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    Detroit
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    361 critiques spectateurs

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    moket
    moket

    449 abonnés 4 220 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Un film intense et stressant, une plongée dans la haine raciale des années 60 sur fond de motown, de droits civiques et de guerre du Vietnam. Le film parvient à merveille à faire ressentir l'état d'esprit de l'époque dans toute sa complexité. Les acteurs sont formidables. Un grand film.
    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2018
    J'ai vu un film... qui prend le soin de nous placer dans la peau d'un Noir pendant les émeutes de Détroit en 1967, en revenant en détail sur un fait divers qui incrimine la police dans une prise d'otage et des exactions contre des hommes noirs qui fera 3 victimes. La réalisation est nerveuse, mais peut-il en être autrement avec Kathryn Bigelow qui maîtrise parfaitement son sujet, en tenant en haleine les spectateurs, et en les emmenant dans une tension énorme. Le casting est également très juste avec des rôles titres pour John Boyega et Will Poulter (qui lui, est un monument de cruauté et de violence). Le fait de voir ce film dans la peau d'un noir est aussi une forme de changement de perspective, car d'un coup, on peut aussi comprendre que la violence subie engendre une violence en retour... C'est une nuit d'horreur que nous traversons sans en sortir indemne. C'est aussi un effet miroir de notre société d'aujourd'hui, de plus en plus violente, de manière quasi-paroxysmique, avec en plus une forme d'hypocrisie sur la manière dont la justice est rendue... J'ai été emporté par le torrent de violence en espérant que le bon sens reprendrait ses droits... Eh bien, la réalité est bien plus terrible...
    shindu77
    shindu77

    76 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2018
    Ce film est très intéressant. Il montre une partie violente des États-Unis à travers ces émeutes et le racisme envers les noirs de la part de la police. À la fois choc, très bien construit et avec un casting de qualité.
    greg270582
    greg270582

    24 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2017
    Ce film montre les tensions raciales et les dérives de celles ci quand des événements exceptionnelles ont a lieu à l extérieur. Ce film nous prouve que les Etats Unis ont un vrai problème avec le racisme avec une armée complaisante et une justice clémente. Le film cherche plus à attiser les haines qu à véritablement les appaiser
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Le débat est ouvert, le sujet est fermé. La parole est ouverte, les yeux sont fermés. L’oppression, c’est un signe avant-gardiste d’agression, de persécution et de domination. La paix est un fardeau qui, comme le bien et le mal, est une question de point de vue. Kathryn Bigelow a la furieuse réputation d’aborder le genre de thème qui porte à réflexion, mais qui remet également en question l’essence même de l’humanité à travers la haine et la brutalité qu’il génère. Elle s’est tournée vers une Amérique en quête d’expansion dans « Démineurs ». Et dans le cas de « Zero Dark Thirty », la vengeance intervient en première ligne. Le point culminant de ses récentes œuvres reste la notion de justice. Elémentaire, impartiale, passive ? Il y a tant d’adjectifs qui peuvent définir ce pilier si instable et si imprévisible, venant d’une société où le système de justice et de respect est compromis.

    Nul besoin de revenir sur les grandes lignes de l’Histoire, mais un bref historique s’impose. Depuis l’esclavage des noirs, la condition du peuple défavorisé devient l’objet de nombreux débats. La Guerre de Sécession est un reste un patrimoine culturel qui a encore de l’impact sur l’ouverture d’esprit d’aujourd’hui. Malgré cela, le drame présenté se déroule au nord, là où la plupart fuyait la ségrégation. Les conditions économiques les rattrapent alors, mais l’urbanisation également. Leur regroupement leur a permis d’installer un micro système afin de préserver une culture solidaire. Et au-delà de cette surface, on y trouve de la peur. Cette sensation induit ainsi la révolte qui s’ensuit.

    Une fois la trame principale initiée, Bigelow consacre toute sa narration dans les faits et perd un point de vue intellectuel, essentiel à la sensibilisation. La morale à elle seule ne convainc pas suffisamment pour porter un discours blanc au sommet du plan sociétal. On omet d’évoque l’activisme noir avant le soulèvement de Detroit. Ce sont des détails d’une grande importance, alors que l’on contextualise la situation uniquement par le biais d’images d’archive. La terreur est à l’écran, mais elle reste superficielle face à la réalité des choses. Ce qui s’est passé à l’Algiers Motel n’est qu’un exemple méconnu, où le doute persiste sur les circonstances dramatiques qui en résultent. Tout l’art est de rendre compte de ce rapport malaisant à la violence, très bien maîtrisé par Bigelow. Nous faisons face à un cas de racisme primaire, vulgaire et choquant. Il se pourrait que les blancs d’aujourd’hui ne soient pas prêts à affronter une réalité qui passe aux oubliettes. Le fait d’avoir déterrer tout cela est une forme de provocation médiatique, succédant à celle exercée Martin Luther King.

