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    Maman a tort
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    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    « Bienvenue dans le monde du travail ! ». Ce sont les mots que prononce Cyrielle (Emilie Dequenne) au moment où elle introduit sa fille Anouk (Jeanne Jestin, épatante), une adolescente de 14 ans, dans l'entreprise dont elle est une salariée. C'est dans l'urgence qu'il a fallu trouver pour la collégienne, scolarisée en classe de 3ème, un lieu où faire un stage d'une semaine en entreprise. Le père ayant failli à cette tâche, la mère s'est résolu à proposer son propre lieu de travail, une agence d'assurances.
    C'est une riche idée que d'avoir imaginé un scénario se déroulant dans le monde de l'entreprise en y faisant s'y confronter le regard neuf, presque innocent, d'une adolescente à peine sortie de l'enfance et les regards aguerris, voire blasés, des adultes qui y exercent leur emploi. Anouk découvre un monde dont elle ignore à peu près tout mais, comme elle est de nature curieuse, voire fureteuse, elle ne tarde guère à en sonder les arcanes et à s'étonner de ce qu'elle découvre. Les surprises sont d'autant plus grandes qu'il s'agit, entre autres, de sa propre mère. Comment admettre que cette dernière soit vertement remise en place par un collègue ? Pire encore : comment comprendre que sa mère soit impliquée dans de louches combines visant à enrichir l'entreprise au détriment de ceux qui devraient en être les bénéficiaires ?
    Pas question pour Anouk de se contenter de ranger un cagibi comme on lui a ordonné de le faire (sans d'ailleurs lui donner davantage de précisions, car manifestement on ne sait que faire d'une jeune stagiaire). L'adolescente cherche, fouine, interroge, pour le compte d'une femme qu'elle estime être l'une des victimes des agissements de l'entreprise. Emue, bouleversée, ne laissant parler que son cœur, elle n'a de cesse de démêler les suspectes intrigues qu'elle perçoit ou devine.
    Ce film de Marc Fitoussi n'a rien d'une comédie, contrairement à ce que pourrait laisser présager son titre. Ou alors c'est une comédie très âpre et très grinçante. Même si l'on y trouve quelques personnages hauts en couleurs, le monde de l'entreprise, tel qu'il est montré ici, se révèle surtout rude, mesquin et dénué de toute compassion. Sur un mode certes plus léger que « Moi, Daniel Blake » de Ken Loach, c'est aussi, d'une certaine façon, un film de combat que « Maman a tort », puisqu'il dénonce sans ambiguïté les magouilles dont se rendent coupables des dirigeants d'entreprises allant jusqu'à faire pression sur les salariés pour en faire les complices de leurs malversations. Mais ce qui donne à ce film un ton et un charme particuliers, c'est la mise en scène des rapports mère-fille. Voir sa mère sur son lieu de travail, c'est, forcément, en découvrir un visage nouveau, surprenant, inattendu... Heureusement Anouk est une adolescente généreuse et sensible. Et l'on se dit à la fin du film : « Pourvu qu'elle garde son grand cœur, même quand elle aura grandi, même quand elle sera, à son tour, une adulte exerçant un travail ! ». 7,5/10
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2016
