Un début plutôt prometteur mais un essoufflement se fait ressentir car l'intrigue reste du "déjà-vu" dans le domaine de la survie spatiale et l'enchaînement des actions s'anticipe assez facilement.
En tant qu'alien-like, la proposition a son petit capital sympathie, surtout pour un amateur de sf sombre. Alors le film se laisse suivre mais ne laissera pas de grands souvenirs: c'est assez... plat, oui, convenu, sans surprise, je ne sais pas à quoi ça tient... une histoire trop classique, un manque flagrant d'idées, un peu tout ça. C'est visuellement très réussi mais jamais magnifié par le récit.
Life-origine inconnue, est une très bonne surprise. Un film de bonne facture, simple, sobre, très belles images de l'ISS en orbite, Un survival spatial américain de 2017 réalisé par Daniel Espinosa, entre Gravity et Alien (sans pour autant vouloir comparer le film à ces deux grosses productions). Un équipage dont le comportement retire un peu au réalisme, c'est un peu la faiblesse du film, les personnages manquent parfois de solidité et de crédibilité, le film aurait gagné en force en respectant un peu mieux certains aspects comportementaux des astronautes, spoiler: sur l'ISS on ne s'engueule pas, on sait gérer les tensions, on en provoque pas inutilement, on applique des protocoles stricts et on ne joue pas a l'apprenti sorcier en effectuant des manipulations hasardeuses sur un organisme extraterrestre ... spoiler: . Le film est cependant de bonne qualité.
Bon petit film pour les soirées où vous voulez passer un moment agréable avec quelques frissons. Je trouve le casting crédible et qui joue plutôt bien. Des rebondissements, peu de lenteur, un chouilla d'incohérence dans le comportement d'un personnage en particulier mais rien de bien méchant. Lancez vous, sans attendre un chef d'oeuvre vous ne serez pas déçu.
La question est plus complexe qu'en apparence. Si d'emblée, le film paraît être un vulgaire plagiat, son histoire n'est pas dénuée de sens pour autant. Plus collé à la réalité qu'Alien, avec plus de moyens, avec un joli casting, LIFE nous montre un huis clos dans l'espace rythmé au suspens insoutenable.
Mais, malheureusement, on sait exactement où le film va, on sait ce qu'il va se passer. On devine aisément chaque ancrage, chaque scène. La faute au scénariste qui a trop puisé sur ses références ? Toujours est-il que malgré tous ces signes évidents, je suis resté accroché, en alerte avec cet extraterrestre sympa (même si on égalera jamais vous-savez-qui). J'ai même passé un bon moment, et le twist final m'a fait sourire. Sourire car j'aurais fait le même choix, la même fin surprenante, ouverte, et qui clôture parfaitement cette histoire.
Pour les amateurs du genre, ils y trouveront d'énormes similitudes, mais c'est toujours un plaisir de voir des astronautes tenter de survivre dans l'espace en faisant les mauvais choix !
Étant amateur de SF , Life m'a irrémédiablement fait penser à la légende Alien le huitième passager : un huis clos dans un vaisseau où l'équipage se fait décimer par une créature mortelle. Ici la dite créature n'est pas aussi impressionnante que l'Alien , mais néanmoins elle dégage quelque chose de menaçant , surtout due à son évolution physique et intellectuelle. J'aime beaucoup le casting , les acteurs de Gyllenhaall à Ferguson rendant l'équipage attachant et crédible dans leurs interactions. Life est également beau visuellement et parvient à instaurer une tension appréciable , jusqu'à un dénouement semi prévisible mais juste. Bref j'aime bien ce film car il a beaucoup de qualités et je le trouve immersif et efficace dans le genre.
