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    Brothers of the Night
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    2,4
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    21 critiques spectateurs

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    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2017
    Ils sont roms, ils forment un petit groupe de garçons dans un bar homosexuel de Viennes et ils parlent. Ils parlent d'eux, énormément, de leurs femmes, leurs enfants quand ils en ont. Mais ils parlent surtout de leur attrait physique, d'une homosexualité qui ne serait pas la leur, et d'argent, constamment d'argent, du coût d'une passe, de la concurrence qui règne dans le milieu qu'ils fréquentent. Après un début très flamboyant aux allures romanesques, "Brothers of the Night" s'enfonce dans un reportage qui n'en est pas vraiment un, où l'on écoute avec beaucoup de patience ces garçons désagréables, hautains, sans que jamais n'affleure la moindre émotion. Certes, dans les costumes marins, les éclairages colorés, il y a quelque chose du cinéma de Fassbinder, particulièrement de son "Querelle de Brest". Mais c'est bien là le seul intérêt de cette œuvre ennuyeuse, impudique, à la limite de la provocation. On aurait aimé des émotions plus vives, des personnages attachants. On y voit des jeunes gens qui se disputent, dansent, dans un brouhaha d'images et de sons.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2017
    Vu en avant première. Une étoile parce que les images sont absolument magnifiques MAIS quel ennui ! Le cinéaste filme amoureusement des Roms bulgares et roumains qui traînent leur carcasse avinée et désoeuvrée dans des bouges viennois. Ces tapins narrent par le menu leurs tarifs, leurs pratiques sexuelles, comparent leurs meilleurs clients, leurs meilleures arnaques et se montrent sur leurs téléphones portables la photo de leur copine restée au pays.
    Interminables monologues débités par des voix que l'alcool a rendues pâteuses et incertaines. C'est du voyeurisme qui prétend être de l'art. Une espèce de documentaire sublimé par de magnifiques images.
    Mais le cinéaste, manifestement subjugué par ses acteurs, oublie que de belles gueules ne sauraient tenir lieu de scénario. Toutefois le film ravira un certain public pour qui, comme pour Genet ou Pasolini, la crapule est forcément magnifique.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2017
    Entre documentaire et fiction, Brothers of the night n'a aucun fil conducteur et se complaît simplement à montrer le scabreux d'une situation misérable. A quoi bon ?
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2017
    L'image est plutôt belle mais l'atmosphère ennuyeuse... tout est question d'atmosphère, dans ce film. Ça tourne en rond, toujours les mêmes discussions des jeunes prostitués bulgares, filmés en intérieur, entre eux, dans le genre désœuvrés, autour de qui paie combien pour quoi, dans un esprit vaniteux, matérialiste mais sympathique. Quelques vannes ou tentatives d'échanges n'empêchent pas le film de s'enliser dans une sorte de langueur plastique sombre aux reflets violet-bleu-vert-rose parfois brumeux... Bon, ça ne va pas loin tout ça, c'est le moins qu'on puisse dire. Un mec dit à un autre Faut pas boire, faut mettre de côté; et l'autre de fumer, de boire. Et, paradoxe du sujet, pas l'ombre d'un acte sexuel, sans parler d'une affiche trompeuse. L'absence de ligne directrice et tout simplement d'histoire à raconter (hormis des récits de passe plus ou moins triviaux et autres échanges potaches), plonge cet exercice de docu-fiction esthétisante dans une sorte d'inanité. Autant revoir Pink Narcissus.
    Ufuk K
    Ufuk K