    Le point de départ de Maman a tort est pertinent : comment une adolescente, via un stage d'observation de 5 jours en entreprise, va appréhender le monde du travail. Un regard neuf et "innocent" qui permet de voir cet univers impitoyable avec toutes ses contradictions, ses hypocrisies et ses pressions. Le film essaie d'être explicite sur le sujet même s'il mélange un peu tout, des comportements d'envie ou de commérages (presque uniquement avec des femmes, regrettable !) ou, plus grave, des situations liées à la nécessité de résultats. L'intrigue, cependant, se développe sur des bases peu crédibles où l'adolescente dépasse largement son rôle d'observatrice. Si l'aspect des relations mère/fille est plutôt bien vu avec une Emilie Dequenne toujours impeccable, Maman a tort se trouve pris entre les impératifs de la comédie (car c'en est une) et la toile de fond sociale assez timidement traitée. Bien entendu, il était difficile d'aller plus loin sans remettre en cause la mécanique du divertissement qui reste l'objectif principal du film de Marc Fitoussi.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    C'est un excellent film dramatique.
    J'ai déjà vu les précédents films de ce réalisateur (Copacabana et La ritournelle) que j'avais beaucoup apprécié.
    Ce film là est également très bien.
    On suit une jeune fille de 14 ans qui fait un stage dans la société où sa mère travaille.
    Le ton est juste, sobre, bien vu.
    L'histoire met bien en évidence le monde du travail et plus particulièrement le monde de l'assurance et fait part d'agissements ignobles pratiqués à la demande de la direction.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Film qui ne paie pas de mine et qui á l'arrivée est bien réussi est va plus loin que prévu.
    L'intrigue est bien menée.
    Émilie Dequenne est toute en justesse.
    Camille Chamoux on lui en collerait volontiers une bonne 😃
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2016
    Marc Fitoussi, pour ce 5e "long", part du folklorique "stage d'observation" mis en place pour les élèves de 3e par les services dits de l'"Education nationale" en 2005, qui, s'ils instruisent de moins en moins les générations successives confiées à leur responsabilité, sont experts en bidules divers.... "Anouk" (la prometteuse Jeanne Jestin), privée d'un stage à la télé, est recasée en catastrophe chez "Serenita", la compagnie d'assurances où sa mère (Emilie Dequenne), de milieu provincial modeste et sans doute amateur de romans-photos (elle se prénomme "Cyrielle"...) a fait toute sa carrière, partie du bas (sans qualification, ni diplômes) et maintenant cadre (subalterne). L'essentiel de l'action sera dans les locaux de l'entreprise, du lundi au vendredi, le temps du stage donc. Quant à l'action... L'ado passe très vite de l'observation à l'exploration (bien que le service RH l'ait laissée à la discrétion d'un tandem féminin l'ayant, littéralement, placardisée...), voire à la tentative d'action, de hasards en coïncidences, guidée par une générosité juvénile. Ce faisant, elle va recevoir une formation accélérée en réalisme (donc en cynisme et cruauté, aussi) appliqué à la sphère laborieuse.... Voilà un film dont il faut souligner d'abord l'originalité du propos : la découverte du monde du travail ("univers impitoyable" s'il en est, entre rivalités, mesquineries, pressions et harcèlements en tout genre...) à hauteur de très jeune témoin (Anouk a 14 ans - "presque et demi") - pour autant sans possibilité de regard neutre, puisque ayant la révélation que "Maman a tort". Si le thème général est grave, la manière cinématographique n'est pas acide, l'humour (en demi-teinte) est bien présent, et c'est globalement un film d'apprentissage (redéfinissant aussi les rapports mère/fille), bien plus qu'une charge - au global, pas mal du tout ! On regrettera simplement la relative faiblesse (juridique) de l'anecdote (sur l'usage de la notion de "médecin traitant" dans les contrats d'assurance-emprunteur....).
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    Je le dis tout net pour qu'il n'y ait aucun doute sur mon manque d'objectivité : j'adore Emilie Dequenne. Je trouve qu'elle peut illuminer un film (le touchant Pas son genre par exemple) et même parfois le transcender (comme elle le fait dans A perdre la raison).

