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    Corporate
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    Thierry M
    Thierry M

    159 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mai 2017
    Voila une histoire qui malheuresement resume tout ce qu il y a plus
    de vrai dans les entreprises et c est desolant.
    Bravo a Celine Salette vraiment extraordinaire dans ce role.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2018
    Une superbe idée avec des faits et des situations réels.... et pourtant ça cloche.... pourquoi ?....parce qu'il n'y a pas de justiciers dans les entreprises..... ni d'inspecteurs du travail qui font leur job comme ça.... ni de DRH killeuse qui flanche.... cela n'existe pas. Par contre, les team building de daube, les relations entre collègues foireuses et les discours sur la bienveillance, ça oui, ça existe et c'est même la mode en ce moment.... d'ailleurs quand une entreprise tient un discours, c'est comme les politiciens, le contraire sera appliqué.....
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Film sec comme un coup de trique et tendu comme un arc . Deux beaux rôles de femme . Lambert Wilson aussi bon que d'habitude .
    Personne n'est idéalisé dans ce film , c'est ce qui fait peur .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 avril 2017
    Le thème (les dérives du management) n'est pas évident, et il fallait bien le prendre par un bout. Ici les personnages s'ils sont bien joués, sont à la limite de la caricature, ce qui rend moins tangible le message que l'équipe voulait délivrer. Dommage l'ambiance et le scénario sont prenants.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2023
    Un film dur sur les coulisses du management.
    Certains n'ont rien à dire ou plutôt n'ont intérêt à ne rien dire. Mais le film montre qu'ils parfois intérêt à se défendre ardemment contre des agissements sourds et invisibles.
    Peu amène mais efficace sur le monde du travail
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Céline Sallette incarne parfaitement la "tueuse" d'entreprise touchée par la vulnérabilité; ce film illustre bien la déshumanisation de certains milieux socio-professionnels et ses conséquences désastreuses ...
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Corporate ne m’a pas laissé indifférent ; je travaille dans les RH et suis manager....
    Ma passion pour le 7e art me pousse à être à la fus de fiction ou docu abordant le sujet de l’entreprise et des RH. Je suis l’actualité, scrute les salles obscures et suis à l’écoute des réactions de tout bord sur ce sujet.
    Avec Corporate, Nicolas Silhol s’attaque, donc pour son premier long métrage, à la problématique du mal-être au travail ; mais la particularité de sa réalisation c’est le point de vue féminin. Il est porté par Celine Sallette incarnant la RRH (Emilie Tesson-Hansen) du département finance du siège de cette multinationale de l’agroalimentaire. Femme dans le contrôle permanent afin de donner une image impeccable d’elle même et de son professionnalisme. Son engagement est sans faille pour un système et un management qui lui promet une carrière toujours plus brillante. Elle maîtrise à la perfection les éléments de langage, adopte une stratégie élaborée, faite de pressions psychologiques, de menaces voilées. Le drame fissure ses belles certitudes et brise le masque de l’éco système feutré du siège et des RH. Une avalanche de questions s’abat sur tout ce beau monde : qui est réellement coupable ? Elle ? Son patron ? Les collègues silencieux ? La chaîne de commandement dans la multinationale où tous travaillent en baissant les yeux ? Défaillances individuelles ? Ou responsabilités collectives ? Qui va porter le chapeau ?
    Pour la RRH la situation se retourne : de prédateur elle devient proie de son manager, de sa direction, de ses collègues…
    Pour ma part j’ai apprécié ces questionnements que Nicolas Silhol fait émerger d’une manière clinique et implacable grâce à sa direction d’acteur, son scénario. Il appuie sur tous les rouages de l’entreprise, le regard des collaborateurs, les nouvelles alliances qui se profilent, se construit, les règlements de comptant qui s’organisent. Il nous rappelle froidement que l’entreprise est une pièce de théâtre permanente, oscillant dans un genre flou entre drames, parfois hélas, et comédie, rarement.
    Celine Sallette campe un personnage très en nuance avec une double posture pro et perso pertinente. Son jeu accroît la crédibilité de l’intrigue et montre, avec une certaine finesse, le cheminement psychologique de son personnage à laquelle tout réussit. Lambert Wilson en Stéphane Froncart DRH du siège incarne un management implacable, froid et manipulateur, où il n’y a pas d’amis, mais des alliances et des intérêts en jeux.
    Les qq. scènes de réunion de management RH sont particulièrement savoureuses notamment Frocart demandant l’ordre du jour à un de ses collaborateurs….
    Enfin les dialogues professionnels font mouche, voire même trop ; rares sont les salariés qui maîtrisent autant les éléments de langage que Émilie, ou Stephane son manager. Pourtant le « rien à se reprocher »….  « Nous n’avons fait que notre travail » est assourdissant tellement ils sonnent faux dans ce drame… Mais si souvent utilisé...

