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Greg A.
48 abonnés
455 critiques
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3,5
Publiée le 12 novembre 2018
Ce film met en scène le malheureux destin du Kursk et de ses passagers suite à une explosion en mer en 2000 ; Cette histoire vraie relate la survie des quelques survivants a bord du sous marin , ainsi que le désarroi des familles face à l'incapacité des secours de la marine russe et le refus d'aide étrangère ... Dans l'ensemble le film est vraiment pas mal , s’appuie sur un bon casting et une belle bande son et arrive à gagner un peu en suspense et tension tout au long du film même si l'on connaît déjà le fin mot de l'histoire 14.5/20
Film basé sur un fait historique qui n’est pas à la gloire de l’URSS. Haletant de bout en bout, on sombre avec l’équipage dans cet imbroglio politique choquant . Seul reproche le président Poutine n’est pas évoqué.
pas trop mal mais manque de rythme et de suspense bien qu' il y a une belle performance des acteurs avec un petit plus pour "matthias schoenaerts" pour son courage et réalisme afin de sauver les marins.
Russe n'est pas anglais. En août 2000, un sous-marin russe, échoué au fond de la mer, fait l'objet d'une bataille diplomatique, technique et finalement politique au mépris de l'humain. Il y avait là matière à faire un excellent film d'action doublé d'une réflexion sur l'espèce humaine. L'objectif est partiellement atteint. La faute d'abord à un choix du réalisateur et du producteur de faire parler tous les russes...en anglais ! La crédibilité s'en trouve immédiatement affaiblie et de nombreuses confusions entre les différentes parties prenantes existent. Le spectateur ressent aussi un manque de moyens pour réaliser le film et les trucages et effets spéciaux sont médiocres. Reste un casting parfait, notamment Léa Seydoux, qui fait de son mieux pour sauver le tout.
Le premier bémol est qu'on ne ressent jamais le côté claustrophobique du sous-marin, paramètre inhérent au genre vis à vis de l'exiguïté de l'engin. Malgré des choix hasardeux et des maladresses, le film instaure une atmosphère où la tragédie grecque est déjà jouée, les autorités russes en arrivent à préférer laisser mourir leurs hommes plutôt que de laisser des puissances étrangères approcher leur sous-marin ! Cette position géo-politique est sans doute un peu trop survolé dans le film qui se focalise avant tout sur le côté humain et la détresse des familles. Vinterberg signe un drame humain touchant et efficace mais il manque singulièrement de personnalité. Site : Selenie
L’histoire du Kursk produit par Luc Besson et réalisé par Thomas Vinterberg pouvait laisser perplexe sur le papier. A l'écran, cela passe plutôt bien, même si ça démarre plutôt mal (il faut déjà s'habituer au fait que tout ces russes parlent couramment l'anglais, comme d'habitude leur faire prendre un accent n'arrangent pas les choses mais bon...). Après une mise en place un peu longue, on rentre enfin dans le vif du sujet. Je ne me souvenais plus du tout du dénouement de la vraie histoire. J'ai donc bien été pris par le suspens et l'angoisse. On ressent parfaitement le stress, la peur et le désespoir (ou l'espoir) des marins. Le film en lui-même est réalisé de façon classique mais c'est efficace. Le casting international (si ce n'est ce problème de langue et d'accent) s'en sort bien. Matthias Schoenaerts, Peter Simonischek (Toni Erdmann), Max Von Sydow et Colin Firth sont impeccables, même Léa Seydoux a fait pire. Changement de genre et de style (déjà un peu amorcé avec Loin de la foule déchainée) plutôt réussi pour Vinterberg (même si Kursk est un film de commande). Sans crier au chef d’œuvre, voilà un film poignant et émouvant qui nous tient bien en haleine pendant deux heures. Et nous fait aimer un peu plus la bureaucratie soviétique (russe pardon...)...
En août 2000, le sous-marin russe Koursk sombrait dans la mer de Barents, avec à son bord un groupe de marins qui tentèrent de tenir jusqu'à l'arrivée des secours. 18 ans plus tard, Europacorp produit ce drame franco-belge qui revient sur ces événements, en adoptant plusieurs points de vue : les marins désespérés prisonniers de leur coque, leurs familles éplorées, un haut gradé britannique dégoûté de ne pas pouvoir aider, et quelques officiels russes pris au piège entre la politique rigoriste de leur état et la tragédie qui se joue. Le film, qui adapte la thèse officielle (accident de torpille au sein du sous-marin), jongle ainsi entre survival efficace en huis-clos, et dénonciation du pouvoir russe froid et aberrant, reposant sur des dogmes, de l'ego, et un manque de moyens criant. Même si le scénario en rajoute un peuspoiler: (à l'écran seules quelques heures se déroulent entre l'intervention des Britanniques et l'accord russe, dans la réalité ils ont mis plusieurs jours) , le propos est pertinent, et traité avec professionnalisme, malgré quelques effets visuels un peu moches. Thomas Vinterberg (pour qui il s'agit sans doute d'une œuvre de commande) apporte une certaine sensibilité, tandis que les acteurs sont dans l'ensemble convaincant.
