AlloCiné
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Votre avis sur Madame Hyde ?
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FUYEZ ce film. C'est mal écrit (quel est l'intérêt de cette histoire ?) , mal joué (je ne sais pas qui est le pire entre huppert qui n'a aucun naturel ou les élèves de banlieue qui articulent chaque mot) , soporifique, ça se prend au sérieux... Moi qui suis prof en banlieue, j'ai l'impression d'un film sur la banlieue fait par une personne n'y ayant jamais mis les pieds. Idem pour le lycée et le métier de prof, tout est tellement caricaturé que c'en est risible.
Enfin, telerama et autres encensent cette comédie loufoque, on ne rit jamais. On a juste envie de se pendre.
Enfin, telerama et autres encensent cette comédie loufoque, on ne rit jamais. On a juste envie de se pendre.
enfin un vrai bon film sur l'éducation nationale et sur la réussite éducative !
Une atmosphère pesante, une histoire simple d'un prof qui se pense nulle, et d'une expérience scolaire. Mettre des élèves dans des cages , qu'elle idée ^^
Non je ne suis pas d'accord avec les 22% qui n'ont pas aimé, ils n'ont pas compris, pas vu.
et franchement les acteurs principaux sont très juste.
Les élèves très vrais, sans doute des profs qui auraient des idées saugrenus comme moi peuvent aimer ce film, lent certe avec plein d'esprit.
La fin est une belle ode à l'enseignement avec un prof de philo qui n'a rien compris.... spoiler:
Une atmosphère pesante, une histoire simple d'un prof qui se pense nulle, et d'une expérience scolaire. Mettre des élèves dans des cages , qu'elle idée ^^
Non je ne suis pas d'accord avec les 22% qui n'ont pas aimé, ils n'ont pas compris, pas vu.
et franchement les acteurs principaux sont très juste.
Les élèves très vrais, sans doute des profs qui auraient des idées saugrenus comme moi peuvent aimer ce film, lent certe avec plein d'esprit.
La fin est une belle ode à l'enseignement avec un prof de philo qui n'a rien compris.... spoiler:
un bon film mais qui paraît très amateur dans l'ensemble de sa réalisation. les acteurs sont très bon surtout la principale.
Beau, lumineux, intelligent, bourrée des petits détails émouvants et tellement, mais tellement drôle ...
Les critiques - et les spectateurs sachant spectaculer - trouveront dans ce "film" l'occasion de démontrer combien l'intelligence et le discernement séparent le vulgaire pressé de voir un film et de rigoler de l'esprit à la recherche d'une nourriture esthétique et morale.
Reste la réalité. Un film est fait pour raconter une histoire et pour PLAIRE. Il n'y a, dans cette version du Dr Jekyl, pas d'histoire. Et, comme le dit la prof de service, elle n'est pas là pour séduire mais pour faire comprendre.
Hélas, elle ne réussit ni l'un ni l'autre.
Reste la réalité. Un film est fait pour raconter une histoire et pour PLAIRE. Il n'y a, dans cette version du Dr Jekyl, pas d'histoire. Et, comme le dit la prof de service, elle n'est pas là pour séduire mais pour faire comprendre.
Hélas, elle ne réussit ni l'un ni l'autre.
tixou0
Marie Gequil est une frêle sexagénaire, prof pour classes préparant au bac technologique d'un lycée lambda, dans une banlieue type "9-3". Sans enfant, proche de la retraite, elle a une vie modeste, morose, avec son mari Pierre, homme au foyer. Elle aime son métier, mais le défend mal, car effacée , sans charisme, ni autorité sur ses élèves peu motivés et chahuteurs. Un soir d'orage, sa vie bascule... Serge Bozon et sa compagne Axelle Roppert (le cinéaste a coutume de scénariser à deux voix) s'approprient Stevenson (en pointillés), et son "étrange cas"
spoiler:
(le dédoublement de personnalité est ici figuré par une affaire de combustion spontanée..)
