Comme un chien enragé certes mais à part le titre du film on ne peut pas dire que ce drame comporte beaucoup de rage alors que l'histoire laissait le présager. Finalement on est surpris par un film assez mou manquant considérablement de nervosité et de noirceur et avec Penn et Walken à l'affiche je m'attendais à quelque chose de plus percutant. D'ailleurs leur face-à-face s'avère pas si puissant que cela quant à l'histoire elle donne une impression de morcellement par toujours accrocheur au niveau de la narration. De plus le style de James Foley (réalisateur qui par la suite ne réalisera rien de conséquent) use par moment d'un style quelque peu clipesque pas réellement judicieux. Et si Comme un chien enragé se laisse visionner sans ennui on reste sur notre faim.
On pourrait presque penser que comme un chien enragé est le"film de chevet " de james gray tellement il rassemble les éléments moteurs du cinéma qu'il affectionne. En dehors de cela , il s'agit d'un superbe polar révélant un sean penn déja formidable et confirmant l'exceptionnelle aptitude de christopher walken à jouer les pourritures avec son style inimitable. Avec le très déroutant glengarry il s'agit de l'unique bon film de foley.
Un chef d'oeuvre signé James Foley dont on en sort refroidit en apprenant que c'est une histoire vraie !!! Dés le début, j'ai senti que j'allais adorer ce film avec le refrain musical qui accompagne le film, "Life to tell" qui est une des plus belles chansons de Madonna, à l'époque petite amie de l'acteur principal Sean Penn. Un jeune homme de quartier pauvre revoit son père qui a une mauvaise réputation dans le coin, il se prend de fascination pour son paternel qui gagne de l'argent facile, s'achetant de belles voitures avec des combines comme voler des tracteurs et les revendre. Amoureux fou de sa petite amie, le jeune garçon veut intégrer le gang qui se revelera plus tard une mauvaise idée. Un long métrage trés bien mis en scène avec des images sublimes, le seul chef d'oeuvre du réalisateur James Foley d'aprés des cinéphiles connaisseurs. Sean Penn rayonne à ces débuts de jeune comédien face au grand trés bon Christopher Walken et l'on reconnait dans les seconds roles Chris Penn, Mary Stuart Masterson, John Glover (le papa de McFly dans "Retour vers le futur"), David Strathairn et un figurant nommé Kiefer Sutherland. Poignant.
Fowley est l'homme d'un seul film, et c'est celui-ci. Le seul à voir dans sa filmographie. Belle histoire, très bon jeu d'acteur, le seul défaut mineur est qu'il contient quelques petits passages à vide au niveau de l'intensité dramatique en s'attardant parfois sur des scènes secondaires manquant d'intérêt. Ca reste quand même un très très bon film.
Un Film qui aurait pu être plus noir que ça vu l'histoire, c'est seulement vers la fin que les choses s'enfoncent vers un contexte plus sombre , en allant de creshendo à decreshendo. Un acteur comme Christopher Walken jouant un truand à la perfection dans le plus sombre rôle de sa carrière probablement, et un Sean Penn innocent de la vie et naif par l'amour qu'il peut porter à un père " bandit". Ce film déduit la morale de l'amour que l'on peut porter en vers son enfant, l'ouverture de cet amour est possible mais les forces de violences gravées dans le sang y sont et ne peuvent changer une personne. Il invoque cependant la cruoté d'un père sans limites mais cependant un amour exclusif réservé à celui qui possèderait plus ou moins votre sang à qui on peut cependant laisser une chance de survie. Qu'en déduire véritablement au final? Le fait d'être un bandit n'arrangera pas totalement TOUT, si ce n'est qu'une partie dans certains cas. Bref, à voir, ce film n'est pas CHOC comme certains peuvent l'entendre, mais se dégrade au fur et à mesure de l'histoire...
Bon film avec une bonne prestation de S Penn et C Walken, l'histoire d'ensemble est assez intéressante et montre des truands sous un jour noir réaliste mais le film perd beaucoup de tension en s'attardant sur des scènes secondaires tournées banalement.
Comme Un chien Enragé (At Close Range) Encore une traduction trouvée avec les pieds et non avec la tête. Traduire « At Close Range » par « Comme Un Chien Enragé » est triplement stupide. Le personnage auquel ce titre fait référence est sans doute un « chien », mais pas enragé. Il est corrupteur, manipulateur, sans scrupule, mais très prudent. Le titre anglais est en outre un excellent jeu de mots signifiant à la fois « à bout portant » et « à courte distance ».A bout portant fait référence à la scène où le fils tient son père en joue. A courte distance révèle à merveille le caractère diabolique et pervers de ce père magnifiquement interprété par Christopher Walker qui ne révèle sa vraie nature que lorsqu’on l’a fréquenté un bon moment et de très près. Les frères Penn et les autres acteurs élèvent le niveau dramatique à un très haut niveau de professionnalisme. Le scénario, quand à lui, basé sur des faits réels, est brillamment mis en valeur par le metteur en scène qui dépeint parfaitement une certaine Amérique profonde. Sans doute, et de loin, le meilleur film de James Foley.
Superbe. La réussite du film c'est d'avoir evité le piege de raconter une histoire,ce que l'on aurait pu craindre à la vue de la mention "d'apres une histoire vraie". J.Foley à tout au contraire chosi la stylisation et l'ellipse narrative qui donne au film une profondeur de champ et son athmosphere irrélle presque onirique. Ces zones d'ombres au propre comme au figuré (magnifiques fondus au noir)sont la véritable respiration du film et relegue le fait divers à l'état de matériau-pretexte que le réalisateur fàçonne, donnant ainsi la preuve rejouissante de sa confiance dans le cinéma. Ajouttons que l'on trouve dans ce film C.Walken, le plus grand acteur du monde et une bande musicale délicieusement datée eighies ou les nappes dx7 et le piano electrique cp 80 forment presque un personnage à part entiere.
Un beau film sensible sur la manipulation & l'utilisation de jeunes recrues indépendantes, ainsi que d'autre part assez manichéen quant à cette traditionnelle propagande U.S de gauche anti-famille & bien sûr contre à la base toute religion à convictions diverses et variées : Un " outsider " peut en effet difficilement être sans tâches ...
« Comme un chien enragé » accompagne la vie d’une bande de jeunes casse-cou dans la Pennsylvanie profonde. Un petit matin, l’un d’eux voit son père débarquer dans sa vie. Le père et le fils vont alors apprendre à se connaître, rattrapant en très peu de temps des années d’indifférence. Et le fils découvre un modèle qui vaut la peine d’être suivi, ce père qui le prend sous son aile et lui ouvre les portes de son gang, une espèce de PME fraternelle, spécialisée dans la cambriole en milieu rural. Puis le vernis reconstitué peu à peu se craquèle, le petit gang paternel s’avère être une funeste organisation, et le père une véritable ordure... Un excellent moment passé en compagnie de grands acteurs.
James Foley( Dangereuse Seduction) nous livre une oeuvre sombre et intense sur la fascination qu'un fils peut éprouver face à un pére qui l'a abandonné petit. Sean Penn est formidable en jeune pommé qui se révolte contre les méthodes de son pére. A part cela la réalisation sobre est servie par un exellent duo que forment Penn et Christopher Walken et nous offre lors de la confrontation dans la cuisine, une scéne intense et poignante. Malgré tout le film met du temps à réellement démarrer et on détourne plusieurs fois le regard de l'ecran, ce qui n'empeche pas ce film de gangster d'etre une réel réussite.