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ffred
1 725 abonnés
4 021 critiques
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2,5
Publiée le 10 mai 2017
Ce premier film du musicien Alex Anwandter relate un fait divers sordide survenu dans son pays, le Chili, en 2012 où un jeune gay a été tué dans une terrible agression homophone. Le jeune homme étant fan du musicien, d’où cette adaptation sur grand écran. Sur cette base, je m’attendais à quelque chose de plus prenant, de plus poignant et de plus émouvant que le résultat ici. Le moment fort est l’agression en elle-même : insoutenable, horrible, impardonnable, en un mot inqualifiable. Si cette scène nous laisse pantelant un moment, ce n’est pas le cas du reste du film. On suit d’abord la vie du garçon au quotidien, entre son père absent, une amie de son âge et son amant qui ne s’assume pas. Après le drame, le tout bascule sur la peine et le désarroi du père et il ne passe plus grand chose. Jamais on ne s’attache à aucun des personnages (assez antipathiques, ambigus ou aux réactions incompréhensibles), je ne suis jamais vraiment rentré dans l’histoire. La fin laisse perplexe quand l’ensemble manque de rigueur, de puissance et d’émotion. Assez déçu donc, je m’attendais à mieux et en tout cas à autre chose.
L'horreur de l'homophobie au quotidien. Haineuse, viscérale, atroce. Pour son premier film, le musicien chilien Alex Anwandter s'est inspiré d'une agression qui a bouleversé tout le pays, en 2012. Au moins pour son point de départ car dans sa deuxième partie, le film s'attache aux pas d'un père effondré qui, d'une certaine façon tente de se reconnecter à un fils qui lui était en grande partie étranger. Et pas seulement pour des questions d'orientation sexuelle mais aussi à travers une non-communication de deux générations. Plus jamais seul n'est pas un film "gay" comme on a pu en voir ces dernières années. Il explore la solitude de deux êtres, comme son titre l'indique de façon ironique. L'une de ses faiblesses, il en a beaucoup, est son rythme décousu et une certaine confusion de sa narration, tendance amplifiée par des échappées oniriques qui ne servent pas son propos. S'y ajoutent assez souvent des velléités esthétisantes et un travail trop appuyé sur l'ambiance sonore afin de faire de Santiago du Chili un portrait noir et poisseux. A côté de cela, le film est sauvé en partie par quelques scènes réalistes (l'agression) ou prosaïques (le dialogue entre le père et une femme médecin). Sans oublier une interprétation très solide, notamment de Sergio Hernandez. Mais la froideur du film et son refus d'une émotion véritable ternissent l'impact d'un film trop friable.
Plus jamais seul traite de l’homosexualité, de l’homophobie, de l’amour paternel. Ce film est très touchant. L »idée est partie du chanteur et compositieur chilien Alex Anwandter. L’artiste a été choqué en 2012 par le meurtre d’un jeune homosexuel, un des ses fans qu’il avait cotoyé. Il décide d’en faire un sujet pour son premier long-métrage. Le film a fait partie de la section Panorama du Festival de Berlin 2016. Il a obtenu une mention spéciale aux Teddy awards (prix des meilleurs films de thématique LGBT).
Les images, les lumières les décors, tout est soigneusement choisi et parfaitement travaillé. Le brouillard, la pollution, toutes ces couleurs ternent qui accentue la tristesse de la ville et de la vie des personnages. Le réalisateur concentre son histoire sur les personnages et leurs relations.
Pablo est un jeune homme homosexuel qui aime se travestir et se maquiller seul dans sa chambre. Il vit avec son père, très peu présent. Pablo recherche l’amour. Ses premiers émois sont filmés d’une manière très pudique mais « montrée ». Un acte lache, une terrible agression, fait basculer l’histoire. Et la on voit toute la cruauté , la lacheté et trahison du monde qui nous entoure. Une seconde partie du film commence. Une seconde partie qui va se centrer sur l’amour paternel. Le père en quète des coupables est touchant. On est presque sous pression. Le réalisateur y installe un suspense.
L’acteur Andrew Bargstead est excellent dans le role de Pablo. Sergio Hernandez est le père.
L’histoire nous arrache des larmes. Beau, bouleversant framboisemood.com
Ce drame aux allures biographique, n’en est pourtant pas un. La première partie centrée sur la vie de ce jeune homme, explore son quotidien, traversé par la découverte de sa passion pour le cabaret, son travestissement, ses émois amoureux… jusqu’au jour où tout bascule. Insultes, humiliation et violence gratuites, ces mots sont ceux d’une agression purement discriminatoire. Plus Jamais Seul retrace le destin de Pablo, jeune lycéen, devenu la victime de son orientation sexuelle. Loin d’être un cas isolé, ce film évoque avant tout un drame universel. Il concerne des milliers de personnes chaque jour et dans le monde. Critique complète sur CinéSéries-Mag.fr
Belle mais dure chronique d'un homme et de son fils confronté à la violence gratuite de l'homophobie, mais aussi à l'immobilisme de la société, en l'occurrence ici chilienne.
Le synopsis de Allocine ne correspond pas vraiment à la réalité. Le cabaret n'est qu'accessoire dans ce film et le père ne part pas à la chasse aux coupables. La victime fait l'objet d'une attaque homophobe et le père est déstabilisé par le système après cette agression. Ce n'est pas non plus, loin de là un film d'action ! C'est une histoire toute en pudeur, silences, dialogues ciselés et la BO est superbe. J'ai été un peu déstabilisé au début parce que je m'attendais à un film de la trempe du magnifique Viva mais celui-ci est totalement différent mais aussi beau.
Inspiré d'un fait divers qui a bouleversé le Chili en 2012, ce film aborde l'homophobie de manière assez violente, le laxisme d'une société dans le déni, mais aussi l'amour paternel ... la mise en scène est assez juste et témoigne d'une certaine froideur (brouillard, image ternie, ...); le film manque toutefois un peu d'émotions et d'incarnation ...
" plus jamais seul " film traitant de l'homophobie inspirée d'une histoire authentique comporte des qualités et quelques défauts .En effet la première partie qui traite de la vie de Pablo est profonde voire bouleversante la deuxième partie est moins réussie manquant d'émotions et avec un final qui laisse un goût amer en bouche. dommage