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Jorik V
1 279 abonnés
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2,5
Publiée le 18 mars 2022
De prime abord, cette petite co-production entre le Royaume-Uni et l’Espagne un peu sortie de nulle part intrigue. Par son affiche colorée qui ressemble à la pub pour le défilé d’une grande marque, par son sujet qui installe une nouvelle dystopie plutôt originale et par son casting mêlant jeunes actrices prometteuses ou à la mode à la reine de la série B : Milla Jovovich. C’est en outre un premier film mis en scène par la très jeune Alice Waddington. Si tout cela semblait amusant, original et prometteur, on se rend vite compte que « Paradise Hills » ne sera jamais rien d’autre qu’un petit film de science-fiction basique, oubliable et gentillet. C’est comme si les producteurs avaient tenté de créer une œuvre du genre à destination des adolescentes. Ni plus, ni moins. Avec ce que cela comporte de qualités (un propos féministe un peu dépassé mais probant) et de défauts (tout cela est un peu mièvre et trop sucré).
Le résultat est donc bien trop light au vu des promesses initiales. Si l’on s’attendait à un suspense à couper le souffle, à une réflexion poussée sur la place de la femme dans la société ou à une tragédie qui prend aux tripes, dans tous ces cas, on repassera. « Paradise Hills » se suit comme un long-métrage pour demoiselles en fleurs à cela près que le côté science-fiction permet à Waddington de laisser aller son imagination visuelle dans la représentation de cette magnifique île où l’on souhaite reconditionner les femmes. Le décorum du film est d’ailleurs son principal atout. Si vous ne faites pas une aversion aux délires rococo et baroques, aux excès de couleurs acidulées et aux accessoires et costumes aussi originaux que ridicules, vous allez adorer. Fortement inspiré des contes et en particulier de « Alice au pays des merveilles », le film en met plein la vue en ce qui concerne la direction artistique et il est dommage que la mise en scène de la débutante Waddington ne les mette pas plus en valeur.
Le récit se suit avec plaisir et un retournement de situation fait son petit effet à mi-parcours mais « Paradise Hills » se préoccupe trop de son cœur de cible en préférant la bluette et le superficiel plutôt que d’affronter les possibilités infinies et passionnantes de son postulat initial. Les développements sont prévisibles et certaines séquences censées être dramatiques prêteraient presque à rire tellement elles flirtent avec le ridicule. On pense notamment au duel final entre une Jovovich qui se caricature elle-même et Emma Roberts plutôt correcte. Objet rare, cette œuvre gentiment féministe et trop adolescente et rose bonbon se laisse regarder mais elle s’apparente à du gâchis. Tant d’efforts formels pour une histoire si simpliste relève de l’anomalie. En revanche n’importe quel décorateur ou costumier tombera en pamoison devant le film et l’originalité de ses costumes, accessoires et décors entre le spa de luxe, le conte et certaines illustres îles de la mer Méditerranée.
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C'est à croire que Milla Jovovich fait tout pour tourner dans des nanards... Paradise Hills n'échappe malheureusement pas à la règle. Scénario complètement alambiqué, direction d'acteurs inexistante , le tout saupoudré d'un twist en carton... A éviter absolument !
que dire si ce n'est ... rien ne va ! On s'endort, les dialogues sont nuls, l'histoire navrante. c'est copié de the island, on retrouve une poison ivy bas de gamme...
Un film jolie mais complètement nul dans sa réalisation et son scénario très mal exploité. Un mélange de fantastique et science fiction qui ne va pas du tout.
Tellement déçue... Le synopsis semblait tellement bien! Tout n'est pas à jeter et c'est bien ça qui est frustrant... Les graphismes sont tops, l'univers et la thématique aussi, mais on a une impression d'inabouti. Les scènes se succèdent sans véritable lien, c'est survolé c'est vraiment dommage. Une série aurait permis de rentrer plus en profondeur dans cet univers, développer l'intrigue et faire monter le suspens crescendo... Au lieu de ça on se retrouve avec un goût d'inachevé...
Malgrés la réalisation alléchante au décors paradisiaque et au magnifique créature féminine qu'est Emma roberts et Milla Jovovich. L'idée de départ était prometteur mais le scénario est trop confus et un peu tiré par les cheveux. On sombre dans l'ennuie, car le mystère est plombé trop rapidement. Le dénouement ceci dit est plutôt bon. J'en attendais beaucoup mieux !
