’hôtel et dont la tension est présente tout au long du film. Un rythme prenant et un suspens qui est clairement au rendez-vous avec des acteurs tous bons et auquel on retrouve Will Poulter en policier sadique et brutal.
Une œuvre intéressante sur la ségrégation en Amérique dont la réalisatrice à mis le spectateur à l’épreuve en lui montrant des images particulièrement difficiles laissant place aux émotions sur un événement tragique des années 60 et encore d'actualité malheureusement. Bien
Un film sur les événements de révolte survenus à Détroit dans les années 70 sur fond de racisme. Une belle reconstitution que l'on espère sincère et sans parti pris. La scène du Motel est un peu longue à mon gout, surtout pour un film de plus de 2h, on se dit que cela aurait pu être raccourci et éviter des scènes répétitives assez malsaines..