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    Sound of Metal
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    Ciné-13
    Ciné-13

    94 abonnés 893 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    On tourne en rond. Et par moments le silence est assourdissant.
    Elle ne chante pas elle hurle et lui le batteur rentre en transes frénétiques.
    En privé ils écoutent du vieux jazz et dansent sur des musiques de crooner.
    Mais il perd l'ouïe et le film s'enlise dans des scènes collectives de sourds trop longues.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 171 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Ce film est malin.
    Vraiment très malin je trouve…

    Ça se ressent dès les premiers plans.
    Écran noir. Guitare grinçante. Ruben apparait, torse nu, assis derrière sa batterie.
    Il est concentré. Il attend.
    Il attend le moment où il va falloir tout donner.
    Le cadre se resserre progressivement. On intériorise sa situation.
    La guitare tient alors la note. Ruben relève les yeux.
    Il est prêt.
    Sa tête se met à osciller en rythme avec les errances de la guitare.
    Il ferme les yeux. Il se perd dans l’instant.
    Contrechamp. Ruben a face à lui la chanteuse et guitariste du groupe. En flou.
    Ce n’est pas elle le sujet.
    Au fond ce n’est même pas Ruben non plus.
    Non. Le sujet c’est ce que ressent Ruben.
    Ce qu’il perçoit.
    Ces sons de métal.
    Une notion amenée à se transformer au fur et à mesure du film au point de le contenir à lui tout seul.

    Ah ça !
    Voilà ! Du cinéma. Du vrai. Du comme je l’aime !
    Cette intro tu ne peux la faire qu’en cinéma et la vivre vraiment qu’ainsi.
    Même ma description au fond ne fait qu’esquisser vaguement ce qu’elle est vraiment.
    Car cette introduction est clairement une introspection par les sens.
    Et si je la trouve si chouette c’est justement parce qu’elle est à l’image de l’ensemble de l’œuvre. Elle est un empire des sens.

    Toutes les scènes qui suivront ne seront que ça. Une exploration à travers les sens.
    Des images. Des caresses. Des gestes précis.
    Et surtout des sons.
    Des sons qui soudainement s’étouffent.
    …Et c’est à partir de là que tout un équilibre se met à vaciller.

    En allant voir ce film je n’en connaissais rien du tout.
    Je ne savais pas ce qui allait arriver. Et pourtant tout a su prendre sens dès le départ.
    Aucun plan n’est gâché. Aucune information n’est à laisser de côté.
    Tout ce qui a été vécu durant les premières minutes rentre soudainement en écho avec tout ce que l’on voit.
    Plus rien n’est pareil. Un seul sens manque et toute l’harmonie est perdue…
    Un seul sens manque et plus rien n’en a alors… De sens.

    Par bien des aspects, « Sound of Metal » ne raconte vraiment pas grand-chose d’exceptionnel.
    D’aucuns pourraient même lui reprocher de suivre un parcours au fond bien misérabiliste.
    Un musicien bohème qui perd l’ouïe devient soudain un musicien qui perd la musique, donc le plaisir, mais aussi l’argent, donc la bohème… Et la fille qui va avec.
    Tout est amené à s’écrouler. Plus rien ne semble pouvoir être comme avant.
    Il y a d’abord le déni. La colère. Puis à nouveau le déni.

    Mais ce qui fait que ce film n’est pas un Dardenne c’est qu’il fait tout transiter par les sens.
    Et bien au-delà des sons c’est aussi par les cadres que Darius Marder assure une véritable emprise par les sens.
    Cela passe par un Ruben qui chancèle avec un cadre qui le perd dans un parking bien large et bien vide quand Lou s’en va. Un parking qui n’a d’ailleurs plus rien à voir avec l’image presque charmeuse et roots des premiers temps.
    Un Ruben au regard qui se perd.
    Un Ruben bientôt contraint de parler le regard en biais…

    Il y a aussi un véritable art de la musicalité dans ce film.
    Pourtant la musique au sens littéral du terme est pratiquement absente des deux heures que durent ce « Sound of Metal ».
    C’est que la musique est ailleurs.
    Dans les silences. Les paroles brèves. Les répétitions.
    Prenez cette scène de la première discussion entre Ruben et Joe par exemple…
    Il y a dans ces échanges quelque-chose de presque magique où tout se dit dans les silences.