    Elle incarne ici, comme souvent, la parfaite girl next door, la maman attentionnée pas trop maquillée.

    Le prétexte qui fournit l'entame du film est intéressant : Cyrielle, suite à un fâcheux concours de circonstances, doit accueillir sa fille dans sa propre entreprise, pour le fameux stage d'observation de troisième. J'ai beau essayé de me souvenir, je ne vois pas de films qui ait évoqué cet évènement, pourtant commun à quasiment tout le monde.

    Le regard décalé et mûr de la petite Anouk (formidablement interprétée par la jeune Jeanne Jestin) sur le monde du travail est amusant, bien que parfois un peu caricatural. La tournure que prend ensuite le film est très différente : l'intrigue devient plus sérieuse, plus profonde. Marc Fitoussi fait évoluer son film d'une gentillette comédie à un récit d'initiation (devenir adulte par la déception), teintée d'une noire chronique sociale sur un mode qui fait penser à celui de La loi du marché, par l'abaissement que les invisibles dirigeants imposent à leurs employés.

    Les films français à la fois intelligent et agréable ne sont pas si courants, vous auriez tort de rater celui-ci.
    nadège P.
    nadège P.

    134 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2016
    Une adolescente est amenée à découvrir le monde de l'entreprise, le monde du travail par le biais d'un stage.
    Elle va être confrontée à l'envers du décor qui n'est pas reluisant.
    Ce film est très réaliste et très réussi.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    185 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Un film trop fourre-tout qui ne n'approfondit rien, ne faisant qu'effleurer un sujet pourtant intéressant.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur
    Khwartz
    Khwartz

    30 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2017
    Apparemment une nouvelle "pub" pour la vente de neuroleptiques ! Je m'explique : plutôt que de proposer une Vraie Solution à la fin, ce film suggère qu'il est "bien" d'adopter un comportement apathique et de subir plutôt que de Vraiment Changer Les Choses Pour Le Mieux, de prendre un somnifère plutôt que de Résoudre La Cause Des Problèmes. spoiler: Une Vraie Solution, mais bien sûr cela demandait de l'Intégrité Et Du Courage, aurait été pour la maman de s'organiser avec ses collègues ayant été complices de la direction, pour Se Dénoncer eux-mêmes à la police, ils ne risquaient alors pas la prison ferme mais très probablement que du sursis.
    Mais l'Intégré Et Le Courage ne sont pas des Qualités que l'on aime mettre en avant chez les cinéastes francophones, et après on se plaint que notre pays n'est bon qu'à se plaindre et pleurer plutôt que de changer les choses pour le mieux ...
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    154 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Loin des caricatures habituelles, « Maman a tort » propose un point de vue inédit sur le monde du travail : celui d’une fille de 13 ans qui fait son stage d’observation en entreprise. Le scénario prend d’ailleurs le stage au pied de la lettre tant la fille scrute la totalité de ce qui compose l’univers professionnel de sa mère.
    Un brin cynique et critique, comme le veut son âge, Anouk n’en est pas moins intelligente.
    En une semaine, elle va passer un cap difficile ; celui où l’on est encore un enfant dans un corps d’ado, avec un cœur pur et idéaliste qui découvre l’âpreté de la vie d’adulte et la déception sentimentale.
    C’est donc par les yeux d’une enfant que l’on voit les obligations des parents et surtout comment ils évoluent dans le monde du travail.
    Le tableau n’est pas beau à voir : entre soumissions hiérarchiques, tensions vives entre collègues, humiliations, dépressions, rien n’échappe à l’œil de l’observatrice. Sans oublier, en point d’orgue, l’illogisme du système des entreprises qui poussent certains de leurs employés au non-sens absolu de leurs tâches. Pourtant, bien que conscients et souffrants de cette situation, pour la plupart de adultes, ce travail, comme le dit la mère d’Anouk, est toute leur vie ! Paradoxe des temps modernes où l’on plie au point de rompre pour garder son emploi bien que ce dernier nous déprime au plus haut point.
    Montré avec finesse et justesse, certaines situations ne manquent pas d’humour salvateur et le culot d’Anouk fait un bien fou. On reconnaitra tous des tranches de vie professionnelles que l’on a vécues et face auxquelles on aurait aimé pouvoir répondre avec le toupet de cette collégienne.
    Quand bien même la réalisation manque d’ampleur et ressemble à un téléfilm, Jeanne Jestin, du haut de ses 13 ans, crève l’écran. Elle est absolument impeccable du début à la fin ; c’est une révélation ! Le reste du casting n’est pas en reste comme le duo d’employées qui demande à Anouk de ranger un placard.
    spoiler: Qu’il est fort ce cri qu’elle pousse à la fin, car elle sait qu’elle ne peut rien changer et que ce monde l’attend. A l’image des ados qui dansent, elle sait déjà qu’elle devra trouver un moyen de s’abrutir pour supporter cette vie de non-sens qui écrase l’humain.
    Blanche G.
    Blanche G.

