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    Kursk
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    168 critiques spectateurs

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    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 377 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2020
    Les films de sous marin sont souvent des réussites. Celui ci ne fait pas exception. On sent que les moyens sont limités mais cela ne nuit en rien à la dramaturgie, peut être même au contraire. Le film se concentre ainsi sur les hommes, du dedans et du dehors.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Si le Koursk fut le fleuron emblématique de la Marine russe, il demeurera le tombeau de 118 sous-mariniers, morts pour rien ! En dépit d'une Vo en anglais un peu calamiteuse et de l'universalité du casting, T. Winterberg réalise un film assez honorable, qui reprend fidèlement la chronologie de la tragédie et qui n'est pas sans rappeler, par certains aspects, le drame de tchernobyl (une bureaucratie totalement inerte qui n'a pas évolué, la minoration des faits, la vétusté des moyens entrepris, l'insoutenable omerta liée au secret-défense...); je trouve que le réalisateur de "Festen" reste un peu en "surface" là où Marc Dugain avait décrit un événement (très similaire au Koursk) avec grande profondeur dans la deuxième partie de son roman "Une exécution ordinaire" en donnant une dimension plus politique de l'ère post-sovietique liée à Poutine mais aussi en y ajoutant une approche humaniste liant les principaux protagonistes du roman en racontant leur propre histoire...
    🎬🎬/🎬🎬🎬
    Georges P.
    Georges P.

    70 abonnés 841 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2019
    Un bon film de sous-marin avec une fin tragique. C'est une histoire vraie d'autant plus cruelle. Les comédiens sont bons, l'action vraiment maîtrisée. On espérait malgré tout et malgré la réalité, une fin heureuse.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    De Thomas Vinterberg (2018) .
    Le film relate le naufrage du sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk, survenu en mer de Barents le 12 août 2000.
    La force du film est de nous plonger au coeur d'un évènement aussi incroyable qu'aberrant dans sa gestion par les autorités russes où les travers de l'ancienne URSS sont bien montrés. De plus la force du film tant dans la reconstitution des évènements tient àaussi à la description politique du moment. Très bien interprétté notamment par Matthias Schoenaerts vraiement habité par so rôle de sous-marinnier et aussi Léa Seydoux en épouse affligée par le doute, la peur et la colère contre les autorités.
    benitoberlon
    benitoberlon

    55 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2019
    La retranscription d'un drame effroyable qui m'a tout particulièrement marqué à l'époque. Le film met en scène les événements, sous le point de vue de différents protagonistes... et ce film est un témoignage à charge contre la Russie, clairement victime de mauvais choix, de mauvaise communication et d'incompétences, spoiler: condamnant à mort l'ensemble des survivants du Kurk
    Kana57
    Kana57

    39 abonnés 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2020
    Une retranscription sobre et juste de la catastrophe du sous-marin nucléaire qui fît naufrage en mer de barents
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2022
    Un film de sous-marin qui s'intéresse surtout à la dimension politique et psychologique et le fait avec une économie de moyens louables ( et même surprenante pour Viterberg) . Néanmoins les ruptures de rythme, quelques clichés ou moments de pathos surjoués , une interprétation pour le moins inégales ( Magnus Millang excellent et Colin Firth toujours parfait, de même que Von Sydow dans une de ses dernières apparitions ; pour le reste ...ne tirons pas sur l'ambulance. ) . Pas un chef d'œuvre mais se laisse suivre avec intérêt d'un bout à l'autre avec suffisamment de moments forts pour convaincre , à défaut de totalement séduire .
    Dany R
    Dany R

    18 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Le film de sous marin semble à la mode ces derniers temps! Celui ci relate assez bein l'histoire vraie du Koursk, naufragé en 2000. Le sujet est bien traité avec un bon équilibre entre décisions en surface et survie au fond et les acteurs, Matthias Schoenaerts en tête font tout pour rendre ce récit palpitant.
    estebois
    estebois

