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    Paiement cash
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    AMCHI
    AMCHI

    5 469 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2021
    John Frankenheimer réalise là un thriller sans éclat auquel il manque une bonne dose de tension, ainsi qu'un trio de maîtres chanteurs un peu moins pieds-nickelés, pourtant malgré ses petits défauts Paiement Cash reste du bon polar solide et efficace.
    Rien de marquant, mais voici un film bien fait dans son ensemble divertissant et sans temps mort donc on ne s'ennuie jamais, de plus le casting comporte de bons acteurs notamment Roy Scheider, chef d'entreprise qui essayera de manipuler à son tour ses maîtres-chanteurs dont la tête pensante est jouée par John Glover avec son allure inquiétante.
    Pour être franc de la part de Frankenheimer je m'attendais à quelque chose de meilleure, mais Paiement Cash se regarde sans déplaisir .
    dahbou
    dahbou

    193 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2009
    Production Canon ( non Chuck Nooris ne joue pas de-dans)"Paiement Cash" est une adaptation des écrits de Elmore Leonard réalisé par l'éfficace John Frankenheimer avec comme vedette Roy Schneider. c'est évidemment un polar ou un riche industriel affronte des maitres chanteurs en essayant de les dresser les uns contre les autres. Vu les noms cités plus haut, on savait que le film serait nerveux et efficace et il n'y a pas tromperie sur la marchandise hormis peut être une fin grand guignolesque qui rompt totalement avec la tonalité du long-métrage. Enfin pour finir, on n'oubliera pas une petite dédicace à John Glover parfait en manipulateur vicelard.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 084 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2021
    Tout d'abord dans quelle mesure est ce plausible. En 1986 L.A. la ville la plus blasée du monde et on nous demande de croire qu'un homme d'affaires qui ne se présente même pas aux élections serait un candidat crédible au chantage parce que sa femme est candidate. Les maîtres-chanteurs l'ont pris au piège en utilisant une cohorte d'amoureux et en supposant qu'il voudra la couvrir pour protéger les ambitions politiques de sa femme. Donc cette absurdité est le point pour mettre en branle l'intrigue de ce film pas aussi intelligent qu'il le pense qui est un néo-noir conscient de lui-même. C'est le genre de film où l'on a envie de prendre une douche après. Il y a tant de dégradation, des personnages gluants et des lieux malpropres. Scheider fait ce que Scheider fait toujours, Glover fait ce que Glover fait toujours et Williams fait ce que Williams fait toujours. La partition musicale a dû être jouée sur un Commodore 64. Bien que la production soit faite avec compétence sa valeur quelle qu'elle soit est submergée par l'intrigue sordide et l'exécution prévisible...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 100 abonnés 4 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Alors qu’il vient de subir un cuisant échec commercial avec « Le pacte Holcroft », l’expérimenté John Frankenheimer est depuis quelques années un peu au creux de la vague faute de sujets vraiment intéressants. Très séduit par « 52 Pick-up » (paru en 1974), le roman d’Elmore Leonard, romancier américain dont l’œuvre a été l’une des plus adaptées à l’écran notamment pour des westerns (« 3h10 pour Yuma » de Delmer Daves en 1957, « Hombre » de Martin Ritt en 1967), il souhaite en acquérir les droits qui sont déjà détenus par le producteur Menahen Golam via sa société Cannon. Un film, « L’ambassadeur » en a d’ailleurs déjà été tiré, réalisé en 1984 par Jack Lee Thompson avec le cadre de son action déplacé de Détroit en Israël. Frankenheimer contacte Golan pour lui proposer sa version plus proche du roman. Le projet est sur les rails. Le résultat, sans être un modèle du film à suspense, s’avère plutôt efficace grâce à la présence au générique de l’excellent Roy Scheider tout à la fois très viril et onctueux dont le visage émacié et marmoréen fascine. Mais cette histoire de chantage plutôt classique visant à piéger un notable par là où il est le plus faible (je vous laisse deviner), si elle est correctement menée tire toute son originalité de l’un de ses méchants en la personne du trop méconnu John Glover, campant une sorte d’intellectuel déjanté au visage improbable, capable de disserter sur l’avenir du monde où les grands auteurs tout en s’avérant être un tueur de la pire espèce. John Frankenheimer opportuniste l’a bien compris qui utilise à fond le cabotinage démoniaque d’un acteur qui avait déjà croisé le fer avec Roy Scheider sept ans plus tôt chez Jonathan Demme dans « Meurtres en cascade » et dont le réalisateur a eu la très bonne idée de fortement développer la participation, lui permettant d’en faire l’attraction principale de ce film relativement modeste dans ses intentions. Malin et comme souvent efficace John Frankenheimer !
    Redzing
    Redzing

