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Agnes L.
165 abonnés
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5,0
Publiée le 7 mai 2022
Coup de cœur pour ce film qui s'appuie sur des faits réels. Il y a de tout, de la gravité, de la légèreté et beaucoup de drôlerie. Le plus impressionnant, c'est l'adaptation de ce juge à des situations très variées et ce sens de l'humain vraiment exceptionnel. Face à la mère infanticide, elle écoute et prend note sans porter de jugement, face au mari violent qui invoque sa culture turque pour se justifier, elle lui rappelle qu'il a choisi d'être belge, face au jeune voleur djihadiste, elle est ferme et distante. Je n'ai pas vu le temps passer et j'aurais volontiers suivi ce juge dans une série tellement il y a de contenu passionnant avec chaque cas.
Cette juge est étonnante, son franc parler son humanité ainsi que son humour pourtant quelques fois dans des situations dramatiques rendent ce documentaire captivant
Premier long-métrage StripTease, émission culte de la télévision belge. Pendant 3 ans les réalisateurs ont suivi la juge Anne Gruwez en Belgique.. Personnalité très dérangeante. Ses propos qui peuvent être considérés comme racistes ou machistes sont consternants. Cependant on ne peut pas lui ôter son abnégation pour aller jusqu'au bout d'une enquête. Par contre la narration typique à StripTease est toujours aussi forte.
Si je devais décrire ce que c'est que d'être la dernière d'écho-nasse (réflexion du son répercuté dans un panier de pêche oblong), je choisirais le personnage de Ni juge, ni soumise. Ce reportage nous montre à quel point elle est bête, méchante, raciste, perverse, lubrique, despotique, bureaucrate, désagréable. C'est la parfaite personnification de la bassesse humaine. Un trésor pour les policiers racistes. Je trouve scandaleux qu'on mette en scène une abjection pareille. J'espère vivement que cela se retournera contre elle. À vomir.
Un documentaire qui ne triche pas ! Hilarant par moment et glaçant à d'autres. Madame le juge est un vrai personnage ! Quand le réel dépasse la fiction !
Striptease a encore frappé et perso ça me manquait. Dans ce docu de société on passe par toutes les émotions. On fait face avec cette incroyable Juge d'Instruction à des affaires criminelles et délictuelles plus ou moins incroyables. Entre les prostituées , les infanticides et les meutres , il y en a pour tous les goûts. Cette femme se tient toujours droite , tantôt froide , tantôt chaleureuse, mais toujours son grain de folie et son serieux dominent. Ce que j'ai préféré : la voir recadrer des sales types communautaires... c'est une sensation qui hélas, est devenu rarissime dans notre Europe laxiste et masochiste. Elle, droite dans ses bottes, la justice de son côté, écrase la bien-pensance, c'est jubilatoire surtout quand l'on se sent muselé par les donneurs de leçons.
Cette Dame tant originale que ferme, est une véritable " Dolores Ombrage " de la justice Belge. Elle ne peut laisser personne indifférent dans ce documentaire.
Je viens de voir le teaser sur netflix... et je n'ai qu'une seule réaction... C'est quoi ce cirque ? Un docu, ca m'étonnerait un peu... beaucoup. Disons qu'ils ont sans doute reproduit des scènes vécues avec le réalisme et le professionnalisme d'un gamin de maternelle déclamant du hamlet... sans que là, c'est du hamlet de banlieue... Comme quoi, on peut être une bonne juge (si elle l'est, je l'ignore) et être sans doute l'une des pires actrices francophones. Festival international du film de Saint-Sébastien 2017 : prix de la meilleure actrice (mention spéciale) pour Anne Gruwez... MDR puisssance 1000 ! Bref, autant dans le teaser, le docu-fiction-réalité-film qu'avec ce prix, c'est le niveau zéro.
La vie d'une juge, la vraie, sans fard, incarnée par une femme dont les oreilles ont tout entendu, les yeux tout vu, et les doigts tout tapé au rythme des auditions et des récits glaçants qu'elle orchestre dans son bureau où s'empilent les vies brisées.
