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benitoberlon
55 abonnés
971 critiques
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1,0
Publiée le 2 juin 2018
Froid et mou, ce film aux faux airs de Blade Runner (l'ambiance, la bande son, le coté futuriste) est d'un ennui mortel couplé à une interprétation sans conviction de Clive Owen et Amanda Seyfried...Bref, on s'ennuie et ce n'est pas ce spoiler: twist raté qui y changera qq chose...Fuyez!
une production netflix qui propose un scénario original, extrêmement bien filmée, à l'image très travaillée. les décors, la photographie, le cadre froid et aseptisé retranscrivent parfaitement la société décrite. dommage, au milieu de certains dialogues soporifiques, que l'intrigue piétine et manque parfois d'intensité.
Ennuyeux à mourir ! L'idée d'absence d'intimité est bien exploitée, mais le film est mou, les décors sombres, pas de rebondissements... bref, à éviter !
Avec de la SF d’anticipation de la part d’Andrew Niccol, on pouvait espérer tellement de chose et au final, on cherche où le réalisateur (et également scénariste) a bien pu passer dans ce film. Le scénario au niveau de l’anticipation de l’évolution de notre société est très bien développé, car Andrew Niccol a clairement vu les possibles évolutions de notre société actuelle et à imaginer un futur plausible tout en imaginant aisément les dérives que pourraient connaître cette société du futur. Et au-delà de cela, il n’y a finalement plus rien. On se retrouve devant une enquête policière poussive avec un film qui traîne en longueur inutilement. Les artifices ajoutés à l’image deviennent rapidement énervants, tout autant que les changements de formats de l’image en permanence. Pourtant, le réalisateur fait attention à l’image de son film, mais on se demande pourquoi le montage est assez charcuté une bonne partie du film. Et du côté du casting, malgré de très bons acteurs, on se retrouve devant le minimum syndical.
Film divertissant, l’intrigue est bien mais il manque quelque chose. Je ne saurais pas dire quoi. Certains moments sont un peu long mais dans l’ensemble j’ai apprécié de regarder ce film.
Polar technico-futuriste au concept intéressant, certes, mais pénalisé une absence de rythme! On aurait aimé quelque chose de plus enlevé, tant du coté de la réalisation qu'au niveau de l'intrigue! Pas grand chose à reprocher aux acteurs se contentant de suivre les consignes de Andrew Niccol. L'ambiance glauque est rehaussée par la bande son lancinante et les décors minimalistes.
Un scénario maigrichon qui tient en une phrase, un flic enquêtant sur une série de meurtres. Anon n'évite aucun clichés du genre, les quelques twists sont assez conventionnels (spoiler: le flic qui se fait accuser, la fille qui n'est pas coupable, une personne connue du héros qui est le coupable ). Tout est du "déjà-vu". Pour masquer la simplicité de l'histoire, le réalisateur mise sur le cinéma d'anticipation et projette Clive Owen et Amanda Seyfried (quel casting !) dans un futur où rien n'est secret, où tout peut être vu. Voilà bien la seule originalité de ce thriller.
Sans doute le meilleur film du réalisateur depuis Gattaca. Il s’était déjà amélioré avec Good Kill. Cette production Netflix est vraiment très réussie. Un film d’anticipation qui fait froid dans le dos. On espère qu’on en arrivera jamais là. Belle mise en scène, scénario un peu alambiqué (faut pas décrocher) mais prenant, bonne interprétation (Clive Owen et Amanda Seyfried sobres et convaincants) et superbe technique. Un bon cru pour Andrew Niccol donc.
Plus le temps passe et plus on se rend compte que Niccol n’a rien fait de notable depuis « Gattaca ». Pire, ses scénarios se délitent de film en film. Ici, on assiste à un petit métrage de science-fiction limite téléfilm où un flic du futur cachant un lourd secret va rechercher une cybercriminelle. Rien de très incroyable jusque-là et malgré un duo d’acteurs sympathique, les idées sont trop timidement exploitées alors que la trame globale est somme toute prévisible comme l’ensemble d’ailleurs et seule la fin, ratée à mon sens, ne l’est pas. On retiendra donc de ce métrage moyen une unique bonne idée : le tueur rendant ses victimes témoins de leur propre meurtre à travers ses yeux, mais c’est bien peu.
