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bobmorane63
189 abonnés
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3,0
Publiée le 24 juin 2018
Le films se passant généralement dans le monde cruel dans les sociétés traité de façon réaliste ne sont pas ma tasse de café et le premier film de Nicolas Silhol en fait partie !! "Corporate" raconte l'histoire d'une responsable des ressources humaines qui se voit un soir se faire suivre par un de ses employés auquel elle avoue qu'il va se faire licencie. Ce dernier va metre fin à ses jours sur son lieu d travail qui crée un choc dans la boite ant le personnel est bouleversé et les supérieurs tentent de camoufler l'enquète de peur d'avoir des problèmes. le personnage central est prise entre sa conscience, les ordres de lhiérarchi et l'enquète. J'ai trouvé ce long métrage un peu froid aec très souvent l'envers du décor mais sujet oblige, c'est la réalité du mone moderne. La mise en scène est assez classique et les acteurs avec en tète Céline Sallette, Lambert Wilson sont plutôt bons.
Enfin un peu de cinéma français réaliste et non cu-cul, dans la lignée de "La loi du marché" ou "Violence des échanges en milieu tempéré". Ce film illustre très bien l'idéologie qui s'impose actuellement dans le monde du travail, qui transforme l'exploitation en "risques psychosociaux", qui qualifie l'hypocrisie de "bien-être au travail" et autres horreurs issues du management à l'anglo-saxonne. Dans tout ça les individus sont achetés par l'argent et les promesses de promotion ou sont rejetés cyniquement, quitte à en mourir. Mais du moment que l'image de l'entreprise est sauve... (qui a dit "Orange" ??). Merci au réalisateur qui mériterait largement être imité.
Une critique très acerbe et appuyée du monde impitoyable de l'entreprise. Les personnages sont intéressants, notamment celui de la "killeuse" (interprétée de manière convaincante par Céline Sallette), très symptomatique de l'esprit d'une époque, loin des standards à la mode du low management. Mine de rien, le récit instille une dose de suspense, qui tient en haleine jusqu'au bout. Nombre de sujets graves sont exposés ici, du suicide aux méthodes de licenciement abusif. A voir.
En tant que RH, ce film me parle forcément ! Le sujet des restructurations "sauvage" est bien traité, du point de vue d'un(e) executant(e). Cela montre bien que le rôle du RH est souvent mal vu à cause de la vision "première ligne" que cela comporte. Le problème reste toujours la conscience que l'on a à faire son travail, sans forcément nuire à autrui... Les salaires élevés sont parfois le prix du silence et de l'oubli...
Un film réaliste, Le monde du travail sous son côté noir et beaucoup de concentration sur le métier pas forcément évident des RH dans les grandes entreprises
Même si le trait est parfois forcé, ce film est remarquable par sa vérité sans doute à peine exagérée des machines à détruire qui se mettent en place dans des grandes entreprises, grands groupes, multinationales , pour se débarrasser des éléments gênants ou considérés comme plus assez productifs ou tout simplement plus assez à l'image de la politique maison, de ne pas avoir l'esprit corporate, être pro actif. .. Céline Sallette en drh pseudo psy est chargée de faire le sale ménage, avec froideur, efficacité, sang froid et professionnalisme, une tueuse chargée pousser les indésirables à la démission par désespoir, mise au placard, ... Remarquable interprétation face à un Lambert Wilson qui enchaîne les films avec toujours le même talent, la même pseudo facilité. Un excellent film sur l'entreprise et son management, dur, difficile, mais tellement réel, hélas.
Corporate est Un thriller dans le monde des bureaux et des costumes cravates, ou sévit une directrice des ressources humaines (étonnante Celine Sallette) qui n’a pas son pareil pour dégraisser sans virer. Le film montre la tension psychologique exercée sur les personnes pour qu’elles craquent et quittent d’elles mêmes leurs emplois. Dans le rôle du patron on trouve un Lambert Wilson d’une froideur et d’un cynisme d’autant plus effrayants que ces deux aspects sont très crédibles. Une froideur qui semble s’immiscer partout dans les bureaux de cet entreprise ou les employés sont vus comme une marchandise comme une autre qui doit être rentabilisée au maximum. Les film est bien mis en scène, la tension est bien dosée. Malheureusement il se casse complètement la gueule avec un final qui passerait presque pour un happy end ou la morale l’emporte alors que pendant plus d’une heure on a été convaincu du contraire. Cela lui donne du coup un aspect bancal mal venu alors que jusqu’ici il se tenait très bien.
Remarquable film sur le monde de l'entreprise et sa gestion des ressources humaines ! C'est parfaitement bien vu, hélas, trop souvent vu et la réalité qui s'en dégage fait frémir. Tous les comédiens sont vraiment parfaits et l'ensemble cinéma est très séduisant.
Un très bon film, très prenant, qui fait froid dans le dos quand on pense que les méthodes de management utilisés dans ce film sont des méthodes réellement utilisés dans les grosses boites. Céline Sallette et Lambert Wilson sont excellents dans leurs rôles respectifs. Un film à voir par tous les DRH, qui je l'espère, les fera se remettre en questions.
