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GrandSephiroth
61 abonnés
727 critiques
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3,5
Publiée le 19 juillet 2017
Film dramatique saupoudré d’éléments horrifiques de plus en plus présents, Grave traite du malaise de l’entrée à l’âge adulte à travers le bizutage en premier année de formation et à travers la maladie via l’alimentation. On y suit l’entrée de Justine en école de vétérinaire, où se trouve déjà sa grande sœur. Maigre, réservée et au regard particulièrement blême, elle a bien du mal à s’intégrer dans ce qui semble être un établissement pour malades mis en quarantaine, et avec peu de moyens quand on voit les logements et les conditions de travail. La faculté du film à nous soumettre des situations dérangeantes est de plus en plus impressionnante, notamment à travers le mal-être et la maladie liée à la viande qu’on lui force à manger, caractérisée par une allergie provoquant de fortes rougeurs sur une grande partie du corps, et surtout une envie irrésistible de croquer la chair des personnes avec qui elle se permet une certaine intimité.
De plus en plus sanglant, le film alterne les situations de tension sexuelle (de nombreuses scènes avec des jeunes de toutes orientations qui s’embrassent, Adrien qui se fait faire une fellation, Justine qui finit par avoir sa première expérience) et la violence qui les accompagne (morsures plus ou moins prononcées, Justine qui spoiler: mange un doigt de sa sœur en se battant avec elle, spoiler: la cuisse d’Adrien complètement ravagée), allant jusqu’à faire asperger tous les nouveaux d’un bain de sang semblant tout droit sortir des entrailles d’un animal, non sans rappeler la figure de Carrie au bal du diable. L’esthétique glauque et rougeâtre combinée aux musiques d’une tension saisissante font de ce film une franche réussite !
Est-ce le film français tant attendu ? Celui qui devait arriver et bousculer les normes, le genre ? La réponse est un oui retentissant. Par cette histoire de jeune surdouée végétarienne qui découvre sa vraie nature après le bizutage subit dans sa nouvelle école, la réalisatrice explore des thèmes extrêmement prometteurs. Le rapport au corps, la frontière entre humain et inhumain, la sexualité etc. Les image sont sublimes, l'esthétique donne à penser, chaque image compte, chaque plan est porteur de symboles. Avec ce genre de film, le cinéma français a de beaux jours devant lui. La révolution est en marche, et elle a faim.
J'ai mis du temps à regarder "Grave". J'avais peur. Peur que ce soit trop trash, peur aussi d'être déçue comme c'est malheureusement le cas la majeure partie du temps... Mais enfin, je me suis décidée et je regrette juste de ne pas l'avoir fait plus tôt. Quelle claque! Ce film est, pour moi, un véritable chef-d'oeuvre. Au-delà du sujet traité qui évidemment ne peut laisser personne indifférent, ce long-métrage est une petite pépite, une merveille. Les images sont sublimes, la bande son est soignée et apporte vraiment la touche finale à un travail quasi parfait. Les acteurs, et particulièrement l'actrice principale, sont justes. Tellement justes qu'on a l'impression d'être là, avec eux, dans cette histoire hors du commun. Garance est exceptionnelle. Le rythme est maitrisé d'un bout à l'autre. Minuscule bémol sur spoiler: le twist final, pas nécessaire à mon sens, mais qui permet probablement de clôturer l'histoire avec un dernier morceau à mâcher... Grave m'a scotchée à mon canapé. Pas une fois je n'ai détourné les yeux, je n'aurais rien voulu manquer de ce spectacle sublime. Est-ce que je le regarderai à nouveau? Probablement pas. Il est de ces films qui vous laissent quelque chose de tellement fort qu'il n'est pas utile d'y revenir. On ne peut pas oublier Grave. Ce film m'a donné faim de chair, dans tous les sens du terme. Franchement, regardez Grave.