    Le cas de force de l’ordre abusant de leur pouvoir pour répandre la terreur n’est qu’un cas isolé dans ce récit peu abouti. La réalisatrice ne scrute que la surface des faits sans en tirer tout le potentiel qu’ils dégagent. La communauté noire n’est pas explicitement montrée. On se permet de développer des individus noirs à la place, laissant plus de place à la profondeur humaine. Le choix est justifié et un huis-clos se met en place, étouffant les victimes d’un drame pourtant arbitraire. Tout le propos se concentre sur une bavure policière dont les réactions sont contrastées. D’une part nous avons des membres du groupe Dramatics qui n’évoque pas plus de charme qu’on l’aurait souhaité. D’autre part, le groupe de policiers blancs, auteurs des actes dramatiques qui demeurent intouchables jusqu’à l’acte de trop. On extrapole aisément la situation à toute personne avec une arme braquée sur la tempe. Lorsque notre vie est en jeu, on réagit différemment bien entendu, mais tout se recoupe au niveau de la peur que l’on ressent et c’est là que tout le mépris et la motivation raciste prend son envol.

    Bigelow possède de bonnes intentions et nul n’en doutera. La maladresse se ressent dans la facilité d’écriture qu’elle emprunte, sachant ses compétences qu’elle a pu développer. « Detroit » marque tout de même le pas et signe un discours malaisant, ne laissant qu’une communauté blanche perplexe et mal dans leur peau. Le caractère extrémiste des personnages y est pour quelque chose, ainsi que cette mise en scène si immersive et si forte émotionnellement. Malgré cet effort, l’ensemble ne tient pas sa composition en place et on passe souvent à côté de quelque chose de plus percutant, de plus grande ampleur. On souligne tout de même un profond respect contre l’oppression, à l’image de la séquence d’ouverture patrimoniale. On en ressort frustrer, certes, mais le visionnage aura le mérite d’être efficace, malgré la clôture survolée selon quelques aspects scénaristiques.
    lionelb30
    lionelb30

    392 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2017
    Base sur des faits reels donc interressant ,histoire presque banale dans l'histoire raciale americaine mais toujours bon de se rememorer. Le film lui est a certains moments assez prenant mais pas toujours et surtout un mauvais doublage fait perdre en tension.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2019
    J'avais depuis longtemps coché Détroit parmi ma liste de film à voir. L’occasion aussi de retrouver quelques très bons films de Kathryn Bigelow comme Point Break, The Hurt Locker et Zero Dark Thirty tous vu le mois dernier. Ce dernier possède d'ailleurs quelques similitudes avec cette liste. Angoissant, très violent, immersif ... Les adjectifs ne manquent pas lorsqu'il s'agit d'évoquer la dureté du cinéma de la réalisatrice. Cette création est une nouvelle fois très âpre et malmène ces protagonistes et nous spectateurs avec. Detroit est un long métrage essentiel et crucial, un film à voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 avril 2018
    L’excellente réalisatrice de « Hurt Locker » complète sa filmographie respectable avec Detroit, qui hérite de quelques-unes des caractéristiques récurrentes de ses ainés : une tension à couper au couteau, un style visuel agité mais également très maitrisé, et globalement, une expérience intense qui laissera la plupart des spectateurs groggys. Le thème principal étant ici le racisme aux USA, vous n’échapperez pas à des scènes révoltantes, écœurantes, et surtout criantes de réalisme. En résumé, Detroit fait partie des films les plus marquants sur le sujet, avec un traitement sans concession qui a le mérite de remettre certaines vieilles pendules à l’heure et qui reste malheureusement toujours d’actualité. Ames sensibles s’abstenir !
    videoman29
    videoman29

    208 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2018
    Après « Zero dark thirty » et « Démineurs », la réalisatrice Américaine Kathryn Bigelow place une nouvelle fois son pays face à ses responsabilités historiques et sociales. Elle décide pour cela de s'attaquer à la discrimination raciale et plus particulièrement aux événements qui ont ensanglanté la ville de Détroit en 1967. Comme à son habitude, elle s'appuie sur un scénario puissant et très bien documenté pour nous embarquer au cœur des émeutes raciales qui s'y sont déroulées et de la répression sans pitié, voire criminelle, opposée par les forces de police. Son film est extrêmement réaliste et la scène du Motel est d'une telle cruauté qu'on n'en sort pas indemne... D'autant qu'elle dure de très longues minutes (interminables!) qui laissent tout le temps nécessaire au spectateur pour s'identifier aux pauvres victimes. L'autre grande force du film vient de la qualité de son interprétation et là, aucune discrimination possible... Tous les acteurs, qu'ils soient noirs ou blancs, rivalisent de virtuosité pour imprégner à leur personnage la dimension dramatique qu'inspire le sujet. Résultat, il est impossible de décrocher un seul instant, malgré la durée marathon de cette œuvre forte qui laisse tout de même un goût particulièrement amer. A voir, pour se souvenir et méditer car le problème est encore loin d'être réglé !
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Détroit est le théâtre d’importantes émeutes raciales durant le mois de juillet 1967. Débutant par l’élément déclencheur, le film de Kathryn Bigelow montre, tel un documentaire, le chaos d’une ville à feu et à sang, comme en temps de guerre, avant de se focaliser sur un événement isolé qui ne figure pas dans les manuels scolaires. Un huis clos sans concession qui frappe frontalement là où ça fait le plus mal. Interrogation, intimidation, racisme, violence, exécution. La dureté des images et l’efficacité de l’interprétation (percutant Will Poulter) suffisent à nous pétrifier sans comparaison aucune avec le véritable calvaire vécu par les victimes de cette longue nuit cauchemardesque, insoutenable et proprement dégueulasse. L’affaire du Motel Agiers finira au tribunal où la justice se résume ici en une seule scène dans sa troisième partie : celle où spoiler: John Boyega, écœuré par le verdict, vomi dans une poubelle
    . Pas besoin d’en dire plus…
    Fabien S.
    Fabien S.