L'histoire est très simple. Tout commence par un beau mariage et le film nous raconte ce qui s'est passé durant les 2 derniers mois. On est dans un futur dystopique qui ressemble à la société anglaise du 19e siècle du style "orgueil et préjugés" ou "raison et sentiments" avec des voitures type années 30 volantes, des écrans de contrôle, la télé et des rock stars. Les jeunes filles rebelles ne sont pas envoyées au couvent, mais sur une île perdue au milieu des flots pour une cure de 2 mois afin d'en faire de parfaites et dociles jouvencelles pour leur futur mari. Visuellement c'est magnifique. On se croirait dans Alice au pays des merveilles de Tim Burton mais en couleurs pastelles, sans le chapelier fou ni le chat du cheshire. Et la reine de coeur est une reine des roses, mais surtout spoiler: un genre de vampire qui aspire le sang et l'énergie des jeunes rebelles enfermées dans des espèces de cocons de rosier quand elles sont remplacées par leur double. Il faut éviter de le regarder en fin de soirée comme j'ai fait, car on doit lutter contre le sommeil. En cause la musique lancinante et les mouvements lents des personnages. Même les combats et les fuites sont lents! Ce qui tient éveillé ce sont les gloussements énervants de toutes ces petites dindes qui donne envie de les claquer. Entre sommeil et énervement on voit des belles images avec des scènes pas vraiment compréhensibles. Le film donne l'impression qu'il manque des scènes pour comprendre ce qu'on voit et qu'elles ont été remplacées par de beaux visuels. spoiler: Même quand les filles recrachent le lait somnifère il faut que ça soit beau. .Dans d'autres films quand certains points posent question on reçoit les explications au fur et à mesure ou à la fin. Là, non. De belles images qui laissent un goût WTF? On a déjà vu des histoires approchantes dans d'autres films : spoiler: Les filles rebelles envoyées dans cette île pour en faire de douces ladies sont étudiées sous toutes les coutures puis livrées à la dame des roses pour être bouffées et des pauvres (nommés inférieurs)opérées pour leur ressembler sont rendues aux parents à la place. Ca aurait pu être pas mal et j'aurai pu mettre jusqu'à 3 étoiles (pas plus, le jeu des acteurs est pas fou fou) si la préoccupation centrale du réalisateur n'avait pas été que d'avoir une succession de beaux effets visuels avec quelques dialogues pour correspondre au pitch et puis laisser le spectateur jouer à deviner la signification des scènes (spoiler: le speech de la duchesse des roses avant qu'Uma la tue, on comprend les mots mais comme on n'a pas la référence avant ni l'explication après, on se demande ce qu'elle raconte et pourquoi alors qu'on vient juste de voir ce qu'elle fait aux filles.Et pareil pour tout ce que dit le mec d'Uma sur son embarquement sur un bateau ou comment il est arrivé là, on sait pas vraiment) .La scène finale est comme le reste : avant tout montrer de beaux plans (sauf les racines d'Uma sur les restes de la belle couleur rose pastel alors que c'est son mariage et qu'elle est sensée être parfaite): spoiler: Le double remplace Uma auprès de sa mère après qu'elle ait tué son mari, ok. Uma ouvre l'épingle à cheveux en forme d'oiseau (un geai moqueur?)d'Amarna qui cache un plan et s'enfuit dans la nuit avec sa belle cape qui vole autour d'elle... Amarna lui avait donné en l'embrassant pour qu'Uma la rejoigne. Ok, mais ... elle ne risque pas d'aller la retrouver car on a vu son cadavre. Donc à part faire voler la cape dans la nuit joliment, rien ne l'attend là-bas, surtout qu'elle n'avait pas spécialement rendu son baiser à Amarna. . Bref, tout ça pour dire que les beaux effets visuels apportent un plus à un film, ils ne doivent pas en être l'élément central.
L’île de Paradise Hills, dirigée par la Duchesse, accueille des jeunes filles riches, en détresse émotionnelle ou physique pour suivre une thérapie les rendant plus acceptables. Le centre, en apparence paradisiaque, accueille Uma, une jeune femme anticonformiste refusant de se marier avec le jeune homme que sa famille lui a choisi. Uma tentera par tous les moyens possibles de fuir cet enfer grâce à l’aide d’Amarna une chanteuse alcoolique, Chloe, au physique ingrat, et Yu une asiatique rebelle. Pas grand-chose à sauver dans ce navet absolu, même l’esthétique fait « carton-pâte » et sent le petit budget qui essaye de se la raconter. Un pur naufrage qui vous fera perdre 1h35 de votre vie. A fuir…
De base, "Paradise Hills" n'a pas un scénario révolutionnaire, des filles sur une île isolée qui se rendent rapidement compte qu'elles sont contrôlées par une femme et son armée dans un but bien précis. Les péripéties sont vraiment classiques : découverte du complot, recherche d'un moyen de transport pour s'échapper… Là où le film surprend, c'est dans sa fin. Agréable surprise ? Pas vraiment. spoiler: Une méchante en mode "Poison Ivy" et une héroïne égoïste qui préfère s'échapper avec son double que de tenter de sauver ses soi-disant amies. L'interprétation sauve un peu le tout et peut-être que l'histoire passe mieux sur le papier mais à l'écran ça ne rend pas très bien.
Pas mal dans l'ensemble. Points positifs : les décors très réussis, les costumes et l'esthétique plutôt bien travaillée. Points négatifs : le scénario est intéressant, mais malheureusement plutôt mal exploité, surtout sur la fin : les 20/30 dernières minutes ne sont pas forcément cohérentes et n'apportent pas les réponses aux différentes problématiques du film. On passe néanmoins un bon moment.
Alors si il n'y avait pas eu le petit côté fantastique inutile, j'aurais certainement donné une meilleure note. L'histoire est intéressante, même si elle manque un peu plus de profondeur, les actrices sont biens dans leur rôle, le côté prison-doré aux penchants "Alice au pays des merveilles" aussi... Au final, malgré quelques petits défauts, on passe un bon moment devant ce film.
J'ai passé un très bon moment avec ce film surprenant., Un peu kitsch, mais on s'en délecte. Les actrices s'en sortent bien. Ma foi, il ne restera certainement pas dans les annales, mais il a le mérite d'être divertissant et somme toute assez original.
Dystopie à la Handsmaid's Tall : les femmes sont privées de droit. Un début assez séduisant, qui ouvre des questions sur l'univers qu'on nous propose. Spoiler : ce film vous laissera sans réponse ! Mauvais sénario donc, mauvais acting également, la fin est douloureuse de bêtise.
Un assez bon film de SF, qui lorgne du coté des épouses de stepford pour le début de l'histoire. Le casting est convaincant , la photo est très belle (avec les FX, il y a a de très belles images), reste un rythme un peu haché, et on se pose encore un peu de questions (comme spoiler: qu'était finalement Mila ? )