Dérangeant à souhait avec un scénario creusé et très original, notamment autour des rites de bizutage. Les défis sont recherchés et assez badass. Mention spéciale à Garance Marillier pour son excellente copie, tantôt timide et réservée, tantôt sauvage et incontrôlable. Ella Rumpf réalise aussi une grande performance. La bande son nous drogue, nous électrise et nous fait pleinement pénétrer dans cette atmosphère captivante zombiesque. La scène avec Adrien, dans le lit, oscille entre ultra gore et génie. La scène finale est également marquante. Après il y a, si ce n'est des incohérences, des approximations ou du moins des non dits scénaristiques : Déjà à la base, comment se fait-ce qu'une jeune fille végétarienne se mette à bouffer un foutu morceau de viande cru qui va tout déclencher ? Si elle est vraiment végétarienne, et d'ailleurs son corps ne supporte pas la viande (cf le début), comment en est-elle arrivé là ? Mystère. Deuxième énigme, par quel procédé miraculeux sa sœur est en fait comme elle ? Si Justine est devenue carnivore, c'est bien parce qu'à la base elle était végétarienne et qu'elle s'est mise à bouffer un morceau de viande cru. Ce qui n'est pas la cas de Alexia, sa sœur... Mais non, spoiler: l'intrigue se dévoile sur la dernière scène, grâce à la révélation du père. Il n'est nullement question de morceau de viande cru avalé qui aurait tout déclenché, foutaises ! C'est héréditaire de par la mère. Et on comprend cette scène bizarrement subtile du début où la mère s'est immédiatement emportée quand elle a découvert un bout de viande dans l'assiette de sa fille. On devine que c'est elle qui l'a poussée, si ce n'est forcée, à devenir végétarienne afin que la transmission du mal cannibalique de générations en générations cesse.
Il y a du sang, c'est gore, mais... est-ce suffisant pour en faire un bon film d'horreur...? Eh non...! Car il manque le principal ingrédient, la peur, la trouille, les jetons, la flippe. Et pourquoi il manque l'ingrédient principal ...? Parce que tout au long du film, pas une seule fois, on arrive à se mettre à la place des victimes, pas une seule fois...(encore moins à la place de la dévoreuse, beuaaaah, oh, désolé m'dame). Et pourquoi ça ? Parce que l'histoire ne tient pas debout, c'est du grand n'importesque (j'innove). Le scénario ne tient pas du tout la route (d'ailleurs ça se casse la figure au milieu du film c'est pour dire, hu hu hu). On ne peut pas faire tout et surtout n'importe quoi, sous prétexte qu'on jette des seaux de sang et qu'on bouffe de la barbaque. Un bon film d'horreur ça se travaille, et n'est pas scénariste du genre qui veut... On aurait tout aussi bien pu écrire ceci (je m'improvise scénariste, pour me joindre veuillez me contacter au.....non je plaisante...). C'est une femme, qui, en rongeant ses ongles de pieds s'est mise à saigner et à commencer à aimer ça et à se bouffer le pied, pour finalement se bouffer la jambe, puis l'autre et......non là j'arrête parce que personnellement je possède deux choses que Julia Ducournau n'a visiblement pas, c'est le sens du ridicule et celui du réalisme.
Donc pour résumer, à aucun moment la peur ne vient vous chatouiller là où il faut. On a juste la prétention de dire "beurk, c'est dégueu" mais...comme dirait notre ami moustik "c'est pas suffisant"
Un film qui croque la vie à pleines dents !! On ne reste pas sur sa faim, je n'ai pas été déçu. Le film est bien construit, crédible, avec des acteurs qui s'investissent totalement dans des scènes assez gores, même si à ce niveau ça a peut etre été un peu survendu... La seule chose qui m'a un peu déçu, c'est la musique. Je pense qu'il y avait mieux à ce niveau. Un bon film en tout cas.
apres avoir lomgtemps hésiter a voir ce film je l'ai enfin regardé , j'en resors perplex . sachant que jai toujours trouver que les asiatiques on un high level niveaux film d'horeur pour les peux de films français que il y a il sont 10X meilleur la plupart du temps ! le film est gore ( et c'est ce que j'aime ) l'un des rares films a m'avoir crispée durant certaines cenes gore . le film est plûtot psychologique selont moi . même si je ne donnerait 5 étoiles je peux comprendre que l'ont l'aime et aussi que l'ont le déteste. le film commence rapidemment et on va vite dan une descente aux enfers , le films est plus que machiavélique . la ou le dernier films qui ma l'aissé comme sa était sorgoi prakov my european dream (lui aussi français ) , est je ne savais pas trop qoi y penser tout comme grave . j'ai aimé ? j'ai detesté ? je ne sais pas vraiment .. ce film a une maitrise comme aucune autre niveaux réalisation est efect spéciaux mais plusieurs chôse me gêne . comme certaines scenes qui ne servent a rien spoiler: genre quand la personnage principale pisse nue sur l'immeuble avec sa soeur , cette scene n'a aucun interet les musiques sont bien choisis ce qui intensiefie le film encoe plus ... ce film vous laissera sans doute perplex tout comme moi , vous pouvez etre dégouté ou fassinez pour certaines scenes que vous verez . bref je le recommande mais a éviter pour les âmes sensibles .
