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    Detroit
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    Damien Z
    Damien Z

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Après le chef d'oeuvre Zero Dark Thirty, la réalisatrice Kathryn Bigelow signe une nouvelle pépite.
    On retrouve cette ambiance tendue, cette mise en scène encore plus réaliste.
    L'histoire de Detroit rend le film, les acteurs sensibles.
    La fin du film est stressant à la limite du supportable...
    jpcine92
    jpcine92

    4 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    La réalisatrice est spécialiste des films-situation et des huis-clos, celui-ci ne déroge pas à la règle. Bien filmé, mais trop long pour le peu de contenu du scénario. Le film part d'un fait divers réel mais n'élargit pas le débat du racisme aux USA dans les années 60 jusqu'à aujourd'hui.. et reste confortablement dans son fait divers, alors que les émeutes de Detroit s'étendaient à d'autres états.. ce qui réduit l'ampleur de son propos. Le film est bien mais trop de longueurs, on est pressé de sortir sur la fin. Quelle idée de faire des films aussi long de nos jours : pour donner l'impression que le spectateur en a plus pour son argent ?
    dillinger75
    dillinger75

    10 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2017
    Je n'ai pas été emballé par ce film. Parmis les films sur les questions raciales des noirs aux Etats-Unis je trouve que Twelve years a slave, Django Unchained et le Majordome, sont mieux construit et plus intéressants. Le film est redondant, tout tourne autour de la scène interminable et dérangeante de l'arrestation des jeunes afro-américains, la réalisatrice a voulu insister sur l'injustice des noirs américains et les abus et l'impunité des blancs envers eux mais au travers d'une seule dimension, un évènement (aussi effroyable soit-il).Je trouve dommage qu'il n'y ait pas plus de "vie" dans ce film. De plus l'histoire du groupe "the dramatics" n'est absolument pas exploitée La mise en scène est loin d'être exemplaire, les rues sont vides...
    Reste que les acteurs sont bons et que le film met en lumière cet évènement historique tragique des Etats-Unis,
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Un réalisme bien artificiel.

    Singer le style documentaire en recourant à la caméra portée, mêler les images d’archives au récit pour insinuer l’idée d’une continuité entre les évènements mis en scène et la réalité historique, sont des moyens sûrement efficaces pour persuader le public d’une adéquation du récit au réel. Néanmoins, le caractère toujours fugitif, insaisissable, immaitrisable de la vérité est balayé par un récit trop structuré pour paraitre authentique.

    Ce qui me gêne dans ce film est sa façon de multiplier les signes de fidélité au réel tout en le simplifiant à outrance, en lui ôtant sa consistance et sa complexité. Plus précisément, le film me parait trop maitrisé, ciselé et univoque pour ne pas donner une impression de fausseté dans sa description des évènements de 1967.

    Le film se construit de façon très schématique en trois temps. Premièrement, il s’agit de proposer une vision générale des évènements de Détroit tout en esquissant rapidement le portrait des trois principaux protagonistes de l’histoire. Cette première partie a pour but de replacer les évènements de la deuxième partie (la perquisition et séquestration à l’hôtel) dans un contexte historique qui en est la cause et les explique.
    Le deuxième moment du film est, suivant cette logique, la résultante d’une situation explosive, tendue. Or, si cette deuxième partie peine à fonctionner, c’est avant tout parce que le film ne s’est pas embarrassé de nuances dans sa description du policier blanc Philip Krauss.

    En effet, le début du film le montre tirant sans trembler sur un « pillard » apeuré qui prenait la fuite. Malgré les remontrances de sa hiérarchie, il reproduit le même geste dans la deuxième partie du film. Ainsi, là où ses méthodes, sa « tactique », ses meurtres de sang-froid auraient pu être reliés au contexte historique, ils sont au contraire perçus comme une caractéristique inhérente à sa nature. Pour cette raison, son inhumanité n’est pas montrée comme une conséquence de la situation historique, comme l’expression passagère d’une folie meurtrière, comme un évènement malheureux dans un moment chaotique, mais comme un trait de sa personnalité. Cela a pour conséquence de minimiser l’influence du contexte historique là même où la première partie avait pour charge d’en rappeler l’importance.

    Ce vulgaire méchant fait que la deuxième partie, qui était censée exprimer le Tout (la violence policière, les tensions sociales et communautaires, le racisme, l’angoisse) est ravalée au rang de simple fait divers. En un sens, il l’ « anecdotise ».
    Cela ne serait pas en soi un problème si cette caractérisation grossière du personnage n’avait pour conséquence de jeter un voile de suspicion sur l’ensemble des dialogues prononcés dans le film.