    469 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2020
    Un tres bon drame historique sur les violences policieres envers les noirs americains pendant les emeutes de l'ete 1967 dans la ville de Detroit.
    Min S
    Min S

    51 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    Ce film je le trouve léger par rapport à la violence raciale de l’époque.
    il y a des longueurs aussi.
    En tout cas il m’a donné envie de m’intéresser à l’histoire sur la ville de Détroit.
    Je le conseille bien sûr !
    Gko
    Gko

    34 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    Filmage remarquable, qui profite à la tension. Mais dialogues lourds et direction d’acteurs un peu grotesque : c’est surjoué. Du coup au lieu d’être en colère par empathie pour les victimes noires on ricane à cause des méchants policiers blancs tellement ils font caricaturaux.
    D’ailleurs j’apprends que Kathryn a INVENTÉ le personnage du flic sadique , elle aurait mieux fait de répartir ses initiatives sur les 3 policiers c’eût été plus crédible.
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    La réalisatrice Kathryn Bigelow dépeint de façon poignante l'atmosphère des quartiers de Détroit dan une Amérique des années 60 de la haine raciale envers les noirs !! Lé début du film est filmé de façon descriptive les émeutes de la communauté Afro-Américaine et les altercations avec la police et les militaires , le pillage des magasins, des cailloux jetés sur les forces de l'ordre. Puis l'histoire commence avec des personnages dispersés, deux chanteurs noirs en quète de succès annulant un concert et dispersés dans les émeutes, un vigile évitant les matraquages dans le magasin ou il travaille, un policier raciste envers les noirs qui camouffle une bavure. Ces personnages vont se croiser au même moment dans un motel avec deux femmes blanches et des délinquants qui font une farce aux forces de l'ordre en tirant des balles à blanc ce qui va ètre fatale durant les 3/4 du film avec des policiers corrompus faisant une enquète musclée entre meurtres et camouflages. Ce long métrage est fait comme un coup de poing reçu au ventre avec des moments intenses qui donne la rage. Kathryn Bigelow restitue le climat de l'Amérique des années 60 sur la haine raciale peut ètre pour lever un débat aujourd'hui avec la politique de Donald Trump. Les acteurs sot excellents, la mise en scène maitrisée, je le recommande.
    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2017
    Un film militant a la virtuosité évidente. Peut-être est-ce pour faire écho aux assassinats de Trayvon Martin ou Michael Brown que la réalisatrice a voulu sortir la société américaine d’une amnésie coupable. Cela débute par un résumé historique – genre histoire des USA « pour les nuls » - pour enclencher très vite sur une description au scalpel des émeutes à Détroit en 1967. Servi par des archives pertinentes nous sommes plongés dans l’incertitude puis la peur étouffante de l’arbitraire des oppressés chassés par les oppresseurs. La deuxième partie est encore plus grandiose ! Un huis clos hallucinant entre victimes innocentes et bourreaux. L’universalité du discours illustre tous les conflits où la bestialité des dominants est force de loi. A ce moment du récit, je savais que j’étais face à un chef-d’œuvre ! Hélas, il y a une 3ème partie ! Une partie « tribunal » parce que les américains adorent ça, avec son cortège de « objection votre honneur », de « objection rejetée », d’effets de manche des avocats … On en attend rien et nous ne sommes pas déçu ! Mais c’est insuffisant ! Il y a aussi une 4ème partie ! Le salut de l’âme en se tournant vers la religion … catholique, évidement ! C'est très américain et donc aussi obligatoire que pénible. Jusqu’à la fin de la deuxième partie, le film est époustouflant et permet de véhiculer un message – certes universel – da façon extrêmement pertinente. Et puis, ces deux mauvaises dernières parties montrent alors le film plus qu’un moyen honorable, devient une fin en soi … Dommage, à 25 minutes près, c’était un chef-d’œuvre !
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