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Un visiteur
3,0
Publiée le 29 mars 2018
Soyons clair, ce n'est pas un biopic historique, c'est une adaptation des évangiles en se concentrant sur le point de vue de Marie-Madeleine.
Celle-ci est promise à un mariage forcé par les membres de sa famille, qui s'en prennent à elle physiquement quand elle refuse, elle décide de fuir avec Jésus et ses amis suite à un miracle de celui-ci.
S'en suit des scènes de prêches, de tentative de conversion de villages reculés où Marie-Madeleine prend une part active et influence fortement Jésus contre l'avis de Pierre.
Une version donc plus féministe de la Bible dirons-nous (par rapport à cette époque là disons car Marie-Madeleine est très soumise néanmoins).
C'est un peu long et n'apporte pas grand chose par rapport aux 50 films du même genre relatant la même histoire.
Voici donc un nouveau film avec une autre version qui se veut plus féministe en replaçant Marie Madeleine à la place qu'elle mérite. On suit donc Marie Madeleine, une jeune femme en proie aux mœurs et convenances de son époque, qui se cherche encore et qui pense trouver sa voie en suivant un homme nommé Jésus de Nazareth. Outre la place de la femme et du destin archi connu de Jésus, c'est aussi une grande réflexion sur la foi et non pas la religion. Certe le film est plutôt austère, très naturaliste voire pesant par moment mais ça reste moins démonstratif que "la Passion du Christ" par exemple dont il pourrait être l'anti-thèse. Site : Selenie
Une nouvelle adaptation de la vie de Jésus cette fois vu du point de vue de Marie Madeleine et en évitant les clichés sur celle-ci (ici, elle n’est pas une prostituée comme le catholicisme l’a peu à peu représentée alors que cela n’est jamais évoqué dans la Bible). Hélas, comme souvent dans les représentations christiques, les personnages parlent tellement lentement, afin de montrer qu’ils sont possédés par Dieu, et le rythme est tellement lent que le tout devient très rapidement ennuyeux. Un film qui est très loin de posséder la puissance cinématographique d’œuvres telles que L’Évangile selon saint Matthieu ou La Dernière Tentation du Christ.
Juste, spirituel, épuré, parlant au cœur, magnifiques images de femmes. Un Judas authentique fidèle à la question du royaume. Pierre noir plein de cœur, juste, rocailleux, un peu décevant devant Marie Madeleine. Pas de féminisme conflictuel dans le personnage de Marie mais une remise en perspective. Un peu réservé à l idée d un film militant un peu lourd, j ai vu une œuvre mystique bénéfique pour ceux qui cherchent Son visage.
Film vaguement révisionniste sur Marie Madeleine et Jésus Christ, qui est d'un ennui extrême. Cette œuvre et ses personnages ne possèdent aucun charisme et aucune personnalité, ce qui est un comble pour un histoire basée sur une spiritualité centrée autour d'un messie ayant réussi à marquer le monde grâce à son charisme...
Selon moi, une œuvre spirituelle/religieuse doit justement se transcender et transcender le spectateur (même celui qui n'est pas spécialement croyant), en étant poétique, allégorique et épique (en plus d’être théologique). Il ne suffit pas de montrer des faits sans conviction (le cas de ce film ; un autre comble), il faut toucher le public d'une manière ou d'une autre ; même un non-croyant devrait pouvoir ressentir quelque chose (de positif ou de négatif, peu importe). Avec ce film on a juste envie de s'endormir.
Si vous voulez voir un film sur le Christ, je vous conseille plutôt de regarder les œuvres suivantes : - The Passion of the Christ (Mel Gibson, 2004). Bien que trop sanglant pour certains, ce film a au moins le mérite d’avoir réussi à représenter efficacement et sans concessions la Passion (avec son aspect mystique et théologique) ; représentation renforcée par des visuels impressionnants (je ne parle pas du gore, mais de tout le reste) et l'utilisation de l’araméen, de l’herbeux et du latin. La scène du jardin est magnifique ! - The Last Temptation of Christ (Martin Scorsese, 1988). Film réellement révisionniste et réellement bon pour de nombreuses raisons évidentes (adaptation d'un roman intéressant de Níkos Kazantzákis, histoire bien faite avec des thèmes passionnants, bon réalisateur, bons acteurs, etc.). - Life of Brian (Terry Jones, 1979). Film très drôle ! - Jésus de Nazareth (Franco Zeffirelli, 1977). film qui a vieilli mais qui reste touchant.
