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    Passion
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    3,5
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    29 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2022
    Le succès critique et public des deux derniers films de R Hamaguchi que sont " drive my car" et " contes du hasard" a permis la ressortie sur les écrans des anciennes réalisations du jeune cinéaste japonais.

    Parmi ceux ci figure "passion" qui date de 2008 mais dont la sortie dans l'hexagone ne remonte qu'à 2018.

    Six amis ( trois hommes et trois femmes) dont deux couples se retrouvent à dîner au restaurant. L'un de ces deux couples annonce son mariage. Cette nouvelle provoque peu à peu des remous au sein du groupe car les unions et les apparents celibats des personnages cachent des interconnexions complexes et cachées.

    Les spectateurs qui connaissent la filmographie de Hamaguchi ne seront pas ici en terre inconnue. De nouveau le thème de la tromperie, de la trahison sentimentale et sexuelle est abordé.ici. On le retrouvera dans " drive my car", " contes du hasard" , "Asako 1 et 2".

    Mus par la passion ( d'où le titre " ), les personnages se retrouvent en plein désarroi amoureux. Qui aimer ? Pourquoi aime t on quelqu'un et pas quelqu'un d'autre ? Doit on se laisser guider systématiquement par la passion ? Quel partenaire choisir pour s'appareiller ?

    Hamaguchi pose toutes les questions universelles auxquelles se trouvent confrontés beaucoup d'entre nous au moment du choix important qui est celui du partenaire de vie.

    Le réalisateur se garde bien d'y répondre même s'il semble à la fin du film soutenir la raison. A t elle toujours son mot à dire en terme de passion amoureuse ? Chacun y répondra pour lui.

    Le film est de bonne tenue et ne comporte pas de rupture de rythme ( la seconde partie est me semble t il, la plus intéressante). Comme à l'accoutumée Hamaguchi lorgne vers le cinéma de Rohmer, sans atteindre toutefois la maîtrise du cinéaste français.

    Les amateurs de la filmographie d'Hamaguchi ne le manqueront pas. Les autres se contenteront de voir " drive my car" à ce jour le meilleur film de son metteur en scène. Et de loin.
    Hotinhere
    Hotinhere

    445 abonnés 4 784 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2020
    Chassés-croisés amoureux d'une génération de trentenaires japonais à Tokyo. Même si le film est inégal, n'en reste pas moins une subtile et sensible étude de mœurs à travers une psychologie très fouillée des personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    Quel film! Il est tellement réel, les scènes qui sont jouées sont tellement sincères et sont tellement vraies que c'est à peine croyable de réaliser un film aussi beau. Montrant des personnages avec des visions différentes de l'amour, entre également au fur et à mesure du film des réflexions sur eux-même. Chacun peut prendre la place d'un personnage et essayer de comprendre comment il ressent les choses ou comment son esprit évolue. Chaque personnage peut également ressembler à des personnes qu'on connaît dans notre propre vie, ce qui donne l'impression de rentrer en contact direct avec le film.
    Il offre également pour moi quelques scènes de cinéma qui m'ont marqué, comme spoiler: la scène des lancers de frizbee entre les 2 garçons et la fille mais surtout la scène où après avoir bu dans la bouteille d'eau, les 2 garçons et la fille se parlent de manière totalement franches et honnêtes, disant des vérités sur eux et se livrant totalement alors que ce sont des choses d'habitude qu'on garde pour soit. La scène sonne tellement vraie et sincère, c'est superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    Wiz Passhon ande craiezy lovu zis mouvie, dans la suite illogique casse tête rêve éveillé d'Asako I & II au début de la même année 2019 sortie dans les salles françaises. Un degré au dessus de la moyenne, comprenant son précédent film à la mise en scène intéressante, méticuleuse en durée et au scénario d'égaré vers le point du non-retour. Des pouvoirs sensoriels hypnotiques cette réalisation japonaise, la bouffe est très bonne et ne déçoit pas.
    war m
    war m

    22 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2019
    La sortie de Passion permet d’y voir un peu plus clair dans le projet de Ryusuke Hamaguchi. Un grand film !
    Christoblog
    Christoblog

    755 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2019
    C'est à la fois très étrange et passionnant de découvrir aujourd'hui le premier film de Ryusuke Hamaguchi, après avoir fait la connaissance du jeune japonais à travers son oeuvre fleuve Senses, suivi très rapidement par le modeste Asako I&II.