Film réaliste, l actrice principale joue très bien ce rôle de tyran machiavélique, mais cependant un peu trop de clichés dans le monde professionnel, c est bien de dénoncer ce genre de pratique mais attention ce film tourne un peu trop en rond et est un peu trop prévisible, c est dommage !
Succession de scènes dans une entreprise où vient de se produire un drame : un suicide sur le lieu du travail...Personnages pas assez attachants, fin relativement facile et convenu, pas de réels explications à cette politique RH agressive, réalisation et image par moment très téléfilm tout ça manque de liant : C'est dommage car les acteurs sont plutôt très bons et l’atmosphère du milieu de l'entreprise n'est pas trop mal retranscris
Depuis quelques temps déjà les vagues de suicides en entreprise intriguent les réalisateurs français qui y trouvent l'occasion d'apporter leur pierre à l'édifice pour tenter de comprendre un phénomène terrifiant qui accompagne un libéralisme de moins en moins contrôlé, seule réponse possible face à une concurrence mondiale féroce selon certains penseurs avisés. "Rien de personnel" (2009) de Mathias Gokalp, "De bon matin" (2011) de Jean-Marc Moutout, "La loi du marché" (2015) de Stéphane Brizé, "Jamais de la vie" (2015) de Pierre Jolivet ou plus récemment "Carole Mathieu" (2016) de Louis-Julien Petit ont déjà abordé sous d'autres formes et d'autres aspects cette déshumanisation de la vie en entreprise à la laquelle les top managements jamais en mal d'imagination répondent le plus souvent par l'installation de salles de détente ou de gymnastique et de consultations gratuites chez le psy. Nicolas Silhol a pour sa part choisi la voie du suspense inséré dans un contexte vraisemblable pour donner sa vision de ce traumatisme. A travers Emilie le personnage de la gestionnaire RH joué par la trop rare Céline Sallette, ici parfaite, on suit la réaction face au drame d'un suicide sur le lieu de travail du côté du Corporate comme l'indique le titre du film. Regard assez nouveau qui interroge sur le libre-arbitre de celle qui a été recrutée pour "faire le sale bouleau" une fois qu'elle est tenue par une rémunération qui implique une dévotion totale à celui qui vous a recruté. Ici en l'occurrence le DRH froid et calculateur joué par un Lambert Wilson dont le talent protéiforme s'affirme désormais à chaque étape d'une filmographie qui laisse assez peu de place aux concessions. Nicolas Silhol très initié aux techniques de management (son père est professeur et consultant en management) articule son suspense autour de la réaction d'Emilie qui doit confronter sa conscience à son instinct de survie. Ce que le film gagne en intensité grâce à des acteurs très inspirés et un scénario très bien articulé, il le perd malheureusement en crédibilité. Tous ceux qui ont vécu des situations semblables en entreprise savent très bien que les bons soldats ou mercenaires qui ont été choisis pour de telles missions s'appuient très largement sur les éléments de langage mis à leur disposition par les services de communication pour se trouver des éléments de réconfort et de déculpabilisation face à l'indicible. De la même manière, la réaction des cadres intermédiaires n'est pas toujours si révoltée que "Corporate" nous le montre. Mais Nicolas Silhol veut sans doute croire que la part de l'humain n'a pas encore été totalement extirpée des multinationales. Espérons qu'il a raison. L'expérience de Milgram (de 1960 à 1963 à l'Université de Yale) nous enseigne malgré tout que face à l'autorité l'homme est largement enclin à la soumission.
L'un des (trop) rare films traitant de la fonction RH, qui pourtant pourrait donner lieu à des scénarios intéressants tant le métier est riche. Travaillant moi même au sein d'un service RH, j'ai souhaité le voir pour constater ou non une amélioration de l'image de la fonction. J'avoue avoir été un peu déçu.
L'image d'une RRH, froide, antipathique, poussant ses salariés à démissionner est assez caricaturale. La fonction RH ne se restreint pas qu'à montrer la direction vers la sortie. Je m'attendais a avoir une vision plus large des responsabilités de cette RRH. Pourquoi pas un apport aux salariés ou même une réussite dans son activité ? Une petite touche de fraicheur pour ce métier a qui l'on mène la vie dure.
Ceci étant j'ai passé un bon moment. Le tiraillement entre l'esprit "corporate" et "l'éthique" m'a vraiment interrogé sur les choix que j'aurais fait si j'avais été à sa place. On y voit également les limites du droit social français, très protecteur, incitant les entreprises à instaurer un climat social tendu pour contraindre les salariés à démissionner plutôt que d'envisager un licenciement. Cela induit un risque évident de burn out pour ceux qui refuseraient de transmettre cette fameuse lettre de départ. On pourrait se demander si dans ce cas ci, le modèle américain qui facilite les départs à l'initiative de l'employeur, ne serait pas plus adapté pour éviter ce genre de situation dramatique.. A voir et à débattre !
Corporate n'est pas une fiction mais la réalité. Ceux qui découvrent par le film ce type de management ont bien de la chance. Emilie est le bouc émissaire. Dans une entreprise ordinaire, elle serait plus faussement mielleux, ce qui désespérant car l'employé ne peut plus rendre une personne responsable de la situation.