Ce film a de bonnes idées à faire valoir (que ce soit visuelles ou dans le propos de fond)... mais le produit final est parfois légèrement brouillon. On peut perdre le fil de l'histoire à un moment, et on oublie que c'est un thriller. Il n'y a pas cette engouement à savoir qui est le responsable des meurtres dans ce film... même la révélation finale n'est pas surprenante. Les acteurs jouent... sans plus. Le ton du film est plutôt froid , aucune couleur n'est mis en avant, respectant l'univers semi-dystopique de l'intrigue. Comme mentioné au début de cette critique, des idées visuelles, il y en a. On peut citer le changement de cadre, variant du point de vue des personnages (1.85:1) au point de vue omniscient (2.35:1). Le propos de fond y est évident dans ce long-métrage : le simple fait que la vie privée, dans cette univers, n'existe plus. Les autorités ont des privilèges qui leurs permettent de voir ce que les autres voient... ou voyaient grâçe à l'Éther, un espace numérique qui centralise toute les données oculaires de chaque personne. On peut y faire un parallèle avec notre époque : nos outils informatiques sont constamment reliés à Internet. Mis en de mauvaises mains, ces derniers peuvent être piratés, leur donnant ainsi le privilège de pouvoir visionner ce qui ce passe de leur cible, brisant la notion de vie privée. Donc au final, Anon est un film pas catastrophique, mais tout à fait oubliable.
Cinéaste au début de carrière culte, notamment avec Gattaca et Lord of War, Andrew Niccol à un peu perdu de sa superbe ces dernières années malgré un Good Kill plutôt réussi en 2014. Avec Anon, son dernier film qui sort directement sur Netflix, il retourne à la SF d'anticipation qui a fait ses heures de gloires mais arrivera-t-il a reproduire ce qui avait fait la sève de son cinéma ? Surtout que Netflix commence à solidifier sa réputation de récupérer des cinéastes et offrir une alternative cinématographique plus ouverte pour ces derniers mais qui paradoxalement échoue la plupart du temps à tirer le meilleur de ces talents.
Anon ne déroge pas à cette règle et s'impose comme un Niccol encore une fois assez mineure. Néanmoins il s'érige dans la lignée de son récent Good Kill et amène quelques thématiques intéressantes et une envie de cinéma plus poussée. Le scénario ne brille pas par sa subtilité mais dépeint un univers terne habilement pensé dans son spleen déshumanisé et sa fadeur esthétique. L'imaginaire est mort au profit d'un monde carré, où il n'y a plus de place pour l'abstraction ou encore la créativité. Où la sur-connectivité a imposé l'anonymat non pas en luxe, mais en menace. Si les personnages sont déshumanisés et finalement assez vides, c'est une volonté très claire de la part de l'écriture de montrer les dérives d'une société où tout les secrets n'en sont plus. Les individus n'étant que des coquilles vidées de leurs substances, exposés à tous et vivant dans leur passif jusqu'à dénuer celui-ci du moindre sans. Le tout s'impose en soi comme une satire plutôt intrigante de notre façon de vivre via les réseaux sociaux où vient se greffer une histoire de meurtre finalement assez prétexte et guère passionnante.
Malgré son intérêt vite limité, Anon trouve de quoi divertir à travers son casting avec un Clive Owen très bon mais aussi Amanda Seyfried qui s'impose dans un rôle ambigu et vite attachant. Mais la réussite première du film réside dans sa réalisation. Volontairement terne et désincarnée, la photo comme les informations qui apparaissent à l'écran souligne un univers gris et désespéré enchevêtré dans une mise en scène d'Andrew Niccol ingénieuse et parfois même assez inventive. L'utilisation du POV est plutôt bien sentie même si le statisme que cela impose lors de certaines séquences tend à offrir à l'ensemble un rythme un peu lent. Mais le film compense cela par un ludisme bienvenue et qui donne au récit un côté original. On retrouve donc sur ce point un cinéaste en forme qui expérimente, parfois de façon un peu trop prononcé, et pousse un peu plus loin sa créativité.
Anon est un thriller plaisant, même si le récit principal est prévisible et peu palpitant, c'est dans son contexte et sa satire que le film trouve son intérêt. L'ensemble manque de subtilité mais reste tenu par un très bon casting et tient en haleine par son habile façon de mettre en scène son histoire. Visuellement ludique et ingénieux, malgré le rythme un peu mou dû à la répétition du POV comme procédé de mise en scène, Anon reste supérieur à ce qu'à pu faire Andrew Niccol ces dernières années (à l'exception de Good Kill). Sans jamais être transcendant, et restant même un peu mineur, Anon sait quand même se montrer convaincant.
Enquête policière et anticipation par Andrew Niccol avec Clive Owen et Amansa Sifried. Sur le papier ça envoie, mais c'est finalement un épisode étiré de BlackMirror, intéressant par moment, souvent ennuyeux. Netflix ou la promesse d'une SF.
Andrew Nicol est un habitué des films d'anticipation cohérents et furieusement angoissants (BIenvenue à Gattaca ou Simone), mais c'est aussi le réalisateur du magnifique Lord of war. ICi, avec une production Netflix et deux têtes d'affiche, il nous donne une vision des policiers du futur entre Minority Report et un épisode de Black Mirror, ce Anon est juste très bon et mérite le détour pour les fans d'anticipation/SF/Thriler