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Wang Bing se contente de filmer les visages. Pas de commentaire, pas d’explication. (...) Il y a une telle humanité, une telle empathie, dans sa façon de filmer, qu’on est pris, ému, renversé. Ces exclus, ces oubliés, ces pauvres gens, il les aime. Ce cinéma-là est celui du cœur.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
L’image donnée à la fragilité de la situation est magnifique et morale. Autant qu’elle révèle des puissances de fabulation toujours résistantes, c’est une autre « contre-image de marque » qui évite le choc en rendant l’indicible à l’invisible.
Wang Bing radicalise la précarité d’un cinéma documentaire qui regarde depuis "À l’Ouest des rails" dans les marges les plus démunies de la société chinoise.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Une grande partie du documentaire se déroule de nuit, à la fragile lumière d’une bougie ou du feu, accentuant l’impression de drame et de dénuement. Pas facile, c’est sûr, mais indéniablement fort.
Une souffrance oubliée, que le cinéaste a pu capter dans des conditions très précaires, avec une équipe réduite à trois personnes, au milieu des combats et des trafics. Le résultat est magnifique, bouleversant.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Wang Bing nourrit une dialectique de l’intime et du vaste, renvoyant la fragilité de l’existence des Ta’ang à l’immensité des paysages montagnards qu’ils traversent.
Wang Bing, qui tient lui-même la caméra, a depuis longtemps prouvé qu’il était un cadreur hors pair, hyper réactif, physiquement engagé dans les événements qu’il filme. Dans cette multiplicité et cette urgence humaines, il prélève toute une série de portraits, individuels ou de groupe, glisse d’une personne à l’autre, entrecroise les trajectoires, s’agrippe à l’instant sur un geste, un visage, une action, ou tout cela à la fois, pour ne plus les lâcher.
Wang ne filme pas des réfugiés mais des gens qui se réfugient. (...) "Ta'ang" est une plongée au cœur de la réalité. Et la réalité, c'est d'abord quelque chose auquel on ne comprend rien. Wang Bing n'a rien à nous apprendre, il nous montre seulement l'humanité à nu. Rien que ça ? Mais c'est tellement immense.
Fidèle à sa méthode, le cinéaste se fait discret sans se dissimuler, accompagne ses personnages, ne force pas la parole, captant, avec le plus grand tact et la bonne distance, mouvements, regards et conversations, dans un geste attentionné mais évitant une trop forte empathie.
Le procédé, s'il prend le risque de lasser l'audience, facilite l'identification avec les protagonistes qui, dans la pire adversité, ont des pulsions de vie universelles.
Ce n'est pas un reportage standard que leur consacre Wang Bing. Mais un ample et beau documentaire qui prend le temps d'observer leur quotidien précaire. Leur tristesse et leur peur. Leurs espoirs et leurs sourires, aussi.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Sans voix off ni mise en perspective, (Wang Bing) préfère filmer sans intervenir le courage, mais aussi les moments de désespoir de ces femmes qui ne renoncent jamais, l’énergie et la surprenante joie de vivre d’enfants qui n’ont pourtant pas beaucoup de raisons de sourire
L'Obs
Wang Bing se contente de filmer les visages. Pas de commentaire, pas d’explication. (...) Il y a une telle humanité, une telle empathie, dans sa façon de filmer, qu’on est pris, ému, renversé. Ces exclus, ces oubliés, ces pauvres gens, il les aime. Ce cinéma-là est celui du cœur.
Cahiers du Cinéma
L’image donnée à la fragilité de la situation est magnifique et morale. Autant qu’elle révèle des puissances de fabulation toujours résistantes, c’est une autre « contre-image de marque » qui évite le choc en rendant l’indicible à l’invisible.
Critikat.com
Wang Bing radicalise la précarité d’un cinéma documentaire qui regarde depuis "À l’Ouest des rails" dans les marges les plus démunies de la société chinoise.
LCI
Une grande partie du documentaire se déroule de nuit, à la fragile lumière d’une bougie ou du feu, accentuant l’impression de drame et de dénuement. Pas facile, c’est sûr, mais indéniablement fort.
La Croix
Une souffrance oubliée, que le cinéaste a pu capter dans des conditions très précaires, avec une équipe réduite à trois personnes, au milieu des combats et des trafics. Le résultat est magnifique, bouleversant.
La Septième Obsession
Wang Bing nourrit une dialectique de l’intime et du vaste, renvoyant la fragilité de l’existence des Ta’ang à l’immensité des paysages montagnards qu’ils traversent.
Le Monde
Wang Bing, qui tient lui-même la caméra, a depuis longtemps prouvé qu’il était un cadreur hors pair, hyper réactif, physiquement engagé dans les événements qu’il filme. Dans cette multiplicité et cette urgence humaines, il prélève toute une série de portraits, individuels ou de groupe, glisse d’une personne à l’autre, entrecroise les trajectoires, s’agrippe à l’instant sur un geste, un visage, une action, ou tout cela à la fois, pour ne plus les lâcher.
Les Fiches du Cinéma
Si l’on retrouve les qualités de “regardeur” hors pair du cinéaste chinois, un sentiment d’inachevé nous laisse sur notre faim.
Les Inrockuptibles
Wang ne filme pas des réfugiés mais des gens qui se réfugient. (...) "Ta'ang" est une plongée au cœur de la réalité. Et la réalité, c'est d'abord quelque chose auquel on ne comprend rien. Wang Bing n'a rien à nous apprendre, il nous montre seulement l'humanité à nu. Rien que ça ? Mais c'est tellement immense.
Libération
Le documentaire se place juste à la hauteur du cours dévié de ces vies, manifestant là une pureté d’intention qui en fait tout le prix.
Positif
Fidèle à sa méthode, le cinéaste se fait discret sans se dissimuler, accompagne ses personnages, ne force pas la parole, captant, avec le plus grand tact et la bonne distance, mouvements, regards et conversations, dans un geste attentionné mais évitant une trop forte empathie.
Première
Le procédé, s'il prend le risque de lasser l'audience, facilite l'identification avec les protagonistes qui, dans la pire adversité, ont des pulsions de vie universelles.
Studio Ciné Live
C'est peu dire qu'il faut découvrir ce film toutes affaires cessantes.
Télérama
Ce n'est pas un reportage standard que leur consacre Wang Bing. Mais un ample et beau documentaire qui prend le temps d'observer leur quotidien précaire. Leur tristesse et leur peur. Leurs espoirs et leurs sourires, aussi.
Le Journal du Dimanche
Sans voix off ni mise en perspective, (Wang Bing) préfère filmer sans intervenir le courage, mais aussi les moments de désespoir de ces femmes qui ne renoncent jamais, l’énergie et la surprenante joie de vivre d’enfants qui n’ont pourtant pas beaucoup de raisons de sourire