    1 025 abonnés 4 387 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2021
    Harry est un chef d’entreprise charismatique et prospère, tandis que son épouse brigue un poste politique. Sauf que Harry a eu la mauvaise idée de tromper sa femme avec une jeunette, et voilà désormais que trois crapules le font chanter avec des images très compromettantes… Un postulat somme tout classique, et une production Cannon (gros faiseurs de séries B voire séries Z dans les années 80). « 52 Pick-Up » s’annonçait donc au mieux comme un thriller moyen, avec son lot de facilités scénaristiques ou d’énormités. Mais à l’arrivée, il s’agit en fait d’une bonne surprise ! L’intrigue tient plutôt bien la route, et le film bénéficie clairement de ses deux interprètes principaux. Roy Scheider est à l’aise dans le rôle de l’homme d’affaire roublard pris jusqu’au coup, mais qui va se battre pour son foyer. John Glover semble s’amuser en jouant ce pornographe déviant, meneur d’une bande de bras cassés de maîtres chanteurs. Et c’est tout de même John Frankenheimer derrière la caméra ! S’il ne s’agit clairement pas du haut du panier de sa filmographie, le réalisateur livre quelques confrontations intéressantes, et maîtrise son récit. Si bien que « 52 Pick-Up » est un thriller tout à fait honorable et divertissant.
    ronny1
    ronny1

    31 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2022
    Après un début de carrière très prometteur avec « Le prisonnier d’Alcatraz » et "Le train", entre autres, John Frankenheimer s’est rangé dans le film bien fait, plaisant, mais sans véritable ambition. « 52 Pick-Up » est représentatif de cette dernière tendance. Au crédit, une ambiance sexy et décontractée, fidèle à la Californie des années quatre vingt. Remarquable également un psychopathe déjanté, magnifiquement interprété par John Glover et une allumeuse ultra sexy et très déshabillée en la personne de Doreen (Vanity, star de la chanson outré atlantique des années 80) dans un strip tease des plus hot. Le film assume le côté adulte avec une partie/partouze supervisée par Ron Jeremy (producteur, réalisateur et acteur célèbre de l’industrie du X) avec des véritables actrices du porno comme par exemple Amber Lynn ou Sharon Mitchell. Au débit, le côté cérébral et piégeur interprété de manière peu empathique par Roy Scheider, flanqué d’une ectoplasmique Ann Margret dont c’est un des pires rôle à l’écran, à des années lumières du “Kid de Cincinnati” ou des “tueurs de San Francisco”. Et même si Elmore Leonard a lui même adapté son roman, le côté déjanté se résume au tueur, dirigé par un inquiétant psychopathe, mais ce trio est tiré vers le bas par un troisième larron dont les gags sont aussi lourds qu’hors sujet, le tout empêtré dans un incohérente psychologie de bazar. Ça se laisse voir, sans plus.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 060 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2016
    Paiement Cash est un honnête thriller, un film qui n'essaie jamais de prendre son spectateur pour un idiot. Tout de même imparfait, il amène de sacrées qualités à celui qui le visionne, autant esthétiques que rédactionnelles. L'on ne pourra pas dire non plus que c'est l'oeuvre du siècle, mais au moins tente-t-elle d'apporter un minimum d'originalité au sein d'un genre pourri par les mêmes thèmes rébarbatifs et constamment traités de la même manière. Ce que l'on ne pourra guère reprocher à cette petite série b sans prétention. Car bien plus que de nous fournir un divertissement basique et banal, l'équipe en charge du projet nous a pondu une exception dans le paysage des films méconnus, une petite perle de noirceur et de violence, le genre pas parfaite mais qui t'en bouche un coin. Parce que "Paiement Cash", c'est un film qui se démarque pas son manque d'action directe, de violence frontale; ici, tout est sournois, tout se fait dans le dos de l'autre. Le protagoniste préfèrera ainsi monter ses ennemis les uns contre les autres plutôt que s'acheter fusils et grenades pour aller leur péter la gueule en bonne et due forme. L'on aimera ou pas ce rythme ci, mais force est de constater que c'est une sacrée prise de risque. Cela participe notamment à rendre le film original, à lui permettre de se démarquer du reste de la concurrence; il n'est pas banal. Cela, on ne peut le lui enlever : c'est un film noir, un film profondément sombre, une oeuvre très intéressante qui plaît notamment par son atmosphère pessimiste et ses passages matures et violents. Ici, rien n'est joyeux; l'homme n'est pas bon. Il n'y aucun espoir à son sujet; il n'est que décadence et pulsions salaces, voyeur pervers et meurtrier sanguinaire. Son acteur principal tient d'ailleurs très bien cette sombreur de tous les instants; son jeu incarne la violence de son personnage, le désespoir de cet homme qui n'a plus rien à perdre. Face à l'adversité, il usera du feu pour vaincre le feu, de la glace pour vaincre la chaleur; il utilise l'homme pour tuer l'homme, ne s'implique jamais dans ses meurtres. Presque jamais. Face à lui, de pauvres types, des âmes perdues qui voulaient se faire un maximum de fric de manière peu honorable, profitant de ces mêmes vices qui caractérisent les hommes. Face à lui, des types qui ne sont pas à la hauteur, des méchants de pacotille qui ne s'attendaient pas à tomber sur telle personne; c'est un peu le retournement des rôles, l'Orange Mécanique du chantage. C'est une certitude, les apparences sont bien trompeuses. Et puis, ça part en vrille, et y'a la fin qui s'en vient. Inexorablement, la vie suit son cours ou touche à l'étreinte glacée de la mort, et le film se termine. "Paiement Cash", c'est le destin de quatre pauvres types qui se pensaient au dessus de tout, et n'étaient finalement qu'au dessous de la décence la plus élémentaire. Triste histoire de luxure et de noirceur passionnée.
    this is my movies
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    667 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juin 2015
    Après avoir été un des plus grand formaliste des années 60 et 70, J. Frankenheimer est devenu par la suite un simple exécutant pour dovers studios, apportant son immense savoir faire à différents produits. Produit par la Cannon, ce polar sombre et poisseux bénéficie d'une énergie de mouvement de la caméra bienvenue, avec de nombreux travellings vertigineux mais aussi de quelques séquences particulièrement perverses voire voyeuristes. L'intrigue est assez classique pour le genre même si pour l'époque, elle était assez noire. On a droit à quelques rebondissements inattendus et on suit le tout sans déplaisir grâce à une mise en scène nerveuse et appliquée mais ça reste dans l'ensemble une petite série B certes efficace, typique des 80's et remplie de plans nichons mais plombée par une morale un poil réac et qu'on voit un peu trop venir. Les acteurs sont bons même si J. Glover en fait des caisses dans le rôle du psychopathe de service. D'autres critiques sur
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    125 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2020
    Racoleur, voyeur, sexiste, jouant avec les codes de la p*rnographie, ce thriller ne plaira qu'aux misogynes avides d'assister à l'humiliation des femmes, à leur réification voire à leur meurtre, et à leur sexualisation systématique. Bref, le pire des années 1980.
    Une étoile pour l'acteur principal, toujours très bon.
    halou
    halou