    21 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2018
    De facture classique, le film nous plonge dans les événements qui ont menés à la perte du Koursk et à l'échec du sauvetage de ses marins. Passé la désagréable sensation produite par un casting international parlant uniquement anglais pour jouer les Russes et des effets spéciaux pour les décors parfois très visibles, le film nous entraîne plutôt bien avec sa triple vison: dans le sous marin, avec les famille à terre et sur les navires de surface. c'est convaincant à défaut d'être exceptionnel, on retiendra une belle scène d'apnée et un final intéressant en oubliant quelques manques ou facilités.
    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Une histoire vraie effroyable, amis claustrophobes vous aurez comme moi des frissons lors de certaines séquences à demi-noyées... Les acteurs sont bons, le fait divers est assez tragique pour être porté à l'écran avec puissance et émotion...mais justement, le film Kursk rate un peu le coche, du côté de la puissance et de l'émotion. Académique, sage, on ne nie pas qu'il soit bien interprété et le sujet maitrisé, mais sans trouver le temps long on se fait souvent la remarque que le film manque de peps, ou aurait pu pousser le bouchon encore plus loin pour nous surprendre. De même que Colin Firth est crédité en tête d'affiche, alors qu'il n'est que dix minutes à l'écran, dans un rôle (et par conséquent, jeu) des plus sobres. Le final m'a beaucoup surprise car l'on voit tant de ces histoires épouvantables qui finissent avec des larmes de joie, que quand on croise une fin injuste et profondément triste, on est bien étonnés (chapeau pour la chute finale). Vous aussi, la musique vous a rappelé "La Forme de l'eau" ? Vous n'êtes pas dingues (restée exprès au générique pour en avoir le cœur net) : elle est signée Alexandre Desplat, toujours un enchantement pour les oreilles. La mise en scène est soignée, et les étapes catastrophiques de ce sauvetage raté nous font réagir et nous choquent. Il manque à Kursk ce panache, émotion et peps, qui l'auraient renforcé, mais l'intrigue est bouleversante et le final fait que notre moral coule à pic.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    — Un contexte étouffant

    L’année 2000, en Russie, faisait pressentir les 10 ans du renouveau. Cette année-là, lors de la tragédie du Koursk où périrent 118 sous-mariniers russes, Poutine était au pouvoir depuis trois mois, et si l’on comprend qu’il aurait voulu incarner l’entrée de la Russie dans une nouvelle ère en même qu’un nouveau millénaire, on pourrait aussi croire que deux décennies l’ont assoupli depuis ce désastre qui fragilisa son jeune mandat. Pourtant, si Besson a dû amener le budget et le port de Toulon sur la table, c’est parce que l’administration russe, encore en 2017, a fait des siennes : on était frileux quant à rouvrir la vieille enquête en 133 volumes, réalisée en secret, qui révélait la défectuosité du matériel et les erreurs humaines, pas admises à l’international à l’époque.

    La Russie a toujours été un pays orgueilleux ; aussi, il n’est pas très étonnant d’avoir dû en faire un film d’orgueil. Ce n’est d’ailleurs pas le seul symptôme des dissensions post-URSS dans Kursk : Poutine devait initialement faire partie du scénario tout comme il a fait partie de l’histoire vraie, mais son personnage a été écarté pour des raisons politiques (ou plutôt la réticence de Besson quant à évoquer, justement, cet aspect politique). Bref, le film n’a plus de russe que le nom du réalisateur initialement attaché au projet, Martin Zandvliet, qui, comme son nom ne l’indique pas, est en fait danois lui aussi.

    Résultat : le film a beau être tiré d’un roman journalistique de 2002 (Robert Moore a même droit à son petit rôle télévisuel en plus de sa qualité de consultant sur le tournage) et être réalisé par un outsider qui a pris le temps de s’affirmer, il n’est vraiment pas context-friendly : dans la Russie entièrement anglophone de Vinterberg où tous les acteurs sont non-Russes sauf un, il faut se débrouiller pour comprendre où et quand tout se passe, ce qui peut se révéler TRÈS compliqué. L’ambiance est à la Guerre froide mais on sent la même amitié tendue que celle qui relie les deux blocs dans les James Bond des nineties, ce lien particulier, presque léger unissant deux géants à peine réconciliés. Alors, qu’à cela ne tienne, oublions que la langue russe est juste écrite (au mieux), et on peut à peu près se situer. Rejetons la faute sur papa Besson.

    — Les moyens justifient la fin

    Vinterberg est un déconstructeur de procédés, ancien adepte de Dogme95 (totalement renié dans Kursk, mais dont on ressent les séquelles de par l’agilité de sa caméra au poing), et aussi un constructeur d’ambiance : puisqu’il faut constituer une atmosphère de marins russes avec des acteurs étrangers, aucun problème, ça marchera. Elle est dirigée immédiatement par ce que les personnages doivent ressentir, plutôt que par l’interprétation qu’en font les acteurs : un intermédiaire très bénéfique qui bricole un QQOQCCP mieux que trois Besson. Entre vie à terre et vie en mer, le cordon est bref et fin, mais Anthony Dod Mantle le directeur de la photographie aux trois prestigieuses étiquettes (DFF BSC AFC, ce ne sont pas les chemins de fer suisses) est là pour assurer les transitions (et plein plein d’autres choses du genre ”waouw c’est beau”).

    Héritant en cela de la tradition slave, Kursk est aussi très direct. Un peu trop car il se prend plusieurs écueils dans la famille ”si ce passage passe vite, c’est qu’il ne compte pas” qui grignotent à la longue la prégnance narrative. En conséquence, on dirait que le film s’adresse à ceux qui connaissent déjà l’histoire vraie et pour qui les tensions artificielles du scénario ne sont que tergiversations.