    Il y a dans Passion tous les ingrédients du monde d'Hamaguchi : des nuits qui n'en finissent pas, des dialogues interminables d'une violence parfois sidérante, et qui n'ont parfois que peu de rapports avec l'action, des effets de mise en scène surprenants dans un océan de banalité, des personnages de femmes incroyablement fortes et peu politiquement correctes.

    Dans ce film, techniquement moins bien finalisé que les suivants (des images sont un peu sales, le cadre flotte parfois), les intentions du réalisateur sont plus franches et plus violentes que dans Senses et surtout que dans Asako. On est ici dans une sorte de vaudeville cassaveto-rohmérien à la sauce nippone, scandé par des comportements étonnants (le personnage joué par Fusako Urabe, clairement portée sur le sexe) et des moments surréalistes (le discours de l'institutrice, le jeu action vérité). Certaines scènes sont sublimes, à l'image de ce plan au lever du soleil, lors duquel les deux personnages entrent très progressivement dans le champ.

    Du point de vue du rythme et de l'intensité du scénario, Passion est sûrement le film le plus accessible d'Hamaguchi, et le plus immédiatement plaisant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 juin 2019
    Film prétentieux et ridicule, du niveau d'une mauvaise copie de philosophie de terminale.
    Critiques positives incompréhensibles, à éviter absolument.
    Min S
    Min S

    51 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Excellent film passionnant !
    Beaucoup des vérités dans les dialogues sagement réfléchis, la façon de filmer original, cette combine donne de l’authenticité à l’histoire qui parle sûrement à tout le monde.
    Contraste culturel marqué ��💫✔�🎞
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2019
    Ce film japonais est une petite pépite.
    Les relations sentimentales et les relations amicales sont disséquées profondément.
    C'est très bien observé et réussi.
    Vraiment fabuleux, j'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juin 2019
    Nul, creux, ennuyeux. En plus ce film est très long. Il n'y a même pas le facteur dépaysement. On ne voit rien du Japon. A éviter !
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Passion évoque clairement Rohmer, largement enseigné au Japon. Le film est donc bavard, et il s'agit évidemment de marivaudage. Qu'est ce que l'amour ? Où nous conduit il ? qu'est ce que la fidélité ? Et le sexe dans tout cela ? Tous ces jeunes gens se posent ces questions. Quelques digressions (la scène dans la salle de classe) alourdissent l'ensemble, mais le film demeure lisible et intéressant. Ne pas perdre de vue qu'il s'agit d'un premier film, donc l'indulgence est de rigueur. Manifestement un réalisateur à suivre. Je regrette d'avoir raté Asako 1 et 2; rattrapage en DVD.
    Kiwi98
    Kiwi98

    243 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Kaho et Tomoha sont en couple depuis dix ans, et annoncent à leurs amis leur intention de se marier. À partir de là, s’installe une tension malséante vis-à-vis de leur groupe d’amis, dont fait notamment parti Kenichiro, secrètement amoureux de Kaho. Encore des amourettes fastidieuses, pourrait-on penser. Et pourtant, face à un tel sens du cadrage, de la narration et de la théâtralisation, il est difficile d’imaginer que « Passion » est bel et bien, initialement, un film d’étude, produit en 2008 par l’Université des Beaux-Arts de Tokyo. Ici, le réalisateur, Ryusuke Hamaguchi, travaille le déroulement de son film comme s’il s’agissait là d’un quotidien performé, nous plongeant dans le cahin-caha des sentiments, de fil en aiguille. Si le film dispose des nombreux défauts faisant le charme des films d’étudiants (caméra hasardeuse, son récalcitrant), il donne tout même, très rapidement, à constater une formidable maturité technique, doublée d’une subtile approche thématique.

