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    Soy Nero
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    btravis1
    btravis1

    113 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Pas forcément convaincu par le précédent film du réalisateur, celui-ci est plus abouti même s'il n'est pas exempt de défauts. Le thème, pas forcément connu, du dream act est très intéressant et le jeune Nero illustre parfaitement cette dualité entre cette intégration forcée par le biais de l'armée (pas vraiment d'autre choix légal) et le fait de toujours être considéré comme un étranger. Cette partie est réussie avec les différentes rencontres faites par Nero et les scènes au sein de l'armée. Le reste est un peu plus brouillon et on ne comprend pas toujours où veut nous amener le réalisateur. Son covoiturage avec un père et sa fille, par exemple est très long et n'apporte quasiment rien à l'histoire. La naïveté de Nero quand il retrouve son frère à Beverly Hills est incompréhensible et cette scène est allongée à l'extrême pour rien. Donc bilan mitigé.
    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Ce film a le mérite de faire découvrir une des tristes réalités du rêve américain: celui des "green card soldiers", autrement dit des immigrés qui s'engagent dans l'armée des Etats-Unis en espérant ainsi en obtenir la nationalité (une promesse qui, bien sûr, n'est jamais tenue). Nero, le jeune immigré du film, réussit à franchir le mur qui sépare le Mexique des Etats-Unis, mais c'est pour se heurter partout à d'autres murs, y compris au sein de l'armée. Les murs ne sont pas seulement ceux qui ferment une frontière entre deux états, ils sont aussi dans les esprits et séparent les hommes les uns des autres. Dommage que la réalisation ne soit pas toujours à la hauteur des ambitions du film. Certaines scènes m'ont paru vraiment trop étirées et elles n'apportent pas toutes grand chose au récit (je pense surtout à la longue, trop longue, séquence du voyage de Nero avec un homme (accompagné de sa fille) qui l'a pris en auto-stop. 7/10
    Christoblog
    Christoblog

    836 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Dans Soy Nero, le réalisateur iranien Rafi Pitts raconte l'histoire des "green card soldiers", immigrés illégaux qui s'engagent dans l'armée américaine pour obtenir la nationalité américaine après deux ans de service.

    Il suit donc les traces de Nero, jeune mexicain ayant grandi à Los Angeles avant d'être expulsé, qui tente de rentrer à nouveau aux USA pour s'engager.

    L'odyssée de Nero est filmée en plusieurs actes, durant lesquels il traverse la frontière, puis une partie des Etats-Unis, avant de se retrouver quelque part au Moyen-Orient. Nero fait d'étranges rencontres, dont un vieli américain qui semble avoir enlevé sa petite fille, qui s'avèrent toutes un peu bizarres, ou malsaines.

    Sorte de Candide moderne qui observe avec étonnement le comportement de ses semblables, il progresse dans des plans magnifiquement mis en scène, tendu placidement vers son but : devenir américain.

    Rafi Pitts est ici épaulé par le grand scénariste roumain Razvan Radulescu (qui travaille habituellement avec Muntean et Mungiu), et le film gagne dans cette collaboration une coloration étrange et souvent séduisante, à l'image de cette scène curieuse dans le champ d'éoliennes.

    Sans être renversant, Soy Nero est très intéressant, d'une beauté parfois frappante. Il peine toutefois à générer de l'émotion, préférant s'adresser au cerveau qu'au coeur. On pourra regretter certains de ses choix conceptuel, à l'image de ce dernier plan, dont l'interprétation est inutilement laissée à la libre interprétation du spectateur.
    Jmartine
    Jmartine

