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    Kursk
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    168 critiques spectateurs

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    kenn c.
    kenn c.

    3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Bien fait sans surprise presque trop convenu. Mais un beau suspense pourtant même si on connaît l'histoire donc l'issue. Le camp du bien et du mal est quand même un peu réducteur même si les faits sont là. Un moment agréable quand même
    LeFilCine
    LeFilCine

    177 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Kursk est un film catastrophe basé sur des faits réels, tout comme le film Deepwater sortie en 2016, mais qui n'atteint pas l'efficacité de ce dernier. Le contexte russe n’y est pas très bien rendu, la faute notamment à des acteurs qui ne s’expriment pas dans la langue de Pouchkine. Les décors extérieurs sont souvent bien laids, notamment parce que les paysages de la côte arctique russe sont reproduits par de piteux effets spéciaux. Les faits sont tous bien ceux qui ont eu lieu lors d’accident en l'an 2000, et le montage les réordonne malignement pour laisser du suspense jusqu'au bout. Mais le film se contente d’être juste une factuelle leçon d'histoire pour ceux qui découvrent ou redécouvrent les événements, mais n’apporte rien de bien nouveau dans le fond. L'incurie des autorités russes y est plutôt bien présentée et le rôle des proches des sous-mariniers est aussi mis en avant, mais c’est bien le minimum que se devait de présenter le long-métrage. Matthias Schoenaerts fait le job, mais ne réussit pas vraiment à transcender son personnage, et ne parvient jamais vraiment à nous faire croire qu’il est un militaire russe haut gradé. Léa Seydoux aurait méritée un rôle plus consistant, parce qu'elle est, comme toujours, convaincante, et parce que ces femmes de marin ont eu une importance cruciale dans la dénonciation des errements russes. Elle est malheureusement affublée d’un jeune acteur, qui interprète son fils, et qui n’a rien du tout à proposer. On a aussi plaisir à retrouver Colin Firth, impeccable, mais dans un rôle secondaire. Enfin, Alexandre Desplat signe quelques très beaux thèmes de la bande originale. Mais tout cela reste bien insuffisant pour un sujet si passionnant.
    Greg A.
    Greg A.

    47 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Ce film met en scène le malheureux destin du Kursk et de ses passagers suite à une explosion en mer en 2000 ; Cette histoire vraie relate la survie des quelques survivants a bord du sous marin , ainsi que le désarroi des familles face à
    l'incapacité des secours de la marine russe et le refus d'aide étrangère ... Dans l'ensemble le film est vraiment pas mal , s’appuie sur un bon casting et une belle bande son et arrive à gagner un peu en suspense et tension tout au long du film même si l'on connaît déjà le fin mot de l'histoire 14.5/20
    khesanh76
    khesanh76