    En effet, tout parait alors manquer de subtilité, comme si le rôle des personnages était purement fonctionnel, sans vérité, juste au service d’un discours (pensons au policier blanc qui apparait tel un ange pour emmener le personnage à l’hôpital et dont la fonction est de contrebalancer l’image trop négative que le spectateur pourrait se faire de la police). Les différentes réactions face aux violences (réactions de rejet, d’approbation tacite, de fuite) donnent le sentiment d’être là pour remplir un cahier des charges, d’être un moyen de se prémunir contre d’éventuelles critiques et de diminuer le risque d’empiéter sur des sensibilités faciles à heurter. Cette volonté trop appuyée de nuancer apparait paradoxalement sans nuance, lourde et artificielle.
    La troisième partie du film cherche alors à capitaliser sur le sentiment d’indignation née des deux premières. Mais là encore, les ficelles paraissent trop grosses : le policier noir est inquiété, tout semble penser qu’il devra porter le chapeau. Or cela n’est pas du tout développer par la suite. Il s’agissait juste d’un artifice pour provoquer un sentiment de dégout, et tant pis si cela passe outre les règles de vraisemblance. Au procès, un seul parti a le droit à la parole, afin de marteler aux spectateurs l’idée que la justice ne sera pas rendue. Ces facilités scénaristiques s’opposent en tout point au réalisme dont se réclame le film, qui aurait sûrement consister à se montrer un peu moins directif et unilatéral dans sa façon de convoquer et de faire naitre des sentiments.

    Ce manque de vraisemblance est par ailleurs caractéristique de la deuxième partie du film. J’ai en effet trouvé assez peu crédible que la jeune fille blanche, persuadée que deux de ses compagnons viennent de se faire froidement exécutés puisse garder un tel calme lors de son « interrogatoire », et que personne n’ait à un moment l’idée de parler du faux pistolet ou tout simplement de dire la vérité, dans la mesure où le « tireur » s’est déjà fait abattre et ne risque plus d’être inquiété…

    A ce manque de vraisemblance, s’ajoute aussi un manque d’intérêt pour les personnages, trop brièvement présentés dans la première partie. Il en résulte que les séquences apparaissent comme de purs moments de brutalité interminable. Si je ne suis pas partisan des jugements de valeurs alignés sur une grille de lecture morale, j’ai tout de même été gêné par la façon dont le film essaye de nous torturer en nous prenant en otage émotionnellement, quitte à installer une forme de connivence malsaine avec les policiers (certains rires ont retenti dans la salle lorsque l’on se rend compte qu’un des personnages a réellement été exécuté là où cela devait être une tactique d’intimidation). Finalement, la volonté d’horrifier, de susciter de la tension et de la crainte pour la vie des protagonistes est tellement évidente qu’elle ne met que davantage en lumière le peu d’attaches et de liens émotionnels qui nous relient à eux. En conséquence, la torture n’est pas celle que l’on éprouve lorsque l’on compatit pour le sort des personnages, mais celle qui nous oblige à assister à des scènes de violences longuettes, répétitives et ennuyeuses qui nous sortent du film en nous révélant trop ostensiblement les mécanismes par lesquels il essaie de susciter nos émotions.

    Pour résumer, je dirai que le film échoue à créer une impression de réalité. Le caractère artificiel, trop méthodique, rhétorique, directif, de l’ensemble, la façon trop évidente de nuancer en recourant à des personnages fonctionnels qui sont eux sans nuances, desservent le film. Le fond et la forme paraissent en permanente contradiction, et nuisent à l’immersion dans une œuvre qui manque cruellement d’idées.
    mazou31
    mazou31

