Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
vidalger
321 abonnés
1 250 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 29 septembre 2017
Ce film est une totale réussite, alliant la beauté des images - le Wyoming sous la neige - aux péripéties d'un thriller très prenant et à un casting remarquable, en particulier Elisabeth Olsen et Jeremy Renner. Le scénariste remarqué de Commancheria et de Sicario, Taylor Sheridan, réalise ici une performance récompensée à Cannes par le prix de la mise en scène. Pas davantage, sans doute en raison du très (trop ?) grand classicisme de ce long-métrage qui prend le temps de dérouler une enquête policière atypique en s'attardant sur chacun des caractères pour nous faire ressentir l'épaisseur des personnages. Un film qui mériterait d'entrer d'ores et déjà dans la liste des grands classiques du cinéma américain.
Un film noir prenant place dans une réserve américaine, au contexte violent et socialement déshéritée. En plus des conditions météos extrêmes qui sévissent pendant le film (blizzard, froid…), et d’une BO inquiétante particulièrement bien choisie, Wind River bénéficie d’une atmosphère assez originale et soignée. L’histoire se révèle particulièrement sombre et violente, elle tourne autour de l’agression mystérieuse de jeunes femmes, qu’un chasseur local tente d’élucider avec les autorités. Jeremy Renner, ainsi que le reste du casting, m’ont fait une bonne impression. L’ensemble est tout à fait convaincant.
On plonge dans la vie décalée d'une réserve indienne, des paysages remarquables, une histoire touchante à élucider. Les acteurs sont au top et l'intrigue est prenante. J'ai moins aimé le déroulé du dénouement... Je recommande cette épopée dépaysante et qui fait prendre conscience de la condition des amérindiens.
Très beau film qui tient le spectateur en haleine grâce à des décors sauvages et rudes, un jeu d'acteurs vraiment bon et une intrigue prenante. Quelques scènes pan-pan-pan dans tous les sens, mais bon ce sont les States...
Cory (Jeremy Renner) est pisteur dans les montagnes du Wyoming. Il découvre le cadavre d’une jeune Amérindienne dans la neige. Elle est morte de froid en tentant d’échapper à des assaillants qui l’avaient battue et violée. Ces circonstances ne sont pas sans rappeler celles de la mort de la fille de Cory trois ans plus tôt. L’enquête est confiée à une jeune inspectrice du FBI (Elizabeth Olsen) qui s’adjoint les services de Cory.
Dans la première scène de "Wind River", on voit Jeremy Renner, en tenue de camouflage, armer un fusil de précision et mettre en joue une cible. On se pince l’espace d’un instant, croyant s’être trompé de salle et regarder le début d’un énième Mission impossible. Mais le doute bien vite se dissipe – même si quelques instants plus tard on verra apparaître Elizabeth Olsen la Sorcière rouge des "Avengers". Le scénariste de "Sicario" ou de "Comancheria" est d’une toute autre subtilité.
C’est moins l’intrigue policière proprement dite que le cadre dans lequel elle se déroule qui retient l’attention. Tout comme "Sicario" et "Comancheria" se déroulaient dans le désert brûlant de la frontière mexicaine, "Wind River" est tourné dans les montagnes glacées du Wyoming. Même si le soleil brille, le froid y est mortel. On pense aux atmosphères enneigées de "Fargo" – dont l’action se déroule dans le Dakota du Nord – ou à Twin Peaks – dans l’État de Washington. Et comme dans "Comancheria" où le réalisateur Taylor Sheridan doublait l’intrigue policière d’une dimension sociale, il évoque ici le sort des populations améridiennes victimes impuissantes d’une violence raciste qui ne dit pas son nom.
Du suspence du debut à la fin ... le seul bémol est que l'histoire ne met pas en valeur le problème de fond c'est à dire les disparitions de femmes indigènes. Mais il reste un policier efficace, bien filmé et agréable à suivre ...
Une histoire vraie poignante, et intelligemment racontée. Des détails travaillés, et des rebondissements réussis, malgré un début un long. Une suite plus active, avec des acteurs doués, et touchants. Des dialogues plutôt mal écrits. Un peu d'humour, une fin juste, mais incomplète. Très bon film !
Sombre sombre mais superbe. On sort de là avec une autre vision de la neige et des indiens. Paysages magnifiques et nature aussi sauvage que les hommes. Seul hic le message à la fin qui tombe comme un cheveu dans la soupe.
Un bon polar qui se déroule en contrées enneigées et nous immerge dans cette atmosphère glaciale dans les deux sens du terme. Wind River raconte l'enquête menée par une jeune recrue du FBI et un chasseur expérimenté après la découverte du corps d'une jeune indienne locale. Si le film contient des moments forts qui vous scotcheront à votre siège, je trouve que tous les développements effectués dans la première partie du film ne se révèlent pas vraiment nécessaires pour l'intrigue et aboutissent à des petites longueurs. Néanmoins, la mise en scène et le décors happent le spectateur comme savent le faire les contrées infinies du Nord du continent américain, et la seconde partie du film fait presque oublier la première. Je dirais pour conclure qu'il y a du bon et un peu de moins bon à mon goût, mais que le cocktail qui en résulte est vraiment réussi et qu'on passe un bon moment pour peu que l'on aime les polars!
Tout ça pour ça. Je l'avoue, j'ai été déçu et j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs. Je n'ai rien contre les films qui prennent le temps d'installer une ambiance mais pour moi ça manque cruellement de rythme et surtout j'ai été très déçu par la pauvreté du scénario. Moins de 10 minutes d'actions pour un film de 2 heures et lorsqu'on découvre ce qu'il s'est passé et le motif du meurtre dans les toutes dernières minutes, avec à la clé une scène d'action un peu confuse, je suis tombé de haut. Tout ça pour ça ?? Oui pour l'ambiance et le jeu d'acteurs, non pour le scénario et le manque cruel de rythme.
Un thriller unique, qui abordera un sujet terriblement dur, d’un réalisme éprouvant et qui vous fera vivre une histoire difficilement compréhensible, tant l’horreur y est insoutenable !