Honnête divertissement, le scénario est peu élaboré mais le tout se tient. L'inspiration d'Alien 1 est évidente. Le grand point fort c'est la créature, simple mais terriblement efficace et très crédible. Le réalisateur a privilégié les décors réels aux images de synthèses ce qui rend à son film un coté plus authentique. Mais rien n'est réellement innovant, ni effrayant. Tous les codes du film de science-fiction horrifique sont trop scrupuleusement respectés à la lettre. De plus Espinosa ne creuse pas assez ses personnages pour qu'on se prenne suffisamment d'empathie envers eux.
Excellent, je me suis régalé à le regarder et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas aussi régalé. Et toi qui hésitais à le regarder. Je vous le recommande vivement
Plutôt bon film pour sa catégorie. Il en existe beaucoup dans le même genre mais ici l'histoire est top, il n'y a pas de scènes inutiles où on pourrait s'ennuyer.
Ce qui se présentait comme un ersatz du volet originel de la saga Alien est en réalité un trompe-l’œil qui interroge la menace qu’il met en scène : une menace extraterrestre, certes, mais avant tout une menace humaine, l’homme étant incapable de gouverner son navire spatial et, à défaut, de faire le sacrifice immédiat de sa vie pour sauver celle de ses semblables. Life est un lent et fascinant compte à rebours dont l’issue nous est connue – la brutalité générale du long métrage en est un indice ô combien significatif – mais aux étapes terribles parce que constamment anticipées par cette forme d’intelligence supérieure capable de surprendre l’homme, roi des animaux et prétendu maître de l’univers. Daniel Espinosa s’efforce de remettre l’humain à sa place, le filmant errant dans des dédales de couloirs entrecoupés de sas : la gravité traduit le flottement de ces existences prisonnières d’un vaisseau et d’un passé ramené sous la forme de souvenirs, de photos, de webcam ou de livre pour enfant. Les personnages volent dans un huis clos que nous pourrions interpréter telle une métaphore de la léthargie qui dirige les êtres ; la menace provoque ainsi un sursaut d’existence, raccorde les corps à l’immédiateté de leur présent tout en leur faisant prendre conscience des limites inhérentes à leur espèce. Ce qui n’était que cellule invisible à l’œil nu mute en totalité destructrice qui ingère les hommes, les engloutit de l’intérieur comme le retour symbolique à un état embryonnaire avant le néant. La puissance d’une capsule ouverte et de la dépressurisation qu’elle produit équivaut à cette angoisse de l’absorption, de la disparition de l’unicité d’un être dans le silence d’une nuit sans fin. La créature incarne ce processus concurrent de vie et de mort qui définit l’existence humaine, elle qui pensait régner sur son environnement et le subordonner à ses besoins (désirs) : désignée de prime abord comme le nouveau-né d’une famille recomposée par les astronautes, la bête dévore ses « géniteurs » afin de gagner en puissance, pour se développer selon ses propres propriétés génétiques. Life filme le langoureux et douloureux crépuscule d’une humanité à l’agonie qui, même en s’exilant au-delà de la Terre, ne réussit pas à annuler sa condition de mortelle, entraînant dans sa propension à sans cesse repousser les limites de sa nature et dans sa lâcheté la perte de ses semblables. Vertigineux.
De bons acteurs, une atmosphère oppressante, des effets speciaux discrets... mais un script horrible. chaque personnage prendra systématiquement la pire decision. Difficile de rester accroché au bout de la 10eme incoherence. Dommage.
Life: origine inconnue est juste un film énorme. Pour les personnes qui aime est tout ce qui est science-fiction tout ça vous aller adorer à regarde en espérant que sa sois pas la fin d'un tel film.
Les personnages ne sont ni attachants ni réalistes. L'ISS est montrée de façon bâtarde entre réalisme et fantaisie hollywoodienne mais le résultat est très générique, sans caractère. Difficile de s'investir dans cette histoire au rythme très conventionnel et franchement pas crédible. Je ne retiendrai que les scènes de gore et un certain moment de l'intrigue qui m'a agréablement surpris. Ce film n'est pas scandaleux mais reste mauvais dans l'ensemble.