    170 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Le réalisateur Rafi Pitts est un mélange de mère iranienne, de père anglais, de beau père français qui s’est vu interdire le retour dans son pays par les mollahs …aussi est-il fortement concerné par les problèmes d’immigration. Dans Soy Nero, il s’est inspiré de la vie de Daniel Torres, green card soldier, engagé dans l’armée avec une fausse carte d’identité et expulsé vers le Mexique après la perte de ses papiers d’identité et ce, malgré un premier engagement en Afghanistan. Dans le film, Nero a dix neuf ans, il est né et a vécu à Los Angeles puis s’est fait déporté au Mexique faute de papier. Etranger au pays de ses parents, il est décidé à repasser la frontière pour rejoindre son frère Jésus qui vit à Los Angeles, avec l’intention de s’engager pour obtenir la green card soldier et la nationalité américaine à l’issue d’un engagement de deux ans. Le film est construit en trois parties…la première voit Néro retenter le passage de la frontière un premier janvier en profitant de l’attention portée par les gardes frontière au feu d’artifice du nouvel an…quand on se rappelle les difficultés du passage des clandestins de Rêve d’or de Diégo Quemada-Diez, on peut s’étonner de la relative facilité de son propre franchissement…il rejoint Los Angeles en stop, tombe sur un américain plutôt sympathique mais qui ne manque pas de lui montrer le révolver qu’il garde dans sa boite à gants en lui précisant qu’il a fixé ses propres limites…A Los Angeles, il rejoint son frère Jésus, ancien mécanicien qui a trouvé un emploi de domestique avec sa compagne dans une magnifique villa de Beverley Hills, et qui l’espace de quelques heures tente de persuader son frère qu’il en est le propriétaire…dans une troisième partie, nous retrouvons Néro sous les armes, avec trois autres soldats dans un improbable poste au milieu d’un quelconque désert, en Irak ou en Afghanistan …l’attaque d’une voiture piégée et de partisans le rejette sur une route aride pour rejoindre la base la plus proche…rencontrant une patrouille il ne parvient pas à justifier de son identité…la dernière image le montre à nouveau seul sur une route désertique , l’horizon parsemée de mirages , cette Amérique qu’il poursuit pouvant être l’un d’eux…A la recherche de droits et de papiers, ces green card soldier risquent leur vie sans avoir l’assurance d’être reconnu comme de vrais américains…les premières images montrent d’ailleurs Néro assistant à l’enterrement d’un ami mexicain à qui la citoyenneté américaine est enfin reconnue sous forme d’un drapeau étoilé, plié en forme de cœur remis à sa jeune veuve…le film n’est pas exempt de certaines longueurs, notamment dans ce poste au coté désert des tartares , et où le temps s’écoule comme pétrifié en attente d’un invisible ennemi …du Mexique au Moyen Orient tout est frontière, murs, portails, grille infranchissable…et Nero les franchit ou pas, avec candeur et dans une profonde solitude.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    " Soy Nero " m'a ouvert les yeux sur un sujet que je ne connaissais pas: les " green card soldiers ".
    Bien que le film soit une fiction, certaines séquences peuvent donner croire à un documentaire., d'où parfois un rythme lent et pesant.
    Les acteurs jouent le jeu sans exagération (même le frère de Néro), et le choix de l'acteur principal est juste, car il incarne un certain espoir dans une quête pourtant vaine.
    Pas un grand film, mais un film nécessaire.
    Archibald T.
    Archibald T.

    19 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Le récit d'une fable où le sort d'un éléphant, l'hélicoptère ici, peut vous prendre toute une vie.
    Malgré quelques maladresses, le film tient ses promesses : décrire l'Amérique des migrants.
    A voir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    341 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2016
    Le droit du sol est au centre de ce récit assez bizarre. Il  nous conduit avec le héros, un mexicain ayant surtout vécu en Amérique, dans les circonvolutions d’un pays qui accueille des immigrés dans son armée, afin de leur procurer l’identité américaine à leur sortie. Pour développer son propos, le réalisateur illustre la vie première du jeune soldat à travers les arcanes mirifiques de Los Angeles où vit son frère qui l’incite vivement à suivre son exemple. Mais Nero fidèle à son engagement patriotique va s’engager et connaître les affres de la guerre. Sans tapage, mais sur un montage tout aussi particulier, le cinéaste filme cette aventure comme le temps qui passe, avec une logique qui peut échapper au spectateur coutumier d’un cinéma élaboré selon les règles de l’art. Mais Rafi Pitts réussit néanmoins à nous mener jusqu’au bout de son récit que Johnny Ortiz, le rôle-titre revendique avec lui aussi un aplomb très naturel.
    Pour en savoir plus
    FRANCESCA C.
    FRANCESCA C.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Superbe film images époustouflantes, tension puissante, oeuvre d'un cinéaste surdoué.
    Sujet méconnu qui, est ce la force intuitive de l'artiste, se cogne à la réalité, malheureusement actuelle, de ces êtres déracinés dont le destin sera de devenir citoyen à part entière et à n'importe quel prix et envers et contre tout.
    Le rythme de ce film entre lenteur et puissance et la justesse du propos m'ont "embarqué"....
    Le fameux "Masque et la plume" est UNANIME sur sa qualité. Ca fait plaisir!
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    après une première partie passionnante, le film s'enlise dans l'ennui dans la deuxième moitié (ou peut-être le dernier tiers), celle qui se déroule dans le désert; on passe d'un sujet fort, celui des personnes américaines qui sont expulsées alors qu'elles ont passé toute leur vie sur le sol du pays, à celui, sur-représenté au cinéma depuis 15 ans, des soldats qui travaillent dans le désert. cette grosse portion du film m'a sérieusement gonflé, et a pfffuuiiiiit!, fait s'envoler mon intérêt pour le personnage de Nero, pourtant fort. dommage.
    islander29
    islander29

    877 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Un film dont le titre peut être un jeu de mot
    I spoiler: l est constitué de trois parties en gros, inégales car on va des déserts du Mexique (pas mal), aux riches demeures de Beverly Hills, (plutôt ennuyeux) jusqu'à un désert qui me semble être en Irak (le temps fort du film).....