    On peut excuser ce défaut du fait que l’œuvre est déjà joliment multirythme, mais la maîtrise globale n’encourage pas le critique à l’indulgence sur un détail – maîtrise démontrée, par exemple, par les fioritures filmiques qui passent crème malgré leur instabilité et le risque qu’elles présentent de sortir les personnages de leur sérieux historique. Pour ce faire, un ”mood technique” est maintenu de son côté avec des cadrages typés, aussi excentrés que Saint-Pétersbourg sur la boussole politique russe, et un jargon militaro-technique dont Vinterberg a appris outre-Atlantique à mesurer l’impressionnante teneur immersive (il fallait que je le fasse, désolé). En fait, c’est Abyss (les Russes n’y sont pas moins caricaturés !), mais qui se prend au sérieux, et avec un syndrome de Michael Bay réduit de moitié.

    — Un producteur encombrant

    Toute cette belle machinerie est hélas lentement corrodée par… Besson. Encore lui. Remarquez, j’ignore si c’est vraiment sa faute, et peut-être que je suis seulement parti en croisade contre lui, mais il se trouve que les films en apnée, ça le connaît (je lui en veux encore d’avoir tué Jean Reno, c’est vrai), et je ne le reconnais que trop bien dans ce ponçage à coups de billets d’une histoire où il a senti, peut-être, le terme à son déclin entamé avec Valérian.

    Pour l’apnée, pas de souci : sur ce sujet, une longue scène bluffante viendra recharger le film en tension. Mais quand on s’éloigne du Koursk pour prendre du recul sur la situation diplomatique que son naufrage a engendrée (celle-là même que le producteur a voulu circumnaviguer), on ne sait plus vraiment manier les détails historiques : l’OTAN, le gentil amiral anglais, l’ampleur médiatique, ce sont autant de patates chaudes que le scénario rejette sur le compte de la précision en trop. Il ne fallait pas. C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’arrive Von Sydow, à qui l’on a donné la charge de cristalliser les reliques viciées d’une Glasnost privée de toute attache et qui renvoie la balle des secrets injustes dans le camp de Léa Seydoux, la female lead tant convoitée par un tournage déjà peu porté sur la cohésion du casting. Elle s’en sort plutôt bien. L’acteur suédois, par contre, est absolument parfait dans son hypocrisie pragmatique et froide et le flegme avec lequel il relaie des mensonges internationaux – une hypocrisie qui était pourtant historique aussi bien que cinématographique.

    Le gros avantage du film, c’est qu’il a un atout dans chacune de ses parties : l’introduction est efficace, le sous-marin délicieusement technocrate, hiérarchophage et claustrophobe, l’aspect familial bien casté, le liant bien mis en images et la conclusion politique très classe – la scène de l’enfant (le seul acteur russe, justement) qui a perdu son père et refuse la poignée de main de l’amiral Von Sydow est glaçante. On doit cette réussite à la brochette de grands noms précités (je n’ai pas oublié Desplat mais, bizarrement, sa musique ne me marque jamais) et elle rend malaisé de porter un jugement global.

    Il se trouve que Vinterberg accepte ses défauts comme faisant partie, semble-t-il, du déchet naturel d’une collaboration trop vaste pour être contrôlée, et dont il préfère embrasser l’essentiel que de s’arrêter sur des réparations improvisées. Or, l’essentiel du film est, lui aussi, très vaste : à base journalistique, il est doublé de sentiment familial (un peu rapide, OK), de reconstitutions (les plans intra muros et intra aquam sont incroyables), de quelques à côté et d’un solide bagage graphique dans tous les sens que cela revêt.

    — Conclusion

    Durant le visionnage, je ne me suis que rarement laissé distraire de l’impression vraiment bonne que l’œuvre est sans ralentissements ni concessions, même si elle ne m’a pas aveuglé sur le bourrage en force de l’histoire vraie sous forme de bouche-trous : je pense notamment à la femme de sous-marinier mise sous calmants de force (incident réel qui fut élevé au rang de scandale, munition filmique aussi peu coûteuse qu’efficace une fois intégrée dans un scénario) ou à la cartouche de potassium mal manipulée qui coûta – du moins l’enquête secrète l’a-t-elle déduit – la vie des derniers survivants, hypothèse amenée dans le film avec aussi peu de vraisemblance que s’il avait fait de Жерар Депарьдё le président de la République de Crimée.