    Pour une profession féminisée à 85 %, le point de vue féminin interroge en creux, jusqu’à quelles extrémités une femme doit-elle aller pour s’imposer dans un monde d’hommes ? Pourtant je dirais que c’est une approche hasardeuse du « genre » qui supposerait une prédisposition des hommes à être plus violent ? Plus inhumain ? Je ne le pense pas… en tout cas c’est un sujet glissant dans un contexte d’entreprise de politique Responsabilité Social Entreprise (RSE).
    Il y a aussi une lecture de Corporate plus engageante « Jusqu’ou doit on être solidaire de son entreprise ? »
    La question morale se pose aussi « Jusqu’où peut-on être “corporate” ? »; d’autant plus cette question morale est centrale dans l’actualité récente politico judiciaire.
    Ce regard interroge le spectateur-cadre que je suis dont les termes engagement, contrôle, carrière résonnent à la manière d’un réflexe pavlovien.
    Cette première partie du film contextualisant et décrivant les conséquences du drame est particulièrement efficace, et fait ressortir un vrai questionnement sur la posture et le positionnement des directions des ressources humaines. Le syndicat pro des RH a d'ailleurs réagit : la mission des RH est « nécessairement équilibré entre des intérêts parfois contradictoires voire divergents » dixit, Laurence BERTAUD, présidente du groupe ANDRH Alsace Strasbourg.
    La seconde partie plus fictionnelle reste à mon sens plus fantasmé et simpliste : le bourreau peut-il devenir super héros… Il faut aussi noté un oubli de taille : l’absence des partenaires sociaux et IRP dans l’intrigue en dehors de l’évocation du CHSCT.
    J'ai noté 3 étoiles / 5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Un film puissant et important, qui joue des codes du thriller pour démasquer la violence et la perversion du management moderne, mais s'impose aussi comme portrait de femmes, un beau portrait contemporain, tout en tensions et en contradictions, porté par les performances de Violaine Fumeau et Céline Sallette. à voir !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Depuis quelques temps déjà les vagues de suicides en entreprise intriguent les réalisateurs français qui y trouvent l'occasion d'apporter leur pierre à l'édifice pour tenter de comprendre un phénomène terrifiant qui accompagne un libéralisme de moins en moins contrôlé, seule réponse possible face à une concurrence mondiale féroce selon certains penseurs avisés. "Rien de personnel" (2009) de Mathias Gokalp, "De bon matin" (2011) de Jean-Marc Moutout, "La loi du marché" (2015) de Stéphane Brizé, "Jamais de la vie" (2015) de Pierre Jolivet ou plus récemment "Carole Mathieu" (2016) de Louis-Julien Petit ont déjà abordé sous d'autres formes et d'autres aspects cette déshumanisation de la vie en entreprise à la laquelle les top managements jamais en mal d'imagination répondent le plus souvent par l'installation de salles de détente ou de gymnastique et de consultations gratuites chez le psy. Nicolas Silhol a pour sa part choisi la voie du suspense inséré dans un contexte vraisemblable pour donner sa vision de ce traumatisme. A travers Emilie le personnage de la gestionnaire RH joué par la trop rare Céline Sallette, ici parfaite, on suit la réaction face au drame d'un suicide sur le lieu de travail du côté du Corporate comme l'indique le titre du film. Regard assez nouveau qui interroge sur le libre-arbitre de celle qui a été recrutée pour "faire le sale bouleau" une fois qu'elle est tenue par une rémunération qui implique une dévotion totale à celui qui vous a recruté. Ici en l'occurrence le DRH froid et calculateur joué par un Lambert Wilson dont le talent protéiforme s'affirme désormais à chaque étape d'une filmographie qui laisse assez peu de place aux concessions. Nicolas Silhol très initié aux techniques de management (son père est professeur et consultant en management) articule son suspense autour de la réaction d'Emilie qui doit confronter sa conscience à son instinct de survie. Ce que le film gagne en intensité grâce à des acteurs très inspirés et un scénario très bien articulé, il le perd malheureusement en crédibilité. Tous ceux qui ont vécu des situations semblables en entreprise savent très bien que les bons soldats ou mercenaires qui ont été choisis pour de telles missions s'appuient très largement sur les éléments de langage mis à leur disposition par les services de communication pour se trouver des éléments de réconfort et de déculpabilisation face à l'indicible. De la même manière, la réaction des cadres intermédiaires n'est pas toujours si révoltée que "Corporate" nous le montre. Mais Nicolas Silhol veut sans doute croire que la part de l'humain n'a pas encore été totalement extirpée des multinationales. Espérons qu'il a raison. L'expérience de Milgram (de 1960 à 1963 à l'Université de Yale) nous enseigne malgré tout que face à l'autorité l'homme est largement enclin à la soumission.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2017
    Encore un premier film ambitieux et plutôt maîtrisé sur un sujet (les méthodes de management sauvage en entreprise) qui s’invite de plus en plus souvent au cinéma. J’ai aimé la restitution des ambiances feutrées des entreprises du CAC 40 : les rapports de hiérarchie subtilement délétères, les entretiens générateurs d’angoisse, les sous-entendus glaçants, la « placardisation » sournoise, les regards qui en disent long sur la pression endurée. Tout cela sonne tristement vrai (et l’actualité se charge de nous le rappeler régulièrement). Les trois personnages principaux ne sont pas manichéens malgré les figures archétypales qu’ils représentent. En revanche, Alice de Lencquesaing (l’assistante) et Stéphane de Groodt (le collègue complice) sont un peu sacrifiés sur l’autel du rythme et de l’efficacité. Mais Céline Sallette est superbe en femme dure, prise au piège de sa fonction. Elle est crédible et émouvante. Tout comme Violaine Fumeau, impressionnante en inspectrice intraitable et compréhensive. Conclusion : un scénario qui pèche un peu par manque d’huile aux articulations mais dont la force se déploie progressivement. Un super casting et une fin très réussie. 3 bonnes raisons d’être CORPORATE.
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2017
    sur un sujet sensible le suicide en entreprise le film
    nous entraine de belle manière au sein de cet univers
    féroce sans foi ni morale.
    les acteurs sont tous excellents.
    bsalvert
    bsalvert