J'espère pour la justice belge qu'il existe des juges d'instruction plus compétents que cette dame qui apparemment ne cherche qu'à faire parler d'elle et estime tout connaître et tout savoir. Quel manque de pudeur... Le nombre de stéréotypes et âneries qu'elle arrive à sortir dans ce documentaire... ça ferait rire si c'était une bonne blague belge mais malheureusement c'est une triste réalité qu'elle est bien juge... je suis honteuse de la justice de mon pays quand je vois ça.
Au cœur de la vie professionnelle d'un juge. Le caractère bien trempé et bourrée d'une répartie remarquable, Mme Grumez scotche littéralement le spectateur à l'écran. Des affaires d'une gravité sans nom se succèdent dans ce documentaire, et le contraste avec cette nonchalance naturelle de la juge déstabilise autant qu'elle passionne. Aucun visage n'est flouté, favorisant une immersion complète. Un pur concentré de réalisme.
Ni juge, ni soumise. La justice belge est peut être à blâmer car elle autorise d'une certaine manière les poursuites contre un mort puisqu'un mot est déterré, le corps mutilé : on lui arrache des dents et on lui scie un morceau de tibia. Tout cela sous l'œil des caméras. Les réalisateurs ont trouvé une belle séquence de buzz et ils n'ont pas montré de retenue dans les images de profanation du corps. Toute cette investigation ordonnée par la "ni juge" pour savoir si l'ADN du mort pouvait correspondre à celui d'un meurtrier puisque l'Adn du précédent meurtrier suspecté par la "ni juge" ne matchait pas non plus. L'auteur du/des meurtre demeure inconnu car le déterré n'a pas été "coopératif"! Bref, une "ni juge" qui montre la qualité de ses investigations. Heureusement, que le nombre de suspects n'était pas immense, cela aurait pu faire plusieurs saisons. Des réalisateurs voyeurs à la recherche du sensationnel. Cela procure un malaise . Ce malaise est confirmé par les commentaires sur ce site qui évoquent les rires pendant les projections. J'ai vu le film à partir du dvd, et quand je découvre tous les drames et les situations évoquées, perso, la dernière chose dont j'ai envie c'est de rire. Pour résumer: Énormes malaises!
Dans ce documentaire, on croirait presque à de la fiction tellement nous tombons sur des cas peu ordinaires. Le côté décalé est vraiment à l’honneur avec un personnage de la juge folklorique. Il y a beaucoup de touche d’humour fait par Anne Gruwez durant les différentes confrontations avec les suspects. On comprend rapidement que tout cela est fait pour créer un détachement par rapport à ces sordides affaires. J’étais tout de même gêné par moment des rires dans la salle de spectateurs qui semblaient oublier que cela n’était pas du cinéma mais la réalité. Comme des gens qui se régalent de la déchéance humaine. Attention, cependant les rires que provoquent cette juge ne rendent pas ce reportage moins sérieux. Il ne faut pas oublier que le tournage a duré pendant 3 ans. On arrive à voir aussi quelles peuvent être les limites de la justice quand tout le pouvoir est confié à une seule personne. Même si le côté humaniste de la juge ressort beaucoup, par moment on ressent quand même pas mal de zèle dans sa manière de s’exprimer au suspect. L’idée d’avoir rajouté une enquête pour meurtre en fil rouge est bien senti. On est pris dedans et cela rajoute beaucoup d’intérêt. Ça permet aussi un changement de rythme et une variété qui fait que l’on ne s’ennuie pas. Vue la réussite de ce reportage, on espère que STRIPTEASE s’attaquera de nouveau au grand écran.
L’équipe de l’émission Strip-tease sortait en 2017 son premier long-métrage et nous prouvait qu’en Belgique, si on en doutait encore, la réalité pouvait amplement dépasser la fiction. En suivant le quotidien semi-romancé de la juge Anne Gruwez, à la personnalité haute en couleur – elle aime arpenter Bruxelles en 2CV, et travailler ses dossiers avec une souris sur son épaule – on plonge dans un délire où le comique n’est jamais loin du tragique, le documentaire du voyeurisme, l’hommage de la moquerie. BDSM, meurtres, consanguinité, délires sataniques, violence conjugale... tout y passe, gentiment agrémenté d’un prélèvement d’os sur un cadavre en gros plan. Un plaisir coupable dont on aurait tort de se priver, si l’on est pas trop allergique aux règles du genre.