    113 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2015
    Film efficace malgré ce côté banal: l'histoire de chantage est un peu classique mais bien rythmée jusqu'à la fin, les personnages assez travaillés avec un sociopathe sont intéressants. Le genre de film divertissant et bien fait (le suspense tient bon, quelques rebondissements) mais loin d'être transcendant.
    Y Leca
    Y Leca

    25 abonnés 954 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Scénario pas crédible pour un rond. Maîtres chanteurs opérant à visage découvert, victime ne prévenant pas la police. Film abusant de scènes pornos et de seins nus...seul intérêt au film, le bon Roy Scheider et l'exquise, la vraiment toujours belle et sexy Ann Margret.
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    8 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2020
    Honnête thriller de série B, « Paiement cash » fait partie de ces films peu déshonorants de la célèbre firme Cannon. Réalisé par le solide John Frankenheimer et porté par des acteurs aussi réputés que Roy Scheider, le film réussit à créer une atmosphère ambiguë où la victime et ses maîtres-chanteurs jouent au jeu du chat et de la souris.
    Si on n’échappe pas à une colonie de filles à poil car le sociopathe en chef évolue dans le monde pornographique, la Cannon est ici globalement moins racoleuse qu’à l’accoutumée. Pas de déferlement de violence, pas de dialogues à l’emporte-pièce, on est davantage dans une confrontation psychologique, et les amateurs d’action pourront être déçus. Le scénario ne fait cependant pas dans la dentelle et certains personnages paraissent mal définis (les maîtres-chanteurs font parfois trop pieds-nickelés pour être aussi psychopathes ; les intentions du personnage de Roy Scheider manquent parfois de cohérence).
    On pourra reprocher à l’ensemble de manquer de tension, de tourner parfois à vide, de chercher son ton, mais la réalisation efficace avec ses plans bien pensés pour une série B font une différence certaine et parviennent à faire oublier le style tape-à-l’œil des années 80. Pas un grand film, mais tout à fait agréable même si, avouons-le, on aurait aimé soit davantage d’ambition (des personnages plus retors par exemple) soit quelque chose d’un peu plus bas du front. Placé entre deux eaux, « Paiement cash » évite le dérapage mais manque aussi par à cette occasion de personnalité.
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