Peu d'intérêt pour les personnes qui ne sont pas amatrices de gore/trash/malsain. Le fil conducteur est trop léger, la question que l'on se pose pendant tout le film : jusqu'où ça va aller ?
Vu en avant première en présence de la réalisatrice, Grave est absolument super, c'est bien fait et bien monter faut dire que je m'attendais pas à grand chose, en soit le film est pas parfait mais en est pas loin, c'est original pour un film français ca fait du bien de voir des films français osés mais c'est évidemment sur que ce film n'est pas accessible à tous et va diviser le public car il faut adhérer au contenu mais sinon c'est vraiment très bon et très bien jouer je le recommande
remarquablement filmé et interprété.... une histoire forte, beaucoup de thématiques abordées, un superbe final: un grand film de genre qui plus est franco belge donc superbe!!!!
Je suis désolée mais je ne peux pas dire autre chose que cela : cette histoire est néfaste, malsaine, dérangeante. Le monde actuel est très dur, très violent, pourquoi en rajouter en créant un film comme celui là ?
Ceux qui se plaignent de l'atrocité du film se trompent gravement (sans mauvais jeu de mots) : le film est certes gore mais parfaitement soutenable ; la presse et la communication du film a surestimé ses effets ; le film s'est vu très diffusé et commenté ce qui, pour un film d'épouvante (français !), est assez rare pour le préciser. Mais bref. Il faut le dire : c'est un film génial, qui renouvelle un genre trop stéréotypé. Une réalisation toujours originale sert un scénario irréprochable spoiler: - excepté peut-être la dernière scène, pas mal mais assez incongrue en comparaison du réalisme du film. Le film raconte l'histoire de Justine, jeune végétarienne étudiante en école de véto qui y subit dés son arrivée le rôle de "bizu" : elle est forcée de manger un foie de lapin ; va lui suivre des envies de viande... et pourquoi pas humaine ? Grave délivre des scènes d'anthologies : celle de la première expérience cannibale - terrifiante - ou encore celle particulièrement réussie d'un cauchemar, qui réussit à scotcher le spectateur simplement grâce au jeu de l'actrice (d'ailleurs exceptionnel). La puissance métaphorique du film est assez ébouriffante : à travers cette histoire de cannibalisme, c'est le rôle attribuée à la femme qui émerge ; doit bien s'habiller, s'épiler, écouter l'homme, se taire, servir son corps quand on lui demande... une position frustrante de dominée, qui va la pousser à des pulsions de morts ; à cela on peut ajouter la concurrence entre Justine et sa soeur, qui va aller jusqu'à l'entre-dévorement, pour un homme, une proie... Dans la droite lignée de Romero, Ducourneau déploie une métaphore (ici, de la condition de la femme) salutaire pour son premier film, gore et jouissif. spoiler: Grave bien, je dirais.
Allégorie extrême d'une adolescence en perte de repères et à la soif insatiable de nouvelles expériences, "grave" frappe fort avec le culot et le mordant souvent défaillant au sein du cinéma occidental contemporain (exception faite de la Scandinavie). Julia DUCOURNAU dissèque le cannibalisme comme expérience collective, l'intégration sociale par le bizutage accouche d'un parasite remettant directement en cause l’efficience de son fondement moral. Si certaines situations souffrent d'un manque de crédibilité, le film ne se détourne à aucun moment du second degré qu'il exploite habilement. "Grave" multiplie les références au "Salo, les 120 jours de sodome" de PASOLINI et surtout à la filmographie de WINDING REFN sans plagier mais en développant son propre univers esthétique. A rogner jusqu'à l'os.