Derniers Avis : Marie Madeleine - Page 5

Marie-Madeleine est un film qui usurpe le prénom et l'histoire de la Sainte. Affaire commerciale loin du message qui pourrait être délivré. Film dur, d'où on sort avec un malaise. Jésus est incarné par un personnage à l'allure douteuse. les costumes sont des toiles de jute. Triste et sans repère.

J'encourage tout le monde à voir ce film pour son message qui réconcilie le masculin et le féminin sacré.
Bien que Romancé, comme c'était après tout prévisible, il laisse une impression vibrante et profonde qui ne laisse pas indifférent.
Il donne enfin la vérité sur la véritable place de la femme dans le message du Christ.

La femme soumise à l'autorité patriarcale qu'elle refuse en quittant le nid familial. Cela fait beaucoup plus de deux mille ans que certaines communautés et religions maintiennent ce lourd fardeau de soumission de la femme et pourtant ils croient en Dieu !
Si l'on croit les récits bibliques des apôtres, pourquoi beaucoup ne croient pas à la résurrection de Jésus ? C'est cela qui pose problème encore aujourd'hui. Pour mettre tout le monde d'accord, pourquoi ne pas chercher la vérité concernant la résurrection du Christ ? Quand au film lui-même, pour moi c'est plutôt un très très bon reportage, magnifiquement interprété et filmé !
J'ai très apprécié les images du tournage sur Matera, Naples et la Sicile, bravo !

C'est vrai, j'avais quelques appréhensions avant d'entrer dans la salle mais bon : Chiwetel Ejiofor, Rooney Mara, Joaquin Phoenix... Joaquin Phoenix, quoi !
Alors, absit reverentia vero : Garth Davis est le 5e Evangile ! Il vient d'écrire (mieux : de filmer) la Bible 2.0 ! Car aux innombrables incohérences des Evangiles, il a su ajouter une relecture très tendance, très 2018. Bien-sûr, on a droit au Jésus-Renaissance tout droit sorti du Quattrocento, aux récits des Evangiles pris pour argent comptant, à la douceur et au pardon, aux couchers de soleil et aux violons, mais il y a ce petit plus, ce Jésus vegan, cette Marie-Madeleine #MeToo, ces prophètes United Colors of Benetton (je ne savais pas que la Judée du 1er siècle ressemblait à Harlem) et ce Judas psychopathe qui vend Jésus pour l'obliger à réaliser un miracle (faire revivre sa femme) et qui ne se pend que par déception.
En deux mots : kitschissime et affligeant !

Le plus étonnant dans Marie Madeleine c'est la place réservée aux acteurs français dans des seconds rôles : d'Ariane Labed à Tchéky Karyo en passant par Denis Ménochet. Que sont-ils donc venus faire dans cette galère vu le peu d'épaisseur de leurs personnages ? Le cas de Tahar Rahim est à part, celui-ci réussissant à tirer son épingle du jeu en faisant de Judas un caractère plutôt intéressant, ce qui est la seule véritable surprise d'un film bien sage, dépouillé et en même temps assez ampoulé dans une vision nouvelle et un peu anachronique de celle qui fut jusqu'il y a peu de temps considérée comme une prostituée et qui prend ici les allures d'une féministe avant la lettre, plus dans la parole que dans les actes, d'ailleurs. Rooney Mara défend Marie Madeline avec le talent qu'on lui connait, largement plus convaincante que Joaquin Phoenix, Jésus en souffrance. Mais Dieu que le film est long et fastidieux, sans être à aucun moment touché par une quelconque grâce. Ce n'est pas le sujet qui est en cause mais son traitement par Garth Davis qui avait déjà montré certaines limites dans la deuxième partie de Lion avec une propension pénible aux débordements sentimentaux. Ce qui n'arrive pas dans Marie Madeleine qui ne suscite aucune émotion particulière, engoncé dans une imagerie fade et empesé. Circulez, il n'y a pratiquement rien à voir et prière de ne pas claquer l'apôtre en sortant de la salle.

Un film qui manque de rythme, surtout porté par le charisme de ses interprètes. Joaquin Phoenix est au sommet de son art et tient le rôle de sa vie. L'ensemble est trop linéaire, peu porté vers le grand public contrairement à la "résurrection" de Kevin Reynolds avec Joseph Fiennes. Dommage, il y avait matière à produire un film plus prenant...

Un film nul , qui n’a rien à voir avec la réalité ni la vrai histoire de Marie Madeleine et Jesus Christ. Depuis quand Marie Madeleine a le pouvoir de baptisé les gens , depuis quand on montre que Jesus Christ pleure et attend le réconfort de Marie Madeleine pour qu’il puisse continuer sa mission etc. Que des mensonges qu’on raconte dans ce film. La moindre des choses c’est de faire une recherche dans l’histoire ou même de lire la bible avant de réaliser un tel film. Je ne conseille personne de le voir et je suis vraiment déçue et en colère . Il faut arrêter ce genre de cinéma .

Film ennuyeux et soporifique. Qui plus est, s'adresse à des spectateurs ayant connaissance du Nouveau Testament. On aurait pu par exemple assister aux fameuses noces de Cana. Ou à la dernière cène durant laquelle se font et se disent des choses importantes. Et surtout ceux qui n'ont pas lu les Écritures ne comprendront absolument pas pourquoi Judas avait cet air chiffonné dans le jardin des oliviers ni surtout pourquoi il s'est ensuite pendu.