. La science comme enjeu n'est pas la médecine à l'imitation du roman, mais la physique - presque la "physique amusante", celle de la vulgarisation pour lycéens très loin au naturel de toute curiosité intellectuelle. Le ton déroute - on n'est pas loin de l'expérimental cinématographique, voire de l'abscons. Ce "Madame Hyde" est intéressant, voire séduisant, cependant. La photo (par la soeur du metteur en scène - décidément, on travaille en famille chez les Bozon), le rythme, la psychologie des trois personnages principaux (Huppert, à son meilleur en spoiler: "foudroyée
", Romain Duris en proviseur "hype" dénotant et détonant, et José Garcia en gardien du foyer, tous deux excellents) : voilà de vrais atouts. On regrettera la théâtralisation de la "classe" (des amateurs trop.. amateurs...), et la fin du propos, brouillonne (avec une impression de choses non exploitées, et qu'il faut évoquer - maladroitement , et à la hâte - dans les dernières minutes). SB : des idées et du ton, mais.... toujours pas de résultat tenant suffisamment les promesses d'un propos original.
. La science comme enjeu n'est pas la médecine à l'imitation du roman, mais la physique - presque la "physique amusante", celle de la vulgarisation pour lycéens très loin au naturel de toute curiosité intellectuelle. Le ton déroute - on n'est pas loin de l'expérimental cinématographique, voire de l'abscons. Ce "Madame Hyde" est intéressant, voire séduisant, cependant. La photo (par la soeur du metteur en scène - décidément, on travaille en famille chez les Bozon), le rythme, la psychologie des trois personnages principaux (Huppert, à son meilleur en spoiler: "foudroyée
", Romain Duris en proviseur "hype" dénotant et détonant, et José Garcia en gardien du foyer, tous deux excellents) : voilà de vrais atouts. On regrettera la théâtralisation de la "classe" (des amateurs trop.. amateurs...), et la fin du propos, brouillonne (avec une impression de choses non exploitées, et qu'il faut évoquer - maladroitement , et à la hâte - dans les dernières minutes). SB : des idées et du ton, mais.... toujours pas de résultat tenant suffisamment les promesses d'un propos original.
ManoCornuta
Très sincèrement, on a bien du mal à savoir s'il faut rire ou pas, avoir peur ou pas, s'interroger ou pas... Je ne suis même pas certain que le réalisateur voire les acteurs aient su dans quelle direction ils allaient nous orienter. Le casting serait plutôt bon, mais c'est à peu près tout ce que l'on peut en retenir, car entre les clichés accumulés et les non-sens à foison, le film s'achève sur un grand "HEIN?" qui signifie "excusez-moi, je n'ai pas bien compris le sens de votre narration". Dommage, d'autant plus que l'esthétique est soignée, mais il eût fallu porter l'effort à d'autres niveaux.
Film très inégal.Des scènes très réalistes,en particulier le rôle terrible du stagiaire,et I.Huppert quand elle ne prend pas feu.D'autres scènes ,du vraiment n'importe quoi.Dommage.
Cinq ans après l'excellent Tip top, qui mettait déjà en scène la géniale Isabelle Huppert, Serge Bozon revient avec cette Madame Hyde au ton toujours si particulier. Drôle et décalée, cette comédie pince-sans-rire nous plonge dans un univers à part, dont seul le réalisateur a le secret. Quelques longueurs et un propos un brin confus qui ne gâchent pas le plaisir de suivre l'étrange histoire de cette prof de physique en banlieue, et de sa transformation progressive. Les seconds rôles sont très drôles, Romain Duris et José Garcia en tête, et tous les jeunes acteurs sont excellents.
C’est un film vraiment étrange qui se présente devant nous. Le jeu des différents acteurs sont tout simplement super. Déjà Isabelle Huppert dont la prestation lui a valu le prix de la meilleure interprétation féminine au Festival de Locarno 2017. Je l’avais vu en demi-teinte dans EVA. Là elle prend vraiment en mains le rôle de cette femme fragile. Il ne faut pas oublier de saluer Romain Duris qui est aussi cette semaine à l’affiche DANS LA BRUME. J’ai beaucoup apprécié son jeu décalé du proviseur, un personnage qui aime s’écouter parler. Et chapeau bas à José Garcia qui sort du domaine de la comédie avec pas mal de réussite. On a commencé par le meilleur, il va falloir remettre les pendules à l’heure car on est à la limite de penser que ce film est un bijou. Car oui le jeu d’acteurs est merveilleux mais le reste n’est pas à la hauteur. La réalisation est vraiment laborieuse avec certaines scènes qui sont hors sujet. La thématique est fort passionnante mais elle est adaptée d’une manière dont je suis sceptique. Le début est intéressant mais on ne sait rapidement pas trop où on va et quel est la logique de ce film qui est tiraillé entre Fantastique et lutte sociale. La volonté d’Isabelle Huppert de voir ses élèves s’en sortir est fort louable mais c’est vraiment mal exploité. De plus, je ne m’explique pas pourquoi cette touche de fantastique vraiment mal venu dans le dédoublement de personnalité que subit Madame Géquil. C’est le souvenir que me laissera MADAME HYDE, l’adaptation d’une idée brillante qui n’a vraiment pas été maitrisée.