    spoiler: C’est le cas au début de l’échange quand Joe entame la conversation. « Comment tu vas Ruben ? » Ruben dodeline quelque peu de la tête. Peine à rester en place. « Ça va. – Tu es toxicomane ? Ruben marque un long silence. Son regard fuit. On ne sait plus si c’est pour lire l’écran ou pour fuir la réalité. – Yep. – Tu prenais quoi ? – De tout. Surtout de l’héroïne…. De l’héroïne. Le regard de Ruben se fige sur celui de Joe. – Tu as eu envie d’en prendre depuis que tu es sourd ? Ruben réfléchit. Il regarde dans tous les sens. Le silence s’étend de manière presque interminable. Il finit par répondre. – Aujourd’hui n’est pas un bon jour… » Ici, l’essentiel s’est clairement dit hors des mots. Il s’est dit dans les yeux. Dans les moments de réflexions. Dans les non-dits. Et à cela s’ajoute une musicalité qui s’exprime notamment sur la fin de l’échange. « Ça fait longtemps que t’es clean ? – Quatre ans. Ruben associe à sa parole un geste vif, avec quatre doigts tendus vers le ciel. – Quatre ? – Mouais. – Et tu as besoin d’aide là maintenant ? Ruben ne tient subitement plus en place. – Je crois que je devrais vérifier comment va Lou. – Ça fait longtemps que tu es avec elle ? Il s’arrête dans son geste. Il se rassoit. – Quatre ans. » Même geste, les doigts tendus vers le ciel. Tout un parcours et toute une situation viennent d’être dressées, juste avec ce motif des quatre ans. Juste avec ces ruptures. Ces silences. Elle est là la putain de musicalité de ce film. Et ça sonne comme une mélodie à mes oreilles.


    Malgré tout j’avoue que passé le premier tiers, l’emprise du film a commencé à se desserrer sur moi.
    On rentre dans une autre phase.
    Le commencement d’une nouvelle vie.
    L’idée qu’au fond on va désormais assister à quelque-chose d’un brin pédago.
    « Le dur apprentissage du handicap de Ruben » un peu comme un « Patients » de Grand corps malade (en plus beau néanmoins.)

    Mais il a suffi que Ruben refasse du tambourin sur le métal d’un toboggan pour que soudain les sens reprennent le dessus et surtout de l’intérêt.
    Le dernier tiers opère une sorte de synthèse de parcours.
    Il y a eu la vie d’avant. Le choc. La nouvelle vie… Et puis enfin…

    spoiler: …La tentative de retour à la vie d’avant.


    Or là, encore une fois, « Sound of Metal » revient à ses premières forces.
    Le talent pour jouer des cadres, des sons, des dissonances… Et surtout des situations où l’essentiel se trouve dans les silences et les gestes plutôt que dans ce qui est vraiment dit.

    spoiler: Moi par exemple, ce moment dans le lit entre Lou et Ruben, je l’ai trouvé une fois de plus merveilleux. Ils se sont retrouvés. Ils sont heureux. Mais ils ont beau essayer de faire comme avant, plus rien n’est justement comme avant. Ruben a ses implants. Lou est retourné à un look plus sage. Plus de van mais un lit bien douillet. Lou qui se cale bien et qui à besoin d’eau… …Et sitôt Ruben évoque la possibilité de reprendre les concerts qu’il comprend. Elle a beau lui avoir dit oui qu’il a entendu la dissonance. C’est à ce moment là qu’il comprend que le passé est mort ; qu’il est vain de revivre comme avant. Un long silence s’installe avant qu’il puisse enfin le dire… « C’est OK. Lou… » comme un renoncement. Cette scène, une fois de plus, c’est un bijou.


    La musicalité de ce film est tellement limpide que ce dernier aboutit d’ailleurs sur un final certes attendu mais qui présente au moins ce mérite d’un sentiment d’harmonie conclusive qui, moi, m’a beaucoup parlé.

    spoiler: D’un seul coup, le sens manquant qui était perçu comme le sens central et essentiel devient le sens de trop. Il devient le son de métal qui rompt l’harmonie. Et sitôt on l’ôte que tout devient plus agréable. Sans le son, un clocher reste beau à regarder ; des jeux d’enfants restent toujours aussi charmants à observer , la lumière dans les arbres a toujours la même charme envoutant…


    Alors oui. Il y a beaucoup d’évidences là-dedans.
    Mais la partition a eu ce mérite de l’élégance. Ce mérite de l’harmonie.
    Ce mérite de l’émotion.
    Et le plaisir que l’on peut prendre à un spectacle tient peut-être parfois qu’à ça.
    …A cette simple emprise des sens qu’un film est capable d’exercer sur nous.
    Guillaume
    Guillaume

    93 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2021
    Un scénario consensuel afin de plaire au plus grand nombre, "Sound of Metal" présente une recette à la saveur classique mais dont peu se lasse.
    La mise en scène est propre, les dialogues travaillés. Mais tout est trop juste, trop propre, trop attendu. Une réelle déception.
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    Il y a une chose que j'aime par-dessus tout, c'est découvrir puis adorer un film sans n'avoir vu aucune bande annonce et évité le plus d'actualité possible. Je ne connaissais pas le sujet de Sound of Metal, je n'avais vu que le poster d'Amazon montrant Riz Ahmed en batteur. L'image laissait entrevoir une sorte de Whiplash dans l'univers du Métal, le slogan en dévoilait pourtant bien plus, "la musique avait son monde, le silence en a révélé un nouveau" d'après mon approximative traduction. Sound of Metal n'est donc pas un film sur la musique, mais plutôt sur sa perte totale et brutale, la surdité.