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    génial ! voir la vie et les mesquineries d'une entreprise à travers les yeux d'une gamine c'est super. que se petitesses, d'hypocrisie et de bassesse ressenties par cette gamine qui ne dit rien et ressent tout !!! bravo !!!!
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Au début on ne demande qu’à y croire, qui n’a pas connu en entreprise, ce stagiaire de troisième, son enfant parfois qui vient faire son stage découverte de l’entreprise…un adolescent qui découvre le monde où ses parents passent la majeure partie de leur temps, ses petites mesquineries, la bonhommie des uns, la mesquinerie des autres...la machine à café, la cantine….un environnement de travail parfois agressif, parfois vide de sens, un univers de compromissions pour protéger son ascension dans la hiérarchie…c’est ce que découvre la jeune Anouk venue effectuer son stage dans l’entreprise d’assurances de sa mère, la société Sérénitas, la bien nommée. Anouk fait bien jeune pour une élève de troisième et l’on est prêt à suivre cet autre stagiaire Emile qui lui demande si elle n’a pas sauté une classe…elle peut se montrer attendrissante ou carrément butée, mais pourquoi le scénario l’entraine-t-elle dans la découverte d’une histoire de falsification de dossiers d’assurance pour éviter les indemnisations, après s’être émue du sort d’une jeune veuve mère de deux jeunes enfants venue crier sa détresse au siège de la compagnie…ce n’est absolument pas crédible que cette jeune stagiaire puisse accéder à ces dossiers et à y comprendre quelque chose...on tombe là dans la caricature…
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Quel plaisir de retrouver un Marc Fitoussi en pleine forme après les déceptions que furent "Copacabana" et, surtout, "Pauline détective". Les rapports familiaux sont excellemment dépeints et le réalisateur ne prend pas de gants pour parler de certaines pratiques scélérates des compagnies d'assurance.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    Un angle caustique, une approche sociale, une relation mère fille (un peu le père aussi), l'univers assez impitoyable de l'entreprise (assez féminin, le macho !), voilà les multiples ingrédients de cette comédie. Chacun de ces thèmes aurait justifié à lui-seul un scénario spécifique. Du coup, aucun n'est traité à fond mais simplement approché, assemblé et survolé. Il n'en reste pas moins que cette immersion d'une jeune ado est bien agréable à suivre. Et quelle corvée ces stages de découverte professionnelle en 3ème dont chacun sait qu'ils ne servent à rien sur le plan de l'éducation et reposent sur le carnet d'adresses des parents (quand ils ont des adresses) ! L'astuce du scénario aura été ici de trouver indirectement un contenu, une découverte et une apprentissage de la vraie vie à la jeune héroïne. Une jeune actrice au jeu spontané qu'on reverra assurément au fur et à mesure qu'elle prendra de l'âge. On se souviendra alors, même dans quelques années, de ce film.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    Marc Fitoussi se construit une jolie petite filmographie depuis « La Vie d’Artiste », déjà avec Emilie Dequenne, entre petites fantaisies jamais loin de l’émotion (le magnifique « Copacabana » ou à moindre mesure « Pauline Détective ») et sujets plus sérieux convoquant un aspect plus dramatique mais laissant toujours place à quelques notes d’humour et à de la légèreté. En revanche, les défauts propres à son cinéma sont toujours d’actualité et principalement sa mise en scène toujours assez tristounette et davantage proche du film de télévision que de cinéma. Quelques scènes fantasques à la « Copacabana » auraient amoindri ce ressenti mais le sujet traité ici ne s’y prête guère.

    Hormis cela et quelques longueurs avec notamment une conclusion qui s’éternise avec un bon cinq minutes inutiles, on suit avec intérêt et ferveur les pas de la jeune Anouk qui débarque dans la compagnie d’assurances de sa mère pour un stage d’observation. Faire entrer le spectateur dans le monde de l’entreprise par les yeux d’une adolescente permet à tous, jeunes ou moins jeunes, de bien comprendre les mécanismes actuels de fonctionnement des grandes sociétés en interne. Et lorsque ce sont les assurances et les banques qui sont mises à nu, cela autorise une critique malicieuse, pertinente et bienvenue par les temps qui courent de ce genre de grandes compagnies. Un côté didactique et scolaire mais que l’acuité du metteur en scène et le réalisme des situations viennent soutenir de la plus sérieuse des manières.

    Mais dans les films du metteur en scène, l’humour est toujours présent par petites touches en dépit d’un sujet à priori anodin mais au final beaucoup plus grave qu’il n’y parait. On sourit à certaines situations parce que justement elles semblent tellement vraies et que les personnages qui peuplent l’entreprise sont croqués avec force et perspicacité, très loin de la caricature (on aime beaucoup les deux pimbêches superficielles qui deviendront les maîtresses de stage d’Anouk). En outre, toutes les sous-intrigues nourrissent avec pertinence le propos pour créer un diagnostic réussi de l’entreprise et de ses dérives (suicide, culture du profit et du rendement, aspect pyramidal, …). Cette petite enquête à hauteur d’enfant dans un monde de grands est tout aussi prenante que drôle et même parfois émouvante. Et en plus, elle tire gentiment la sonnette d’alarme ! Que demander de plus ? Pour le prochain film de Marc Fitoussi, peut-être juste une forme plus travaillée et ce serait parfait.
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