Au moins, on ne pourra pas dire que l'on ne savait pas. Ces salafistes affirment clairement que la démocratie est à combattre. La rhétorique fondée sur la croyance en un prophète, qui "saurait" est diabolique. Tout ce qui va à l'encontre des préceptes de l'islam est à combattre. Certes, la démocratie est du côté du "moins pire", mais c'est déjà pas mal. Boire, fumer, se droguer, ça n'est pas bon pour la santé. Mais avec l'islam, cela devient péché et la police islamique veille sur les contrevenants. L'adultère est lui aussi condamné, sévèrement condamné, puisqu'il est puni de mort. Le vol également : couper la main droite du voleur, ça n'est pas un mythe. Les islamistes le font pour de vrai. Et les homosexuels, me direz-vous ? Eh bien, on les jette du haut d'un immeuble. Ah oui, lorsqu'une sentence est pratiquée, cela se passe en place publique pour que tout le monde voit de ses yeux (le voyeurisme pratiqué collectivement n'est pas "haram" visiblement) les coups de fouets, les têtes tranchées, les exécutions collectives par fusillades. Les docteurs coraniques expliquent calmement tout cela. Le film commence sur une motocyclette, sur laquelle l'un a en charge de regarder les femmes pour qu'elles cachent mieux leurs visages à l'aide du voile. Le motard derrière lui est armé d'un fusil. Lisant actuellement le livre "les filles voilées parlent", je suis plongé dans une certaine perplexité. Les croisades sont aussi évoquées, celles menées autrefois par les chrétiens et celles d'aujourd'hui menées par les terroristes. Donc, les religions se répondent à travers le temps. La loi du talion s'applique. La différence entre hommes et femmes est clairement établie : la parole d'un homme dans un témoignage vaut celle de deux femmes ! Oui, c'est ainsi clairement dit. D'ailleurs, une seule femme s'exprime dans le film, elle fait la cuisine, elle n'est pas voilée, elle rappelle ce personnage singulier, je crois que c'est das Timbuktu, qui délire et qu'on laisse dire sans la punir. Un salafiste fait le constat de l'échec des diverses politiques communistes, socialistes, chrétiennes, libérales et prétend que le projet islamique résoudra les problèmes de délinquance, de déviances, d'addictions, de pauvreté... Voici un documentaire, qui donne la parole à ceux que l'on condamne. Prendre le temps d'entendre leur logique permet de mesurer ce à quoi on s'expose si l'on cède. Mais, dans ce cas, où, comment et pour quoi combattre ?