Magnifique , authentique et sincère
Ce film est un hymne à l’origine chrétienne qui s’affranchit des déformations engendrées par les hommes et leur église...
Un film à voir

Un film sans facilité, austère et dépouillé , parcouru d'ellipses. Il n'atteint pas le niveau de la Passion selon Saint Matthieu Pasolini ( qui avait tourné à Matera, qui semble utilisé aussi par Garth Davis) mais au moins évite les clichés sulpiciens.Les personnages sont sans vernis hollywoodien, et dans leurs manières comme leur apparence sont très vraisemblables, vetus de pauvres bures et partageant le dénuement.
La mise en scène est lente , et cela confirme la scène inaugurale d'accouchement : la marche est lente et difficile vers la lumière, si on l'atteint jamais.
Le parti pris du cinéaste est clair : incompris même de ses disciples ( ce qui reste son interprétation ), Jesus s'appuie sur Marie Madeleine qui semble etre la seule à appeler à la réforme des coeurs et au travail humaniste.Quand les autres apôtres semblent plus proches des élans politiques du peuple , accablé par l'oppression romaine.
cette interprétation des textes ne manque pas d'intérêt : c'est en effet à cette époque que sont nés les concepts de Jugement dernier, de Monde à venir , de Résurrection même, concepts nés de la confrontation avec Rome et censés apporter de l'espoir aux juifs enfermés dans un présent de vaincus .
Le film s'en fait l'echo avec pertinence quand il montre les protagonistes désireux de faire de Jesus un chef politique contre Rome et naviguent ainsi en plein contresens sur les buts christiques.
Quant à Marie Madeleine, Davis inverse totalement la perspective des Evangiles qui citent essentiellement sa présence lors de la Passion et de la Résurrection, alors que lui en fait un personnage présent continument près de Jesus et même un relais fondamental de son enseignement, au besoin même contre Pierre et avec Judas.Pourquoi pas , même si cela "tord un bras" à la lecture commune des Evangiles...
La forme est donc plutot austère, mais belle et sert bien le sujet, même si la lenteur est peut etre trop systématique.Quant à Jesus sa parole gagne en rareté et en tension ce qu'elle perd du fait de dialogues souvent privés de hauteur.
Phoenix et Mara sont irréprochables , le reste du casting est bon et laisse l'impression de ces films tournés avec des inconnus, ou le star system ne vient pas phagocyter le sujet.
Le genre de films qui ne satisfait pas pleinement sur le plan cinématographique mais dont on se dit qu'on n'a pas perdu son temps à le regarder.

A good reminder of the true meaning of Easter for people too busy of eating chocolate eggs and enjoying a day off but denying the roots

Le film apporte un nouvel éclairage sur le personnage de Marie Madeleine et l'on a aucune peine à croire les dernières lignes écrites sur le générique de fin qui nous renseignent sur l'identité et l'authenticité de ce personnage aussi controversé qu'énigmatique de l'histoire du Nouveau Testament. Le film est une vraie réussite, captivant de bout en bout, le personnage de Judas est par exemple lui aussi éclairé sous un nouveau jour qui le rend profondément humain et accessible à l'empathie et au pardon. Le film retrace les derniers jours de la vie de Jésus pour ne garder que l'essentiel sans en aborder tout le détail car là n'est pas le sujet. Le récit nous montre une époque finalement pas si éloignée de la nôtre, époque dans laquelle le poids des traditions et de la famille écrase les personnalités et tient peu compte des individus, de leurs différences et de leurs aspirations, et l'on se rend compte que les problème sont toujours les mêmes, les choix de vie et le difficile exercice du libre arbitre sont des questions de fond qui sont très bien abordées dans le film, de même que la place de la femme dans la société : l'image de celle-ci en est grandie et réhabilitée ; en dehors de toute question de foi, le temps écoulé depuis les évènements bibliques qui ont marqué notre ère - 2000 ans désormais - rend cependant compte de la lenteur, de l'inertie et de la faible capacité de l'esprit humain à accepter les évolutions sociales, l'altérité, l'acceptation de la différence et l'amour du prochain sans lesquels la vie en société et notre présence sur Terre demeurent obscures, sèches et stériles.

Debut de film assez hypnotisant avec une reconstitution austere mais realiste de l'epoque , des comédiens pas mal mais toujours ce rythme lent qui devient assez lassant et puis encore faut il croire a cette histoire d'un homme qui redonne la vue a un aveugle ou la vie a un mort...

Bon, par où commencer?
Ce fut difficile de tenir 2h durant avec ces voix douces et ces gros plans à parler longtemps.
Je sais très bien que nous ne sommes pas dans un film d'action mais c'était très lent, ça manquait de rythme, de paysages, de jolis décors.
J'ai senti sur la fin une façon d'expédier cela alors qu'ils auraient pu développer un peu plus.
J'en suis sorti déçu, ma mère aussi.

Sujet très intéressant. Réhabiliter Mairie Madeleine comme une Apôtre à part entière. L'apôtre des apôtres... belle idée. Dommage que celà manquait de dialogues. Un peu mou tout ça, cependant c'est un film à voir ne serait-ce pour la réflexion et ce qu'il apporte. Il ne devait pas être facile a l'époque d'être une femme et de suivra Jesus. Pourtant c'est ce qu'a fait Marie Madeleine. Merci de porter ça à l'écran. :-)