Un film globalement raté, tourné en anglais (et non en araméen comme l'avait été la "Passion du Christ" de Mel Gibson), très peu fidèle aux Evangiles sans pour autant offrir une transposition vraiment originale et cohérente. D'une manière qui pourra dérouter sinon choquer un certain nombre de spectateurs, Marie Madeleine y apparaît comme la véritable figure céleste, le vrai visage de la miséricorde et de la pureté morale, tandis que Jésus-Christ (laborieusement interprété par un Joaquin Phoenix par ailleurs trop vieux pour le rôle) n'est plus qu'un prédicateur-annonciateur comparativement assez falot, souriant béatement mais affichant aussi une nervosité fébrile (un peu à la manière d'un "preacher" évangéliste), et surtout affairé à pratiquer des guérisons miraculeuses plutôt qu'à s'imposer comme le fondateur sublime de la "vraie" religion (celle qui exige la pureté du coeur et non la simple observance de règles en vue de plaire à Dieu). En outre, le film accorde une place disproportionnée au personnage de Judas, pourtant fort mal joué par un Tahar Rahim qui a du mal à se trouver des airs d'illuminé. Il réserve aussi un traitement particulier au personnage de Pierre : noir de peau (peut-être pour respecter les quotas ethniques hollywoodiens et inclure une dose de pseudo-subversion anti-raciste...?), surtout soucieux de ses prérogatives de premier apôtre et de premier chef de l'Eglise, et donc bien moins spirituel que Marie Madeleine, laquelle s'avère être, à la fin du film, le seul vrai témoin de l'incarnation du divin dans l'ici-bas, et la véritable initiatrice de la foi chrétienne par la conviction sublime que le "royaume des cieux" est à chercher en nous. Sur le plan esthétique, le film n'est pas déplaisant à regarder, et j'ai beaucoup aimé les scènes subaquatiques (il y en a une en exergue du film) où Marie Madeleine, comme en extase, s'abîme dans les profondeurs cristallines du lac de Tibériade...
Week-end de Pâques en approche, "Marie Madeleine" s'avère être un bon petit retour aux sources pour rappeler que ce ne sont ni Willy Wonka ni Jack Lang qui ont instauré cette fête traditionnelle... Garth Davis, réalisateur du magnifique "Lion" signe cette adaptation biblique centrée sur la figure féminine de Marie Madeleine, personnage mystérieux et incompris, très souvent jugée à tort de prostituée... J'ai été plutôt surpris de voir les mauvaises critiques que le film a reçu car, outre un récit d'une grande lenteur, tout est d'une qualité maitrisée et séduisante. Une véritable histoire démentant les préjugés est construite autour d'elle ; fille de pêcheur, elle refuse de se marier et de vivre un destin tout tracé. Son comportement rentre en désaccord avec les moeurs et devient problématique si bien qu'on la croit possédée. C'est dans cette incompréhension avec son entourage que sa foi envers Dieu se déploie jusqu'à dominer sa raison d'être en la menant sur le chemin de Jésus, supposé Messie aux puissants pouvoirs. L'interprétation de Rooney Mara est captivante, pleine d'empathie, de quiétude et de grâce sur la couche d'un feu ardent et palpable. Son binôme avec Joaquin Phoenix est intense : à la fois humain et mystique, c'est avec pudeur et audace qu'il campe Jésus de Nazareth, rôle auquel bon nombre d'acteur se prendrait le pied dans le cliché ! Les dialogues sont habités et repose la question de la légitimité de la foi et du pouvoir que nous avons en chacun de nous de la convoquer. L'émotion est tangible, marquée par des personnages secondaires justes (Tahar Rahim détourne toutes les idées reçues sur Judas) et une quête vers Jérusalem guidée par l'espoir d'une nouvelle ère. Même sans être croyant, on sait tous comment ça finit, et malgré cette prévisibilité, une certaine émotion se dégage, au service de l'Histoire, au service d'une vérité oubliée. J'ignore le degré de liberté qu'ont pris les scénaristes sur les écrits mais, malgré quelques temps morts qui auraient pu être déjoué, le propos résonne encore aujourd'hui : enfermés dans nos idéologies respectives, on s'arrête aux idées reçues et il est difficile d'avancer ensemble sur un même pas afin d'éviter les confrontations. La Marie Madeleine de Mara reflète alors la paix intérieure, la conviction et l'altruisme, qualités rarement communes à chacun de nos jours...
bof , film lent , même si c'est l'histoire manque un peu de mouvement , heureusement les Romains passent par là , enfin la fameuse scène de crucifice et de la croix .
C'est toujours un peu "casse gueule" d'adapter la vie d'un personnage religieux sans tomber dans le prosélytisme, ni la naïveté religieux, et sans "marvélier" les personnages... Le film parvient sans mal à ne pas tomber dans ces pièges. Certe, le début manque un peu de rythme, mais laissant le côté spirituel se mettre en place, et peut manquer un peu de substance. Les auteurs n'ont certainement pas voulu élucubrer, broder d'une histoire dont on connait peu de choses finalement. La suite, plus connue, est plus consistante, et malgré sa prévisibilité arrive à soulever un de l'émotion. Il a visiblement été difficile de se passer de l'omniprésence de Jésus (dont le doublage de Joaquim Phoenix ne parvient pas à donner tout son relief): dommage le film aurait pu d'avantage se centrer sur Marie Madeleine. Les thèmes de la Femmes dans la religion et surtout les désaccords entre la protagoniste et l'apôtre Pierre donne toute la substance du film. Cependant,ces messages arrivent tard et de façon un peu avare.