    Riz Ahmed est très touchant. On sent la colère en lui, la boule d'énergie qu'il donnait à chaque concert et qui reste coincée en lui après "l'accident" et l'envahit d'idées négatives. Franchement, on y croit qu'il n'entend vraiment plus rien, il semble si authentique. Son regard est très expressif. Il s'est complètement fondu dans son personnage, en apprenant également la batterie, en jouant plusieurs heures par jour durant des mois. Il a surtout appris le langage des signes pour comprendre tout le cheminement, toutes les étapes par lesquelles son personnage a dû passer. À ce moment du film, il est d'ailleurs confronté à des enfants, la plupart étant nés sourds. Cette étape est cruciale pour l'aider dans sa renaissance au contact d'êtres candides dont les réflexes innocents et amusants permettent d'apercevoir une once d'espoir dans la situation de Ruben.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2021
    Ruben et Lou, ensemble à la ville comme à la scène, sillonnent les Etats-Unis entre deux concerts. Un soir, Ruben est gêné par des acouphènes, et un médecin lui annonce qu'il sera bientôt sourd.

    C'est une réalisation de Darius Marder qui a écrit le scénario avec Abraham Marder. Le film s'est distingué en remportant les Oscars et les BAFTA Awards dans les catégories Meilleur son et Meilleur montage. Afin de faciliter l’accessibilité du film à tous les publics, le réalisateur a souhaité l'accompagner de descriptions sonores.

    Véritable curiosité par son orientation axée sur la sonorité, ce drame est une belle réussite.

    L'expérience auditive proposée est complètement folle. Nous mettre dans la peau de cet homme perdant son audition est du pur génie. D'autant plus que ce dernier est un musicien donc forcément, son ouïe est primordiale pour lui. J'ai adoré ma manière dont s'est traité d'un point de vue sensorielle. Il est rare que dans un film, on se met réellement à la place de la personne qui perd un de ses sens. Normalement, on est spectateur extérieur, alors que là, on vit le ressenti de Ruben.

    Je ne peux donc que le féliciter pour cela, car grâce à ça, le film se démarque totalement, et mérite d'être vue pour le vivre.

    Au départ c'est perturbant de passer du bruit au silence, et inversement. Je ne vous cache pas que ce n'est pas forcément toujours agréable, mais cela fait partie du jeu.

    Pour nous faire vivre cela, Riz Ahmed va être parfait. L'acteur Britannique est tout simplement bluffant. Sa performance de haut vol, donne une autre dimension au film. J'ai adoré le style de son personnage.

    En ce qui s'agit du drame en lui-même, l'histoire se regard bien malgré ses longueurs. La psychologie de Ruben n'est aussi pas toujours bien explorée. Cependant, au vu de ce qui est proposé sur le son, cela parait presque secondaire.
    Fabienne R.
    Fabienne R.

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2021
    Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai adoré l'expérience sensorielle, l'acteur principal,
    le sujet, l'Airsrteam et le morceau de musique du générique de fin ...
    À voir absolument sur grand écran et avec un bon son. Sujet original.
    Une très bonne soirée ciné !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2021
    En festival, on peut découvrir des merveilles comme de mauvais films, c’est un fait et c’est le jeu. Sound of Métal fait partie des merveilles et ce, pour d’innombrables raisons. Réalisé par Darius Marder, jusque-là coscénariste de l’excellentissime, bien que trop méconnu, The Place Beyond The Pines, le film s’inspire de Metalhead, un docufiction inachevé de Derek Cianfrance dans lequel le batteur d’un couple de musiciens de hard métal devient peu à peu sourd (source : Wikipédia). Suivant cette idée, Darius Marder, après presque 10 ans de production, commence à présenter son film dans plusieurs festivals avant d’atterrir à Deauville où son film va malheureusement repartir bredouille, mais rester dans les mémoires des spectateurs présents dans la salle. À l’heure où l’on rédige cet article, on ne sait toujours pas quand et où le film sera disponible, bien que l’on espère qu’il trouvera sa place dans nos belles salles françaises même s’il semble se diriger vers Prime Vidéo.