    Evidemment il y a une critique du système américain qui envoie ses "néros" faire la guerre, une sorte de morale sur la guerre avec quelques temps forts spoiler: notamment au check point au bout d'une route déserte....

    Contrastes marquants aussi entre les trois parties......Technique irréprochable, les acteurs ne sont pas connus, mais ils sont parfaitement intégrés à ce film qui peut marquer par sa sobriété scénaristique et l’efficience de son message.....Très conseillé.......
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Magnifique film, rythmé à la perfection, de la première à la dernière image. Il invite à la réflexion, et laisse sa marque, bien après que le générique ait pris fin.
    dagrey1
    dagrey1

    101 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Soy Nero a 19 ans, il a grandi aux États-Unis puis a été expulsé vers le Mexique. Étranger dans le pays de ses parents, il parvient à repasser la frontière. Il parvient enfin à retrouver son frère, Jesus, qui vit à dans le quartier de Beverly Hills à Los Angeles. Pour échapper à sa vie de misère, il s'engage dans l'armée américaine et se retrouve sur un check point dans un pays du moyen orient en guerre.

    "Soy Nero" est une production internationale consacrée à la problématique de l'immigration des mexicains aux Etats Unis au travers de la "green card soldiers". Le film présente selon moi le gros défaut d'être exagèrement lent et descriptif, une conséquence à n'en pas douter de l'"auteurisation" du film. Transitant par Beverly Hills où il découvre que son frère Jesus est un homme à tout faire dans une somptueuse villa, il se fait engager dans l'armée américaine. Le long métrage filme donc "l'odyssée de Nero" qui se termine dans un pays du golfe en guerre (Irak?) où lui et ses partenaires tiennent un "check point" façon désert des tartares. Au delà de la menace qui rôde, on distingue beaucoup de tension entre les militaires. Le film m'a profondément ennuyé, ce qui est dommage car le sujet intéressant a été traité de façon tellement désincarné qu'il en perd tout intérêt. Au risque de caricaturer, je dirais que le film a les défauts de ses qualités, tellement réaliste qu'il en devient rébarbatif...

    Rien à signaler coté casting sinon la présence de Rory Cochrane, seul acteur un peu réputé du long métrage, qui interprète le sergent Mc Loud.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    J’étai curieuse de découvrir en avant-première le nouveau film de Rafi Pitts dont j’avais déjà beaucoup aimé le précédent « The Hunter » et je n’ai pas été déçue. J’ai adoré ses images, son style minimaliste et les suites de séquences dans le désert m’ont laissé une impression hyper forte. Ses images simples, très belles résument à elles seules le vide identitaire de ce jeune mexicain. J’adore les films de ce cinéaste et je le recommande à tous ceux qui veulent voir un film utile, qui dit enfin quelque chose sur notre monde actuel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 septembre 2016
    Un super beau film sur un sujet mal connu – celui des Green Card Soldiers. L'histoire de ce jeune mexicain qui va jusqu’à mettre sa vie en danger en s'engageant pour avoir la nationalité américaine est à la fois tragique et absurde ; elle nous fait voir d’un autre œil la situation des immigrés dont on parle tant en ce moment et bousculent toutes nos petites certitudes. Ca m’a bouleversé et c’est un film tellement utile en cette période où l’immigration est de tous les débats…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    Un film que j’ai découvert par hasard au festival de Berlin. Arrivée dans la salle sans trop savoir à quoi m’attendre, je me suis laissée complétement séduire par l’histoire de ce jeune mexicain qui touche du doigt le rêve américain avant de se retrouver sur les champs de bataille, quelque part en Irak ou ailleurs, ça on ne saura jamais. Enfin un film intelligent sur ces questions d’immigrations qui change un peu des discours habituels ; plutôt que de chercher à nous tirer les larmes, Soy Nero nous montre sans sourciller pas à pas le cauchemar de celui en quête d’un pays d’accueil. La bande de joyeux soldats tous black blanc beurs qui débattent en plein désert de leur appartenance – américain ou pas - est un passage que l’on n’est pas prêts d’oublier. Le film choisit l’absurde, l’humour noir plutôt que les larmes, et c’est un pari réussi haut la main.
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