    516 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2017
    " brothers of night " documentaire acclamé par la critique mais boude par le public assez injustement est fascinant je trouve. Même si le film tourne un peu rond et parfois agaçant, le réalisateur décrit très bien le quotidien de ses prostitués masculins venus de Bulgarie et des conséquences sociales sur leurs vies.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2016
    Financé pour réaliser un projet qui ne lui convenait pas, Patric Chiha s’est retrouvé un soir dans un bar atypique. Au Rüdigue, des adolescents bulgares viennent en Allemagne pour se prostituer dans des réseaux gays. Le cinéaste a souhaité en faire un portrait au travers de ce documentaire scénarisé, Brothers of the night. De par leurs âges, leurs tenues vestimentaires et leurs comportements machos des cités, ces roms dérangent. En effet, dans leur pays, ils sont déjà mariés avec des enfants. On pourrait alors comprendre ce qui pousse ces jeunes à peine majeurs à vendre leurs corps. Mais les voir dépenser leur argent dans les bières, les cigarettes et en s’achetant des femmes comme ils disent, ne nous procure pas d’empathie. Leurs témoignages ne sont jamais tristes, bien au contraire, chacun se vante de son butin après avoir offert une prestation sexuelle à un vieux client dans les toilettes du bar. Brothers of the night nous ouvre les yeux sur un fait désopilant. Malheureusement, le ton employé, qui rappellerait presque les mises en scènes de Nicolas Winding Refn, est certes joli voir poétique, mais n’est absolument pas adapté au sujet. De plus les échanges entre les protagonistes, drôles au début, finissent par tourner en rond.
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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2017
    Le film, entre fiction et documentaire, fascine par son approche originale et sa mise en scène réussie. (...) Brothers of the night n’est pas uniquement un film sur la prostitution, il est certainement un témoignage de la violence de la situation des migrants en Europe, un sujet on ne peut plus dans l’actualité.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 février 2017
    Brothers Of The Night, troisième long-métrage de Patric Chiha, est un film au geste fascinant : opposer au réel immuable du documentaire une forme fantasmatique. Cela se traduit à l'image par des décors oniriques aux néons picturaux et un montage ensorceleur déliant toute temporalité. Mais aussi par ces prostitués roms, ces "frères de la nuit", qui s'amusent avec le trouble de leurs corps juvéniles, efféminés, sensuels. Le cinéaste les filme comme des stars de cinéma en leur offrant un espace de jeu. Ce sont évidemment Fassbinder (Querelle et son mythique marin), Kenneth Anger ou Pasolini qui sont alors invoqués à l'écran. Et là où l'aspect sordide de leur situation aurait pu ressortir chez un autre auteur, Chiha opte pour un portrait singulier mais non sans valeur politique, en humanisant et magnifiant ces garçons perdus et marginalisés.
    elriad
    elriad

    430 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2017
    ils sont jeunes et désœuvrés, ils viennent de Bulgarie et espèrent l'eldorado en se rendant à Vienne. Ils finiront finalement dans des bars bordel à michetonner tristement avec pour seule conversation les gains obtenus auprès des clients. Ce sera celui qui a obtenu le plus d'argent. Le réalisateur pose sa caméra en immersion dans ce cloaque malsain et sans espoir, sans jugement aucun, et laisse le spectateur voyeur devant ce no man's land où l'espoir n'existe pas. Intéressant malgré son côté linéaire...
    Lady B
    Lady B

    6 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2017
    Au vue de la presse dithyrambique de ce film je suis allée le voir au MK2 Beaubourg cet aprem. Séance de 15h40. Salle bondée. Public conquis!! Comment ne pas penser à Genet, Fassbinder ou Visconti.. je suis coi devant tant de beauté, d'esthétisme et d'intelligence .. les corps sont filmés avec tant de sensualité et de bienveillance que j'en ai été troublée, un film qui vous reste à corps et à coeur.. un chef d'oeuvre inoubliable, une virée dans les mers troubles du désir.. pour moi l'un des meilleurs films de l'année avec "Moonlight" et "LalaLand".
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2017
    L'affiche hyperstylisée laisse augurer un film esthétisant sinon fétichiste louchant du côté de Rainer Fassbinder ou de Gregg Araki. Pourtant "Brothers of the Night" (bizarre titre français traduit de l'autrichien"Brüder der Nacht") est un documentaire qui n'a rien de poétique. Il a pour sujet un groupe de Roms d'origine bulgare qui appâtent les clients du Rüdiger, un bar gay du centre de Vienne.

    Rien ne prédisposait ces jeunes machos hypervirils, mariés et pères de famille, à ce "business". Sinon l'extrême misère qui les a poussés hors de leur pays vers l'Occident et ses richesses fantasmées. Le film explore ce paradoxe : comment des hétérosexuels pur jus peuvent-ils être conduits à devenir des gitons ?

    Le sujet est glauque. Hélas il le reste. Car le documentaliste Patric Chiha prend le partie de ne pas s'échapper du cercle réduit de ces jeunes garçons. On ne verra jamais leurs clients pas plus qu'on ne verra leurs familles restées au pays. Du coup, le matériau se réduit aux témoignages, suscitées ou spontanées, de ces travailleurs du sexe qui racontent leur parcours, leur arrivée à Vienne avec l'espoir d'un travail et d'un salaire, leur découverte du Rüdiger et de son sale "business", leur dégoût, puis leur lente accoutumance.