    16 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Le film a été fait avec de petits moyens, bien loin de "A la poursuite d'octobre rouge". Enfin le naufrage du Koursk n'a pas été mis dans le contexte de reprise en mains de l'Armée et de la Marine Russe par Poutine ! Tout est mis sur le dos de l"Amiral soviétique, que l'on fait apparaître comme un incompétent ! Enfin il aurait fallu mettre une chronologie des évènements : samedi à telle heure, dimanche à telle heure...Bref vous pouvez passer votre chemin !
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Vous vous souvenez de ce qu’il s’est passé en pleine mer de Barents en août 2000 ? Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire : en date du 10 août, le sous-marin K-141 Koursk appareille pour effectuer un exercice de grande ampleur sur plusieurs jours au sein de la Marine russe. Malheureusement, c’est l’accident bête et dévastateur deux jours plus tard. Si dévastateur que les ondes de l’explosion ont été enregistrées par différents appareils de mesure sismique, jusqu’en Alaska ! C’est vous dire ! Mais ce qui donne à cet événement un aspect si particulier, c’est la prise en compte calamiteuse de l’accident, et la gestion désastreuse des opérations de secours, choquant au passage l’opinion publique et celle des autorités, et ce à l’échelle mondiale. Et après une production compliquée en raison du coût du projet, voilà qu’on nous propose de vivre de l’intérieur ce drame tragique. Pour cela, il a été mené alternativement deux points de vue : celui donné depuis les bas-fonds, et l’autre depuis la surface de la terre, que ce soit le plancher des vaches (pour le coup très rassurant) ou les eaux. C’est très bien vu, d’autant que c’est parfaitement orchestré par un montage véritablement cousu main. La réalisation n’est pas en reste, Thomas Vintenberg maîtrisant parfaitement son sujet. En effet, il a su retranscrire l’étroitesse des coursives par une caméra à l’épaule, alternant avec un maniement plus posé, sans utiliser de grands effets de styles qui, avouons-le, auraient été inutiles… si ce n’est cette petite séquence où il feint de se laisser enfermer dans un compartiment en passe d’être inondé, ce qui n’est pas très novateur en soi. Mieux, le mal des profondeurs n’a pas été oublié (à cause de la profondeur ? ou de la claustrophobie ? à moins que ce ne soit un mélange des deux ?). Pour couronner le tout, non seulement il a su prendre le temps de nous présenter les principaux personnages du Koursk, nous les rendant définitivement sympathiques, mais en plus il a su imprimer le rythme qu’il fallait pour intégrer une touche de dramaturgie sans que ce soit trop lent. J’ai pu lire ici et là que c’est trop lent et qu’il y a pas mal de longueurs. Ok, admettons. Mais alors comment retranscrire alors l’interminable attente des survivants sur lesquels le mal des et des trop longues tergiversations du Kremlin et de son armée ? Ceci étant dit, j’ai tout de même noté une petite longueur, notamment quand Mikhail a une dernière pensée pour son fils. En dehors de ça, c’est prenant, même quand on sait comment tout cela se termine. Car je ne sais pas vous, mais j’ai espéré quelque part que ça se termine bien. Dans ce cas, cela aurait été un grave préjudice par rapport à l’Histoire et à la mémoire de ceux qui ont péri. En prime, cela aurait été à juste titre très critiquable. Au prix d’une documentation poussée, nous revivons donc de l’intérieur ce tragique accident, et impossible de ne pas être choqué, scandalisé, horrifié par d’une part les discours des officiers et d’autre part les décisions du Kremlin et de l’état-major de la Marine russe. Et même si le tout se conclut sur une belle pirouette des plus savoureuses, impossible de ne pas être touché par ce film, en partie grâce au formidable jeu des acteurs : Matthias Schoenaerts en tête, lequel confirme tout le bien qu’on pense de lui avec un charisme qui lui permet d’avoir une forte présence à l’écran et du même coup d’imposer le plus grand respect à son égard, de la même façon que les hommes qui l’entourent ; Colin Firth, bien évidemment, dont le talent suffit à lui seul à exprimer l’ampleur du désastre sans la moindre réplique (limite si on n’a pas la même tête en sortant de la salle) ; et puis quelques rôles secondaires notables comme Magnus Millang avec sa tête de bon nounours, ou encore Max von Sydow, détestable à souhait, comme tous ses camarades haut-gradés. « Kursk » est donc un film solide, traité avec tout le sérieux qu’il méritait, balancé par une musique encore une fois très bonne d’Alexandre Desplat (notamment quand elle vient renforcer les moments de tension et le suspense), bien que j’attendais les chœurs de l’Armée Rouge comme cela avait été fait pour "A la poursuite d’Octobre Rouge". Mais concernant ces chœurs, c’est un… comment appeler ça ? un « souhait » (qui finalement n’en est pas un et c’est pour ça que je mets ce terme entre guillemets) très personnel qu’il faut prendre avec des pincettes car la musique jouée par un orchestre philharmonique et les voix juvéniles ont parfaitement leur place ici. Dans tous les cas, il est très probable que vous ressortiez avec l'air grave devant ce qui est finalement un énorme gâchis. Gros bémol toutefois sur le fait que toutes les nationalités représentées parlent la même langue...