Je suis sûr que lorsque l'idée de Mme Hyde a flotté cela a dû sembler être une bonne idée. Mise à jour d'une vieille parabole sur la façon dont le bien et le mal vivent en chacun de nous. Traduire cela au rôle d'une enseignante avec des élèves difficiles est bien. Encore une fois tout semblait être une bonne idée. Obtenir Isabelle Huppert semblait être une excellente idée aussi. Alors où se sont-ils trompés ? Eh bien, la réponse est partout. Car le film n'a aucun sens avec des incidents qui se produisent souvent à l'improviste et qui n'ont aucun lien avec le reste du film. Un scénario confus et une direction absurde. Mme Huppert est bonne actrice mais il n'y a rien dans son personnage qui soit intéressant. Là où elle est forte et intelligente tous les hommes dans ce film sont faibles et idiots...
Ce film me fait penser au "Cercle des poètes disparus" que j’avais beaucoup aimé. Ce n’est pas la littérature qui est ici au centre du film : c’est la science. Mais sorti de ça on peut considérer que le propos n’en est pas si éloigné : comment réussir à intéresser un public indifférent (voire rétif ou hostile) à un savoir complexe, difficile mais dont la maîtrise peut aider à déchiffrer le réel, et donc donner sens à la vie et offrir une possibilité de bonheur. C'est un film sur la transmission, à mes yeux. Mais le cadre et le ton sont complètement différents de ceux du film de Peter Weir. On passe d’un élégant college anglais à une classe difficile d’un lycée technique de banlieue parisienne. Le registre lui non plus n'a rien à voir: on oscille entre franche comédie, satire, melo, fantastique et horreur (même si elle est minée par le comique). J’avoue que c’est assez grisant au final de voir traiter ce sujet particulièrement médiatique (l’école en banlieue) sur un ton si étonnant et décalé! Il y a une ironie à l’égard du fonctionnement de l’institution scolaire en banlieue qui fait mouche. Ce film sort du lot par son originalité et il intrigue. Pourquoi la professeur de physique jouée par Isabelle Huppert ne parvient-elle à intéresser ses élèves qu’au prix d’une transformation diabolique ? Je me le demande encore ! Merci Serge Bozon et Axelle Ropert !
J'adore Isabelle huppert et ses rôles parfois surprenante mais là, à part quelques messages bien destinés à l'éducation nationale et à certains esprits étriqués, je me suis franchement ennuyée...
Kinopoivre
Avec un nom comme le sien, pourquoi Serge Bozon n’a-t-il pas plutôt choisi comme thème le boson de Hicks ? Il a préféré la géométrie et les cages de Faraday, ce qu’on ne pourrait lui reprocher, car le meilleur de son film est dans une démonstration faite au tableau, où Isabelle Huppert explique à un élève récalcitrant (mais comme dans TOUS les films sur l’enseignement, cet élève, elle va le mettre dans sa poche et en faire son plus chaud partisan) comment aller d’un point à un autre en passant par un point indéterminé situé sur un droite qui ne les joint pas.
Pour le reste, tout est saugrenu, dans cette histoire d’une femme qui enseigne la physique à des amateurs de rap, le summum étant atteint avec ce très bizarre proviseur, vêtu de couleurs criardes, et cet inspecteur, qui annonce que, « dans cinq ans », il n’y aura plus d’inspecteur pour noter les professeurs, attendu que cette notion sera confiée aux chefs d’établissements – innovation qui, si elle avait lieu, provoquerait la plus belle manifestaton de rue jamais vue dans l’Éducation nationale.
Isabelle Huppert, qui renonce enfin à sa célèbre impassibilité, est totalement à contre emploi. Mais le film, incompréhensible, est distrayant à cause justement de cela.