    Critique disponible dans son intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-sound-of-metal-un-chef-doeuvre-du-sound-design-sur-votre-tv/
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    610 abonnés 2 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2021
    Sound Of Metal est une pure réussite. Riz Ahmed est incroyable dans le rôle de ce batteur qui perd l'audition. Le film de Darius Marder est très intelligent, jouant subtilement sur le bruit, les sons, la musique et les silences

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/sound-of-metal-une-oeuvre-profondement-touchante-avec-riz-ahmed-4354571/
    Cinévore24
    Cinévore24

    303 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2021
    Un batteur. Une perte d'ouïe. Perdre pied. Se reconnecter au monde (autrement) et se reconstruire à tout prix.

    Œuvre sensorielle, un film que j'aurai voulu aimer davantage.
    La faute à un certain classicisme propre aux productions indépendantes américaines, et à un manque d'obstacles vraiment marquants. Et ce malgré le jeu tout en nuances de Riz Ahmed.

    Le film déroule un récit assez linéaire et certaines thématiques ne sont malheureusement traitées qu'en surface, sans aller au fond des choses.
    C'est dans ses moments de silence que le film s'avère finalement le plus pertinent, le plus parlant.

    Bref, une petite déception. 6,5/10.
    eldarkstone
    eldarkstone

    188 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2020
    Une assez bonne surprise, que ce drame poignant et original, avec un acteur qui trouve ici sa révélation !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 511 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2021
    Utile, assez classique et très bien exécuté, Sound of metal est un film dossier sur le handicap auditif et la résilience. De ce point de vue, le scénario est assez classique : découverte du handicap, crise, tentative d'acceptation, solution alternative, vie repensée. Ce n'est donc pas de ce côté qu'il faut chercher de la nouveauté. Dans ce registre, le film est utile pour sensibiliser à tout ce processus et à la surdité elle-même. Très souvent, le cinéaste nous fait entendre exactement ce que le personnage principal perçoit : on est immergé dans cette totale reconfiguration perceptive. Nul doute que Sound of metal deviendra un classique pour des médiations sur ce handicap et pour la communauté directement concernée. Sur cette base assez conventionnelle, le film se distingue par les univers où il nous invite : la tournée d'un duo de rock-metal, puis une institution retirée en pleine nature où l'on apprend à accepter la difficulté sans chercher à la faire disparaître, puis un hôtel particulier anversois où le héros retrouve la femme aimée (et Mathieu Amalric...). L'autre qualité de cet opus est la performance de Riz Ahmed, mais aussi de sa partenaire de jeu. Donc un bon film, mais un film dossier, avec les quelques limites de ce genre...
    Joce2012
    Joce2012

    176 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2021
    waouh ce film m'a touché au plus haut point par sa sensibilité et la profondeur des pensées qui s'y dégagent ...très belle interprétation. .. à voir !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 030 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2021
    Et si un jour nous perdions l'ouïe? C'est l'expérience sensorielle que vivra chaque spectateur de ce film au Sound Design immersif et impeccable qui suit le parcours d'un batteur de métal dont les tympans ont lâchés. Une belle réflexion sur le handicap, un poil trop longue et consensuelle mais servie par un acteur parfait. Le réalisateur a tenu à ce que son film soit projeté sous-titré pour les personnes malentendantes afin qu'elles puissent profiter de la même séance que les "spectateurs habituels", et cette volonté d'inclusion est remarquable.
    GéDéon
    GéDéon

    57 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Pour son premier long-métrage, le réalisateur américain Darius Marder frappe fort. Un peu comme le héros de son récit (l’excellent Riz Ahmed), batteur d’un groupe de metal qui fracasse sa grosse caisse avec frénésie. Jusqu’au jour où, atteint de surdité, il doit abandonner sa carrière de musicien, quitter sa femme et tenter de se reconstruire. Que ce soit sur le fond ou la forme, ce film sorti en 2019 présente une grande maîtrise. L’histoire de cet homme anéanti par son infirmité est rendue saisissante grâce à une bande-son et des effets sonores remarquables. Le spectateur comprend et surtout ressent immédiatement les enjeux d’isolement social que provoque un tel handicap. A noter la présence surprenante de Mathieu Amalric. Bref, une œuvre émouvante et totalement immersive.
    Isabel I.
    Isabel I.

    31 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2021
    Un film qui séduit. Une manière sensible et intelligente d'aborder le traumatisme de l'handicap quand celui ci arrive brusquement. Ici la surdité chez un jeune homme fragilisé par la vie un musicien un batteur... Il y a déjà l'incompréhension , la colère mais aussi rapidement l'apprivoisement. Ruben ouvre grands les yeux sur ce nouveau monde ; il apprend des autres il donne aussi beaucoup ... Comment accepter ? Comment en faire une force nouvelle ? L'acteur aborde ce rôle avec douceur... la bande son du film est déjà surprenante mais c'est elle qui nous fait plonger dans cette univers . C'est réussi.
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