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Ah je suis partagé… Je suis partagé parce que d’un côté j’avoue avoir apprécié un film sobre, propre et efficace de la part de ce bon vieux Thomas Vintenberg, (et qui plus est sur un sujet qui me fascine pas mal : les sous-marins), mais de l’autre j’ai un énorme souci sur la finalité de ce film qui se risque à prendre parti sur un événement très délicat à traiter et encore sujet à controverses. Et je sais qu’on pourrait se dire que je me crispe sur un détail mais pour moi ça n’en est pas un. C’est vrai qu’après tout, on ne regarde pas forcément un film pour sa véracité historique. Si l’histoire racontée est forte, si elle expose une face de l’humanité touchante et pertinente, pourquoi la rejeter sous peine de quelques aménagements fictionnels au service du propos ? …Eh bien justement, dans le cas de l’affaire du Koursk, il est difficile de percevoir les choix narratifs comme n’étant que de petits agencements. Soit on présente des évènements qui corroborent la thèse officielle de l’accident de torpille – thèse qui renvoie l’armée russe à ses propres errements – soit on accrédite la thèse du journaliste Jean-Michel Carré de la collision et du torpillage par un sous-marin américain, et dans ce cas là on se retrouve avec une histoire bien différente qui nous dit tout autre chose. Je l’avoue, dans l’état actuel de mes connaissances, je peine à trancher avec un taux de certitude suffisamment convenable en faveur de l’une des deux versions. Et si d’un côté je ne veux pas sombrer dans la théorie du complot, de l’autre je ne veux pas non plus balayer d’un revers de la main certains éléments troublants qui sont actuellement présents dans les deux versions. Si bien que, face à une telle situation de flou, j’avoue mon malaise à voir un film trancher aussi sereinement la question, comme si aucun doute n’était possible. Parce que pour le coup, dire ainsi et sans ménagement que toute cette histoire n’est au fond qu’une incroyable et dramatique illustration de pauvres marins sacrifiés sur l’autel de la désuétude et de l’entêtement de l’armée russe alors qu’il y a encore beaucoup de zones d’ombre sur la réalité de cette affaire, c’est pour moi prendre là un sacré parti pris qui relève presque de la propagande inconsciente. Alors après, est-ce que ç’en est à un tel degré qu’il est devenu pour moi impossible d’apprécier ce film ? Franchement : clairement pas… Même si ce détail de fond m’a régulièrement perturbé lors de mon visionnage… A dire vrai, ce film accumule des choix qui m’empêchent de profiter du soin et de la sobriété globale de cette œuvre. D’un côté j’apprécie qu’on sache porter cette histoire à hauteur d’humains, que ce soit les marins, les femmes et les enfants, et qu’on le fasse avec cette sobriété assez proche de la culture russe (Matthias Schoenaerts est encore une fois – après le récent « Red Sparrow » – l’homme de la situation), mais de l’autre j’ai régulièrement tiqué sur ce choix qui a été fait d’avoir recours systématiquement à la langue anglaise. Dans un film où on passe du camp russe au camp britannique assez régulièrement, je trouve que cela pose une homogénéité linguistique assez perturbante ; aussi perturbante que d’entendre des chants de l’armée russe entonnés dans la langue de Shakespeare. Sur ce plan, le « A la poursuite d’Octobre rouge » de John McTiernan avait su trouver un habile équilibre dont Thomas Vintenberg aurait pu s’inspirer ici. Même souci avec la construction globale de l’intrigue. Si d’un côté je trouve le sectionnement progressif de l’intrigue en trois tronçons (marins, familles, officiers) globalement efficace et pertinent ( spoiler: surtout quand on sait déjà à l’avance qu’aucun marin n’y réchappera
    ), d’un autre côté je ne peux m’empêcher d’être frustré par un film qui ne sait pas aller au-delà de ce qu’on était en droit d’attendre de lui. Il y a un petit côté film de commande impersonnel dans ce « Kursk », ce qui n’arrange rien au malaise que je ressens à son égard. Parce qu’après tout la question peut aussi se poser ainsi : pourquoi faire un film sur le Koursk ? Quelle était l’utilité ? Quelle était la finalité ? Si l’envie était de s’attarder sur le sort d’hommes valeureux qu’on sacrifie sur l’autel de la patrie, alors il existait d’autres sujets, bien moins délicats et bien plus intéressants à adapter. Ce « Kursk », pour moi c’est une sorte de pari scabreux pour un objectif finalement assez classique – une équation étrange somme toute – mais qui, et il faut lui reconnaître ce mérite, parvient malgré tout à fournir un résultat qui est loin d’être honteux. A défaut d’être mémorable, il n’est pas si désagréable que cela à regarder. Donc l’un dans l’autre, pourquoi pas… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    ffred
    ffred