    Qu'entend-on ? Des histoires tristement répétitives dominées par la quête obsessionnelle de l'argent : l'argent qu'il faut extorquer au client, l'argent qu'il faut envoyer au pays. Qu'en retenir ? Que ces garçons sont des victimes ? Ils exercent ce "business" de leur plein gré et ne font partie d'aucune filière. Que ce sont des monstres froids et sans morale ? Leur procès n'est instruit ni à charge ni à décharge (si on ose dire). Que leur machisme est une posture fragile sous laquelle transperce une sexualité plus ambigüe qu'ils ne le pensent ? Ce serait donner plus de signification qu'elles n'en ont à certaines manifestations d'une simple amitié masculine.

    À force de maintenir son sujet à distance, à force de s'interdire toute empathie, "Brothers of the Night" glace et lasse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 février 2017
    C'est un reportage sans volonté d'edulcorer la réalité de jeunes migrants à la recherche de l'eldorado. Ces jeunes hommes quittent leur Bulgarie natale en vue d'un avenir meilleur. Ils délaissent leur pauvreté, un avenir incertain pour une autre réalité qui se veut plus réjouissante. Si ce n'est qu'ils sont confrontés à la même réalité plus dure encore puisque pour survivre ils remettent en cause leur intégrité physique et morale. Ils sont alors confrontés à la perte de leurs repères, leur famille, leur femme et enfants et de leur identité masculine. Cette dernière étant convoitée par des prédateurs sexuels à la recherche de chair fraîche. On se retrouve confronté alors au misérabilisme des uns et des autres dont le point commun est la recherche d'assouvir un besoin : besoin sexuel pour les uns besoin alimentaire pour les autres. La question se résume à celle-ci : jusqu où est on prêt à aller pour obtenir de l'argent et à quel point l'argent est un levier de pouvoir au point de délaisser sa dignité ?
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2017
    Beau documen(teur) sur les milieux de la prostitution, qui transcende avec bonheur la dimension sociologique pour nimber l'écran de poésie subversive.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2017
    Pas prévu à mon programme à l’origine. J’ai donc lu les avis de mes amis blogueurs, tous dithyrambiques, ce qui a, bien sûr, déclenché mon envie. Si je n’en sors pas aussi bouleversé que certains, c’est sans doute, à contrario, pour ce qui fait la singularité du film. C’est ce mélange de fiction et de documentaire. Pour moi, on sent trop la mise en scène, la scénarisation. Il en résulte un manque de spontanéité, et du coup, d’émotion. On a du mal à s’attacher aux jeunes garçons. Les conversations et les situations finissent par tourner un peu en rond. Loin de toute fascination, j’y ai pas vu l’intérêt et le trouble que j’attendais. Brothers of the night reste malgré tout une certaine expérience de cinéma, très stylisée, entre fiction et réalité, entre rêves et cauchemars. Mais beaucoup trop froide, nous laissant donc à distance, pour au final n’être pas assez convaincante pour être indispensable...
    lipfy
    lipfy

    7 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mars 2017
    Aïe aïe aïe ! Entre fiction et docu, aucun scénario, aucune histoire, que des scènes de bavardage non stop de ces jeunes prostitués entre eux, dans la rue, autour d’une bière dans un café miteux, ou avachis chez l’un ou chez l’autre, propos salaces, rigolades d'ivrognes et univers super misérable : totalement déprimant ET agaçant. Se contenter de montrer ces jeunes garçons ne suffit pas à créer de l'empathie à leur égard. Et que faut-il comprendre en creux ? Que l'Autriche n'ayant pas su des offrir boulots "normaux" (comme ils le répètent) à ces jeunes Bulgares, elle est peu ou prou responsable de leur dérive ? Hum…L'Autriche et pourquoi pas toute l'Europe de l'Ouest ? La prostitution n'est pas un passage obligé, pas une fatalité quand on a besoin de fric. Ni le deal. Mais c'est vrai que ça peut être beaucoup d'argent et vite gagné. Difficile de résister à ça. Mais alors pourquoi accuser quelqu'un d'autre que… soi-même ? Le grand responsable, au fond, serait… l'argent ? Mais on essaiera d'éviter les platitudes…
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