    406 abonnés 3 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2018
    Un film actuel avec les enjeux des sociétés et leurs stratégies mais 'oublions pas que le monde de l'entreprise reste une machine à produire.
    PLV : un excellent jeu d'acteurs
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2017
    Porté par la grande Céline Sallette, Corporate sonde de manière glaciale le phénomène du harcèlement moral en entreprise. (...) La mise en scène, assez rigide, fonctionne parfaitement dans la première partie, assez théorique. La seconde partie est un peu moins bien gérée.

    LA SUITE :
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2017
    "Corporate" raconte l'histoire d'Emilie Tesson Hansen, cadre des ressources humaines dans un groupe alimentaire, Elsen, frappée de plein fouet par le suicide d'un salarié.

    "Corporate" est un drame réaliste racontant le traumatisme pour une entreprise après le suicide sur son lieu de travail d'un de ses salariés, victime de harcèlement "parceque considéré comme rétif au changement". Il raconte comment la DRH est lâchée par sa direction et l'examen de conscience qu'elle effectue.

    Le film est plutôt bien vu. Les personnages jouent juste (Mention spéciale à Lambert Wilson, glacial dans le rôle du patron Froncard, et à Céline Salette, la DRH qui passe par tous les états d'âme après le drame), les situations difficiles sont brossées de façon réaliste.
    Figurent également au casting Stéphane de Groodt, un collègue d'Emilie et Violaine Fumeau dans le rôle de Marie Borrel, l'inspectrice du travail.
    Le rendu du film est d'autant plus juste que l'on peut avoir connu des situations de ce type à titre personnel ou en avoir entendu parler, rien n'est exagéré à l'écran. La tension nerveuse dans le service et l'épuisement professionnel qui guette le reste de l'équipe sont très bien restituées dans le film.
    La conversation entre la direction et les syndicats après le suicide de l'employé est "surnaturelle" mais on a tous entendu dans la bouche de nos managers; "Oui, il s'est suicidé sur son lieu de travail mais il était dépressif. Sa raison d'agir devait être personnelle". L'ancien ministre du travail lui même, Bruno Retsamen, s'exprimant sur le harcèlement, ne l'avait il pas déclaré lui même avant de quitter son poste. Même le jargon typiquement RH qui parle de mobilité et de "proactivité" résonne d'authenticité.

    "Corporate" a le mérite de mettre les points sur les I et les barres sur les T concernant le monde du travail, le harcèlement moral et c'est très bien comme ça. spoiler: Le seul bémol que je formulerais consiste dans le choix de la "croisade" que la DRH décide de mener à l'issue du film. Je ne suis pas convaincu qu'elle aurait agi de la sorte dans le monde réel.
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2017
    KPI bien-être couleur pastèque, rouge sous sa surface verte. Chez Esen, on travaille en équipe sur le savoir-mettre. Ressources Inhumaines !
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