    1 691 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    L’histoire du Kursk produit par Luc Besson et réalisé par Thomas Vinterberg pouvait laisser perplexe sur le papier. A l'écran, cela passe plutôt bien, même si ça démarre plutôt mal (il faut déjà s'habituer au fait que tout ces russes parlent couramment l'anglais, comme d'habitude leur faire prendre un accent n'arrangent pas les choses mais bon...). Après une mise en place un peu longue, on rentre enfin dans le vif du sujet. Je ne me souvenais plus du tout du dénouement de la vraie histoire. J'ai donc bien été pris par le suspens et l'angoisse. On ressent parfaitement le stress, la peur et le désespoir (ou l'espoir) des marins. Le film en lui-même est réalisé de façon classique mais c'est efficace. Le casting international (si ce n'est ce problème de langue et d'accent) s'en sort bien. Matthias Schoenaerts, Peter Simonischek (Toni Erdmann), Max Von Sydow et Colin Firth sont impeccables, même Léa Seydoux a fait pire. Changement de genre et de style (déjà un peu amorcé avec Loin de la foule déchainée) plutôt réussi pour Vinterberg (même si Kursk est un film de commande). Sans crier au chef d’œuvre, voilà un film poignant et émouvant qui nous tient bien en haleine pendant deux heures. Et nous fait aimer un peu plus la bureaucratie soviétique (russe pardon...)...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    C'est un film très captivant, très bien réalisé, Matthias schoenaert joue son rôle à merveille et il est très facile de se laisser prendre aux sentiments des acteurs.
    Je pourrais sans problème retourner voir ce film
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Voici un film assez spectaculaire, LE film retranscrit avec simplicité et efficace. vis avis du livre dont il est retranscrit. Offrant action et émotion par rapport à ce drame. Le film ne se repose pas sur ses lauriers et nous tient en haleine du début à la fin. Après comme souvent, quelques maladresse et lenteur; mais avec un casting international, idem pour le caasting relativement bon. Contrairement au téléfilm sorti il y a plus d'une dizaine d'année. Ici, on reste surpris par des séquences prenante mais en même ; on a un peu la sensation que le réalisateur a manqué un peu de "rage" (fasse à une telle catastrophe. Et puis il y a le coté humain.. Mais globalement il manque quelques choses.. Certes le cahier des charges est remplit et ont pourré presque le classer dans le genre "catastrophe. Mais l'écriture est parfois maladroit, incomplet et ne vas pas au bout des choses. Mais cela reste un petit film divertissant et même si je n'ais pas été totalement adhéré, pourra quand même trouver son public.
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Kursk est un petit naufrage. La mise en situation est brutale on s'y attend pas trop, du coup on se dit que le film va être imprévisible, et va tenter de nous surprendre pour contrer le fait que l'on connaisse déjà la fin..