Pour le reste, tout est saugrenu, dans cette histoire d’une femme qui enseigne la physique à des amateurs de rap, le summum étant atteint avec ce très bizarre proviseur, vêtu de couleurs criardes, et cet inspecteur, qui annonce que, « dans cinq ans », il n’y aura plus d’inspecteur pour noter les professeurs, attendu que cette notion sera confiée aux chefs d’établissements – innovation qui, si elle avait lieu, provoquerait la plus belle manifestaton de rue jamais vue dans l’Éducation nationale.
Isabelle Huppert, qui renonce enfin à sa célèbre impassibilité, est totalement à contre emploi. Mais le film, incompréhensible, est distrayant à cause justement de cela.
Caine78
Je vous avoue que s'il n'y avait pas eu cette histoire qui me fascine au plus haut point, j'aurais volontiers déserté le dernier film de Serge Bozon tant le traumatisme de son « Tip Top » a été grand. C'est donc avec beaucoup de réserves que je me suis aventuré vers « Madame Hyde », avant d'être assez rapidement rassuré sur la teneur de l'ensemble. Loin d'être insoutenable, le film se regarde avec un minimum d'intérêt, se contentant uniquement de reprendre l'idée principale du (court) roman de Robert Louis Stevenson pour transformer à peu près tout le reste. Je n'ai pas constamment adhéré, notamment cette étrange photographie faisant très amateur, dont je n'ai pas bien compris la pertinence. L'équilibre entre drame et comédie est fragile, mais tient à peu près jusqu'au bout, cette volonté d'apporter du burlesque, de la fantaisie dans un récit a priori sombre fonctionnant pas mal, notamment grâce à un Romain Duris dont j'ai, pour une fois, envie de dire du bien, l'idée d'offrir un rôle plus secondaire, effacé à José Garcia se révélant également intéressante. Enfin, au-delà de proposer un regard quelque peu différent sur le mythe
spoiler:
(pas de changement d'apparence, une autorité retrouvée, des cours plus intéressants)
, l'œuvre propose un vrai regard sur la question de l'enseignement, l'approche du métier ou simplement ce qu'est être un « bon prof » : inattendu et salutaire. Après, Bozon reste Bozon : un côté très didactique (notamment dans les explications mathématiques) assez chiant, quelques aberrations concernant les réactions des uns et des autres (je pense notamment au bilan de l'Inspecteur de l’Éducation nationale vis-à-vis de l'héroïne), deux déléguées de classe dont on se demande ce qu'elles font dans un lycée pro ou un jeune homme odieux changeant de comportement assez inexplicablement : peut-être le réalisateur a t-il cru que dans sa logique fantaisiste tout fonctionnerait, mais concernant ces quelques exemples, ce n'est pas le cas. Quant à Isabelle Huppert, tout en donnant l'impression d'en faire très peu, elle livre une prestation intéressante, sobre, à défaut d'être enthousiasmante (Huppert, quoi). Un film français singulier, inattendu, surtout au vu du matériel d'origine : de quoi me réconcilier, au moins provisoirement, avec ce réalisateur cinéphile (très) inégal et totalement inclassable.
, l'œuvre propose un vrai regard sur la question de l'enseignement, l'approche du métier ou simplement ce qu'est être un « bon prof » : inattendu et salutaire. Après, Bozon reste Bozon : un côté très didactique (notamment dans les explications mathématiques) assez chiant, quelques aberrations concernant les réactions des uns et des autres (je pense notamment au bilan de l'Inspecteur de l’Éducation nationale vis-à-vis de l'héroïne), deux déléguées de classe dont on se demande ce qu'elles font dans un lycée pro ou un jeune homme odieux changeant de comportement assez inexplicablement : peut-être le réalisateur a t-il cru que dans sa logique fantaisiste tout fonctionnerait, mais concernant ces quelques exemples, ce n'est pas le cas. Quant à Isabelle Huppert, tout en donnant l'impression d'en faire très peu, elle livre une prestation intéressante, sobre, à défaut d'être enthousiasmante (Huppert, quoi). Un film français singulier, inattendu, surtout au vu du matériel d'origine : de quoi me réconcilier, au moins provisoirement, avec ce réalisateur cinéphile (très) inégal et totalement inclassable.
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