    Après une hésitation, je décide d’arrondir mon avis au plus haut, parce que le cinéma a, finalement, toujours consisté à créer une belle illusion. Si celle-ci n’est pas crédible, c’est qu’elle a fait le choix de prendre un risque en plus : celui de rappeler à l’illusion diplomatique maniée par la Russie à l’entrée dans ce millénaire, avec toutes les scories artistiquement ingérables qui conséquemment s’incrustent dans le scénario en dépit des meilleures volontés. Ce choix, elle m’a convaincu de le respecter.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Kursk est un petit naufrage. La mise en situation est brutale on s'y attend pas trop, du coup on se dit que le film va être imprévisible, et va tenter de nous surprendre pour contrer le fait que l'on connaisse déjà la fin..

    Et bien non, plus le temps passe plus c'est plat, ca manque de contenue, et d'écriture.

    On pourrait dire que c'est pour coller a la réalité, mais non même pas car beaucoup de chose sont survolées, déformées, voir absente du film.

    Pour sauver tout ca heureusement l'ambiance est là, la réalisation est bonne, et les prisonniers de ce tombeau de fer nous tiennent en haleine. 3/5
    Roger D
    Roger D

    79 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2021
    Tiré de l'histoire du sous marin Kursk...
    Alors déjà ce genre de film c'est un sentiment mélangé de colère et de tristesse...un drame dû à l'ego surdimensionné des hauts gradés russes et surtout de certains politiques qui veulent montrer au monde qui en a les plus grosses!!!!
    Sinon le film prend son temps mais il est nécessaire car cela permet de voir les conditions de merde dans lequel vivent ces familles de marins russes ensuite le film est prenant et c'est là que la colère monte car c'est ahurissant le déroulement de cette histoire. Après les acteurs jouent juste sans chichi face a ce drame. Ah oui le français lui son prochain film c'est le bio de Poutine vu sa tête!!!lol
    NOTE: 7/10
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    45 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Commençons par ce qui fâche: l'anglais, parlé par tout le monde dans le film, et qui ruine la crédibilité de la marine russe au point qu'au départ on ne sait même pas vraiment qui est qui russe ou anglais/étranger, ce d'autant plus que le casting international ne faisant aucun effort pour imiter l'accent russe on se retrouve finalement avec des Russes qui parlent anglais avec tous les accents possibles et imaginables sauf celui qu'ils seraient précisément censés avoir... Bref, on s'y habitue à force mais c'est un point noir qu'il est impossible d'occulter tout à fait. Sinon, un bon film, réaliste. prenant, qui réussit l'exploit de mettre de la tension alors que tout le monde connaît la fin, à tel point qu'on espère quand même secrètement jusqu'au bout qu'ils vont s'en sortir tout en sachant pertinemment que ce ne sera pas le cas, ce qui prouve que le tout fonctionne plutôt bien.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2018
    Parfois, des faits divers passent sans que l’on relève l’importance du drame. Je dois bien confesser que le drame qui est survenu à l’équipage sur sous-marin russe le « Kursk » n’avait pas attiré mon attention, certainement parce qu’un membre de famille est sous-marinier et que l’on ne souhaite pas prêter attention à ce genre de catastrophe…
    La reconstitution de cette tragédie par Thomas Vinterberg est d’un déroulé à la fois très classique et chronologique et aurait mérité d’un peu plus de piquant et d’audace.
    Dans le registre des regrets, j’ajoute que les Russes parlent Anglais… Nous sommes en 2018, à quand les films qui respectent toutes les langues avec des acteurs de chaque pays concerné ? Cela serait tellement plus plaisant et réaliste…
    Clairement, cette proposition n’a pas la profondeur d’un « Das boot » (à voir en version director’s cut) mais le sonar fait tout de même remonter de bonnes choses.
    En premier lieu, le film est haletant même pour ceux qui connaissent déjà le dénouement. Quelle incroyable course contre la montre avec des rebondissements qui ne sembleraient pas crédibles mais qui sont pourtant vrais !
    Pour que l’empathie fonctionne encore mieux, l’introduction du film mais aussi d’autres passages disséminés aux bons moments nous montrent les familles des marins et l’union quasi sacrée qui unis tous les marins du monde à la mer. Le format d’image plus serré au début du film est une idée déjà vue mais qui montre bien à la fois le regard de l’enfant sur son père mais aussi la proximité des familles qui vivent dans une misère qui détonne avec la splendeur (déjà ternie à l’époque) de la marine Russe.
    Léa Seydoux avec sa hargne habituelle, fait mouche en mère combative et Mathias Schoenaerts est impeccable en gradé charismatique.
    La recette offre un bel équilibre entre cocktail d’action et d’émotion, saupoudré de bons sentiments qui se heurtent à une réalité politique et militaire bien sombre.
    Un film poignant qui assène une grosse claque, comme celle ressentie quand l’eau glacée des profondeurs, qui pénètre dans un sous-marin à la coque percée, vient toucher la peau d’un membre d’équipage…
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