    97 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    «  Je ne suis que le messager, explique K. Bigelow. Je crois que la vérité est importante à dire, même quand cette vérité n’est pas agréable à entendre. » Fidèle à ses précédents films, elle va gratter où ça fait mal et sait montrer combien le « gardien, le gendarme de notre civilisation » a la bavure courante et le phare de l’Occident qui clignote plutôt comme un gyro ! En tout cas le film, fraîchement accueilli aux USA, reste une œuvre majeure du cinéma sous tension, du cinéma coup de poing, du cinéma presque documentaire – d’ailleurs très alimenté par des survivants du drame. Pas d’esthétique, pas de digression, caméra pratiquement à l’épaule, un réalisme qui terrifie, un sadisme que l’on sait hélas possible,une lâcheté qui rend le pire réalisable. Grand réquisitoire qui illustre le ségrégationnisme, toujours sensible et latent malgré le passage d’un président noir. Ce film n’atteint pas au chef-d’œuvre de « I Am Not Your Negro » de Raoul Peck qui n’est d’ailleurs pas fait dans le même registre. Il n’a pas sa puissance de réflexion, mais émotionnellement, il est incomparable. Un film primordial qui rattache des horreurs cinquantenaires aux drames qui perdurent aujourd'hui. Au-delà de l’énergie de la mise en scène, n’oublions pas non plus la magnifique prestation des acteurs, particulièrement Will Poulter (le flic) et John Boyega (le garde).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    Décidément Bigelow n'a fait aucun progrès. On aime ou on aime pas et je suis dans le second cas. La réalisatrice (et son scénariste) nous montrent ce qu'ils ont envie sans structure logique. Les choses arrivent selon l'humeur de l'auteur. Et le spectateur assiste nonchalant à un étalage de scènes sans queue ni tête. On ne s'identifie à aucun personnage. La démonstration est manichéenne au possible les deux pied dans un même gros sabot. Sur une volonté de ne pas juger et de juste "montrer" KB propose un film sans jugeotte et finalement montre des actes dénués de tout enchainement dramatique. On retrouve (presque) tous les poncifs et les schémas de démineur et plus encore ceux de zéro (le film bien nommé). Ca se veut puissant et novateur, ça reste prétentieux et enfantin. Bref je me suis fait ch...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Super film très réaliste pas di tout surfait, bien exécuté , un rendu vraiment agréable a regarder... allez y les yeux fermés
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Assez exceptionnel dans sa partie centrale, vraiment centrée sur le drame qui s’est joué à l’Algiers Hotel, Detroit est moins convaincant dans son premier et son dernier tiers. Kathryn Bigelow prouve une nouvelle fois qu’elle est capable d’orchestrer des séquences de grand cinéma et son film était sans aucun doute « utile » dans une Amérique actuelle ou la question raciale semble de nouveau au cœur du débat.
    SuperJS
    SuperJS

    34 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Un bon scénario, un film authentique et très musclé, qui apporte un bon éclairage sur ces tensions raciales aux USA tjrs hélas d'actualité. Tous les acteurs jouent fort Bien leurs rôles. Remarquable.
    Loïck G.
    Loïck G.

    339 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Affronter la honte et l'humiliation, échapper à la violence commise par ceux qui devraient la contenir, l’interdire, la combattre, c’est le sens commun de ce grand film qui parle d’une chasse au noir et d’insurrection, d’une sauvagerie sans nom, de massacres officiels et d’un petit flic surexcité et raciste. La réalisatrice raconte Détroit il y a 50 ans, alors que les braises estivales cette année à Charlottesville n’ont toujours pas refroidi. Elle a du mal à contenir sa révolte, à ne pas prendre faits et causes pour les plus démunis. Mais elle donne un sens à l’Histoire, instrumentalise le procédé répressif pour en reprendre les termes les plus bas, les plus vils, les plus abjects. C’est très fouillé, très complet, et malheureusement toujours très actuel. Un très grand film.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    C'est du lourd comme certains disent aujourd'hui. Pour autant, comme souvent dans le cinéma américain, ce film à thèse est très efficace. Il aurait sans pu servir de support pour l’émission " Les Dossiers de l'écran ". Âme sensible s'abstenir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    Filme coup de point. Puissant, prenant et vraiment utile pour comprendre les problèmes de racisme et de violences policières aux États Unis qui malheureusement persistent même à notre époque.
    Marjolaine A.
    Marjolaine A.

    136 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Hormis quelques moments de tension au coeur du film, j'ai trouvé ça très long, ennuyeux, pas très intéressant. Heureusement que les acteurs assurent... C'est probablement un film nécessaire mais il ne sert pas à grand chose à par à défoncer des portes ouvertes. Le vrai courage aurait consisté à produire et sortir ce film il y a quarante ans.
    Jasmine B
    Jasmine B

    13 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Excellent film. Très émouvant et bouleversant. Tiré d’histoire vraie et dénonce des faits toujours d’actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 octobre 2017
    Les méchants blancs qui tapent sur les gentils noirs. Attention public sensible: ils sont très méchants. A part ca vous apprendrez rien.
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