    Parler d’amour, et plus généralement de sentiments, n’est guère chose simple sous le joug du grand écran. Pourtant, à trente ans, Hamaguchi nous apporte déjà une formidable démonstration de sa sagesse. Son travail sur l’ambivalence n’est d’ailleurs pas sans faire penser à un certain John Cassavetes. Nous apprivoisons ici une indécelable dissection de chaque profil, et ce à travers un dispositif qui, entre les mains d’Hamaguchi, paraît comme un miracle. Filmer jusqu’à ce que les comédiens s’arrêtent de jouer, pour ainsi capter l’impalpable : le vrai. Hamaguchi suis les pas d’une vérité en forme de point d’interrogation. Comment vivre dans un monde où l’on ne peut exprimer ce que l’on ressent ? « Passion », au-delà de ses personnages, capte ainsi la pression sociale, les environnements, codifiés, hantés par la peur du malaise.

    À la fin du film vient une séquence mémorable : celle où Kenichiro dévoile ses sentiments à Kaho. Traduite sous forme de plan séquence quasiment fixe, la scène nous dévoile un décor industriel, au petit matin, où marchent les deux protagonistes. Hamaguchi repousse l’image à une certaine forme de paroxysme : les comédiens ne jouent plus, ils sont eux même, tandis que l’image demeure comme inerte, face à eux. À la fin, lorsque les deux comédiens ne peuvent tout simplement plus jouer, un ballet de camion se met en place derrière eux. Miracle. Le hasard, entre les mains d’Hamaguchi, devient choral, un long spleen progressif entre la nuit, où les sentiments se heurtent, et le jour, où ils ont la gueule de bois.

    Outre son développement profond vis-à-vis de l’expression des sentiments, « Passion » aborde également, non sans délicatesse, la thématique du pardon, de la violence. Certes, il le fait d’une manière souvent extrêmement inégale, soustrayant peut-être, in fine, trop souvent les protagonistes à ce qu’ils sont. Pourtant, même ces excès moralistes ont leur place au sein de ce récit intime, mais pas voyeur. Limitant au maximum les environnements (un restaurant, un appartement, une école), Hamaguchi capte, avant tout, la manière avec laquelle les personnages changent en fonction de où, et avec qui ils sont. Chacun, finalement, trouvera sa façon d’être sincère, pour mieux calculer, à l’instar du spectateur, sa conclusion sur ses énigmes intérieures. Entre vertige et vestige de l’autre. Evanescent.
    Choupi C.
    Choupi C.

    19 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Honnêtement c’est long c’est lent.. il ne se passe rien. Pensées très basiques
    Ce film n’apporte rien et ne fais pas passer un agréable moment
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2019
    Le cinéaste japonais réalise ce film en 2008 , bien avant « Senses » et « Asako ». C’est à présent qu’il sort dans les salles françaises.

    « Passion » m’a un peu déçue et ennuyée, je l’ai trouvé assez fade, sans relief ni humour.

    C’est l’histoire de femmes et d’hommes trentenaires, des intellectuels, en couple ou amants. Tendus entre leurs désirs, leurs amours et désamours, leurs envies de stabilité mais aussi de liberté (ou libertinage), ils se déchirent les uns les autres alors qu’a priori il s’agit d’un groupe d’amis.

    Le regard que pose Ryusuke Hamaguchi sur les personnages n’est ni tendre ni bienveillant, je dirais naturaliste, nihiliste voire cruel.

    Il radiographie les impasses relationnelles de chacun de ces jeunes adultes, c’est intéressant, mais dommage que ça manque de saveur. Mon film préféré du cinéaste reste « Asako », bien plus abouti et spirituel.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    EdouFox
    EdouFox

    19 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Après la claque "Une affaire de famille" il y a quelques mois, j'ai souhaité regoûter au cinéma japonais, loin des codes habituels et des sentiers battus. "Passion" est une dissection fine, complexe et efficace des sentiments et de la vie conjugale dans la société japonaise, mais d'une portée internationale. Des choix risqués, même exacerbés, de Ryusuke Hamaguchi donne à réfléchir : Qu'aspirons-nous réellement ? Mesurons-nous pleinement ce que nous avons ? Est-ce la société qui pervertit l'Homme ou bien l'inverse ? Seuls bémol, des mouvements de caméras qui donnent parfois le vertige, des flous et des coupes sans raison particulière.
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