Les films de sous-marin sont toujours un bonheur et ici, on reste dans ce plaisir. Adapté d'un fait divers tragique ayant montré l'ingérence totale de la Russie sur cette affaire. Des hommes qui ont été sacrifié et la mise en scène retranscrit parfaitement à la fois l'ambiance dans les profondeurs et à la surface. Un film à découvrir agréable et terrible à la fois.
Nous sommes en l'an 2000 et 118 militaires russes prennent place dans le sous-marin nucléaire Kursk pour une mission de routine en mer de Barents au nord de l'Europe. Malheureusement, cette sortie va rapidement tourner au cauchemar... Ce film retrace donc le drame tel que ces soldats et leurs familles l'ont vécu à l'époque. Techniquement, "Kursk" mérite le détour pour la minutie et la précision du récit à bord du sous-marin ou bien à terre avec les proches paniqués par les événements. Le casting est également à la hauteur avec notamment un très bon Colin Firth en commodore de la Royal Navy tentant d'apporter son aide à une marine russe dépassée. La réalisation globale est malheureusement restée trop sage, il y avait là une histoire qui devait prendre le spectateur aux tripes ! Cet aspect "émotion" ne fonctionne finalement pas vraiment. Plaisant tout de même. --> Site CINEMADOURG <--
"Kursk" parvient à concilier avec justesse et finesse des scènes spectaculaires et des séquences plus dramatiques. Une réussite, qui trouve toute sa place parmi les bons films de sous-marin.
Produit par Luc Besson avec Thomas Vinterberg (Festen) aux manettes, Kursk relate l’histoire vraie d’un sous marin russe ayant fait naufrage en 2000.
Le réalisateur spécialiste des lieux intimistes se met aux blockbuster en gardant son identité. Il donne une âme à ces marins russes, en mettant en place le contexte et la dramaturgie avant de rentrer dans l’action. On a parfois l’impression d’être dans un documentaire.
Au final , le film est réussi sur la dénonciation de l attentisme russe et l ancienneté des équipements de la Marine russe mais peine un peu dans son suspense et dans son énergie .
Je ne suis pas un spécialiste de la Marine russe, mais j'ai trouvé ce film plutôt réussi et réaliste, même si je sais qu'il a été décrié par les marins russes. Étonnante réalisation française qui donne peu dans ce registre. Les acteurs sont bons (même L. Seydoux, c'est dire) et les moyens sont au rendez-vous. Un bon moment de cinéma.
Malgré un rythme assez inégal, « Kursk » arrive à nous choquer par cette grande injustice qui a coûté la mort à de nombreux marins, d'autant plus que ce drame ne date que de 18 ans... La première partie du film est en effet assez lente et j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire. Ce n'est que dans la seconde partie que le film m'a tenu en haleine : la survie tant bien que mal des marins, l'énorme temps perdu de la part des Russes, a tenté des sauvetages ratés d'avance, et à enfin accepter l'aide d'un pays étranger à cause de leur fierté ridicule, et dont on connait l'issue fatale. Un grand sentiment de frustration nous reste à la sortie.
A ne prendre que pour un drame, ce qu'il est ! Inutile comme beaucoup de critiques ici d'être déçu d'un manque d'action, de thriller ... je rêve !!! De plus de ne pas spoiler la fin : c'était en boucle sur les infos à l'époque ... Donc, un pur drame typé documentaire en partie et de "suppositions d'experts" du pourquoi et du vécu dans le sous marin. On reste certainement frustrer en se focalisant uniquement sur l’événement sans prendre en compte l'appréciation politique internationale. un choix de la réalisation, voir secrets de tournage). Jeux d'acteurs acceptable, environnement crédible, atmosphère bien traduite. On reste sur sa fin sur le manque d'émotions. 3/5 !!!
Un film catastrophe qui revient sur le naufrage du sous-marin russe Koursk en 2000 selon un schéma scénaristique assez classique et peu surprenant, relativement dénué de tension dramatique sans pourtant être désagréable à suivre. Un long-métrage qui ne traîne pas en longueurs entre une contextualisation et un élément déclencheur qui sont rapidement présentés mais qui prend ensuite plus son temps pour aborder, un peu à la manière de la série Chernobyl, l'ingérence de l'armée russe dans une situation de crise où la vétusté du matériel est clairement mise en cause. Un ensemble au casting international impressionnant de Matthias Schoenaerts à l'immense Max von Sydow dans l'un de ses derniers rôles en passant par Colin Firth ou Léa Seydoux. Certainement pas le meilleur film de Thomas Vinterberg mais une oeuvre d'honnête facture.