    Et bien non, plus le temps passe plus c'est plat, ca manque de contenue, et d'écriture.

    On pourrait dire que c'est pour coller a la réalité, mais non même pas car beaucoup de chose sont survolées, déformées, voir absente du film.

    Pour sauver tout ca heureusement l'ambiance est là, la réalisation est bonne, et les prisonniers de ce tombeau de fer nous tiennent en haleine. 3/5
    patior
    patior

    23 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    Tout le monde connaît l’histoire, inutile de s’attarder sur ce point. Seydoux à enfin pris des cours de acting, ou alors c’est le réal qui l’a mise proprement dans son second rôle. Pour le reste le film reste assez classique dans la gestion de l’émotion et la mise en abîme, sans longueurs, propre. La transition dans le changement de format est bien vue et plonge le spectateurs avec les marins.
    axelle J.
    axelle J.

    117 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    J'avoue que j'ai beaucoup de mal à accepter les mauvaises critiques que j'ai pu lire.
    Cela ne passe pas du tout.
    Au contraire, ce film est honorable car non seulement il rend hommage à ces hommes morts inutilement mais de surcroît il est particulièrement réussi : il est sobre, efficace, bouleversant.
    modeinetout
    modeinetout

    7 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    Très bien filmé en lien avec les sentiments suscités. Toute la partie son, musiques et aussi (dans ce milieu aquatique)ses silences, sont très justes.
    Les acteurs sont excellents. J’ai vu une salle en haleine, pris dans cette dramatique histoire...
    Ce film montre également les moments clés où à plusieurs reprises le naufrage aurait pu être évité pour ces hommes.
    Excellent!
    jaggg
    jaggg

    21 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2018
    Claustrophobes, passez votre chemin, vous ne survivriez pas dans les entrailles exiguës de cet énorme cétacé métallique.
    Jusqu’à présent nous ne connaissions que le Kursk-évènement dramatique lointain. Ce film nous immerge dans le Kursk-réalité, nous faisant vivre (selon toute vraisemblance) les dernières heures de ces sous-mariniers choqués, tenant le coup grâce à leur courage, à la camaraderie, mais plongés dans l’angoisse, le noir, l’alternance espoir-désespoir, et surtout, toujours, cette eau glaciale qui n’était que l’amorce du froid de la mort.
    Ce qui fait aussi l’intérêt de ce film, et qui rappelle « Nous étions soldats » avec Mel Gibson, abordant lui aussi un sujet souvent occulté, c’est qu’il traite de l’angoisse des familles quand la nouvelle a filtré, leur impuissance et leur colère devant la langue de bois et les communiqués mensongers des autorités. Ainsi que la frustration des nations étrangères proposant à maintes reprises leur aide, froidement rejetée par la Marine soviétique, des marins ne pouvant porter aucun secours à des frères marins dans la plus extrême détresse. Puis la main tendue finalement acceptée, arrivant trop tard, qui saura jamais peut-être à quelques minutes près ?
    Honte à vous, sans appel, messieurs du haut commandement, qui avez abandonné ces hommes dont vous étiez responsables et qui sont morts par votre ignominieuse incurie.
    Stéphane C
    Stéphane C

    58 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    Si le Koursk fut le fleuron emblématique de la Marine russe, il demeurera le tombeau de 118 sous-mariniers, morts pour rien ! En dépit d'une Vo en anglais un peu calamiteuse et de l'universalité du casting, T. Winterberg réalise un film assez honorable, qui reprend fidèlement la chronologie de la tragédie et qui n'est pas sans rappeler, par certains aspects, le drame de tchernobyl (une bureaucratie totalement inerte qui n'a pas évolué, la minoration des faits, la vétusté des moyens entrepris, l'insoutenable omerta liée au secret-défense...); je trouve que le réalisateur de "Festen" reste un peu en "surface" là où Marc Dugain avait décrit un événement (très similaire au Koursk) avec grande profondeur dans la deuxième partie de son roman "Une exécution ordinaire" en donnant une dimension plus politique de l'ère post-sovietique liée à Poutine mais aussi en y ajoutant une approche humaniste liant les principaux protagonistes du roman en racontant leur propre histoire...
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