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pietro bucca
66 abonnés
1 229 critiques
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4,5
Publiée le 24 octobre 2017
Un superbe thriller sous couvert d'un splendide décor au manteau neigeux. Les acteurs sont sobres et excellents, le scénario tout aussi bon, bien ficelé et sans fioritures. Ce qui donne un film brut, ou l'on ne s'ennuie pas une seconde pour essayé de demeler les fils de l'enquete. Je dois dire aussi que l'actrice principale est vraiment trés belle, meme si cela ne change pas grand chose.
Ce film est un polar magnifique. Les paysages sont sublimes. L’image est très belle. La réalisation impeccable. C’est vraiment très beau. Il y a des plans extraordinaires. De ce côté-là, le film est une réussite totale ! Les acteurs sont au top. Renner impériale et Olsen interprète à merveille l’officière du FBI qui débute. Le reste du casting est solide et se débrouille bien. Leur jeu ne sonne pas faux. Les dialogues sont bons, bien interprétés, pas de fausse note. Le scénario est intelligent. L’histoire tient debout. Du début à la fin on est pris dans le film. Pas de temps morts. Le temps passe vite malgré le fait que le film prend son temps pour commencer. Les personnages sont bien identifiés et on peut s’attacher à eux. La BO est bonne et très belle. Elle se marie bien avec les plans des montagnes enneigées. Ce film est à voir tellement il est excellent.
Pour moi un gros navet totalement indigeste ; avec comme souvent, avec les films américains, une violence inouïe et tellement peu crédible. Le lobby des armes aux Etats Unis peut être satisfait.
Un superbe film nimbé d'une atmosphère pesante mais riche en mystère. Les décors sont magnifiques et le scénario, de facture classique certes, tient la route. Une sorte de western moderne dans lequel le motoneige remplace le cheval. Et puis il y a cette musique que l'on oublie pas, très pertinente au demeurant. L'interprétation est de qualité, Jeremy Renner en tête. Au final, une belle radioscopie, amère il est vrai, d'une société oubliée et méprisée, celle des Amérindiens. Je recommande vivement...
Précédemment scénariste à plein temps, Taylor Sheridan passe derrière la caméra afin de clôturer sa trilogie sur la « frontière américaine moderne », amorcée avec « Sicario » et « Comancheria ». Difficile de rester insensible face à une telle dureté et réalité. Le réalisateur attire toute notre attention sur ce qui compte réellement dans ce monde dépourvu de justice. On tend de nouveau vers une enquête sensible, mêlant les doubles interprétations, ainsi qu’une double lecture tragique.
Le thriller annonce rapidement la couleur et le ton. Le paysage est un personnage dont la sauvagerie n’a d’égale que son silence. Le climat froid et impitoyable rappelle à l’ordre en quoi nous ne sommes pas toujours maître de nos conditions de vie. On ne choisit pas et la plupart se retrouve retrancher dans ces plaines gelées, où la réserve amérindienne devient un axe de narration non négligeable. La comparaison avec la Nature est de rigueur mais lorsque le peuple en question se trouve isolé, il ne reste que des miettes à ramasser…
Jane Banner prend ses responsabilités aux sérieux et l’on découvre avec stupéfaction le fossé culturel qui la sépare des habitants, plaçant l’état hivernal dans une stase rigide et incassable. Elizabeth Olsen campe un agent maladroit par moment, dont on ne reprochera pas la détermination dans sa quête de réponses et de justice. Elle trouvera complémentarité auprès du chasseur et pisteur Cory Lambert, incarné par un Jeremy Renner bluffant. Il soulève un caractère primitif, ne manquant pas de signer son lyrisme, parfois excessif, au passage. On l’assimile à une poésie mélancolique où la brutalité trouve sa place et se doit d’être domptée afin de subsister. Le personnage brisé qu’il est un archétype redondant dans le genre, mais il suggère un ton embrassant le respect et la sensibilité comme jamais.
Sous ses airs de western moderne, le récit n’hésite pas à exploiter le flash-back en sa faveur. Le procédé mesure la dimension narrative et rythmique afin de ne pas éparpiller les indices. On y découvre alors toute la terreur, écho dramatique et indirecte de l’addiction, des meurtres et des viols. Confinant tout le propos dans un paysage aussi large et paisible, le réalisateur fait mine d’opposer une résistance chez les autochtones dans le but de mieux appréhender leur souffrance. Non loin de la réalité, les statistiques n’évoquent que du vent. Et on nous rappelle alors qu’au-delà de la frontière du système centralisé, on n’y trouve qu’ombre et poussière.
Sheridan brise ainsi les parenthèses que l’Amérique tend à étouffer dans un déluge de désolation et de souffrance. « Wind River » illustre à la fois ce que la justice élémentaire apporte au chaos et réciproquement. Cela étant, la nature aura toujours raison sur la volonté ou quelconque détermination de l’Homme, passager sur les terres indomptées du Wyoming. Grâce à une mise en scène triomphante, l’intrigue intéresse, l’intrigue transmet et l’intrigue rebondit sur nos émotions en faveur de la minorité ou simplement des victimes, toutes prisonnières du temps et de la glace !
Un récital de claques : un film palmé à Cannes qui est regardable sans être sous acide, un acteur (J.Renner) surprenant que je ne connaissais qu'à travers ses rôles dans les adaptations Marvel, la nature qui est partie prenante dans la narration. Alors que Mon garçon est complètement raté, Wind River nous propose un thriller glaçant, même si le suspens n'est pas le coeur du film.
On savait que Taylor Sheridan était un scénariste prometteur, mais il est fort probable qu'il devienne également un cinéaste de qualité. Selon ses dires, "Wind River" conclut la trilogie comprenant les très bons "Sicario" et "Comancheria" centrée sur l'idée de frontière américaine. Ici, il s'intéresse à l'un des échecs majeurs de l'histoire des États-Unis, à savoir les réserves amérindiennes. En cela son sujet fait beaucoup penser aux romans du grand Tony Hillerman. Il en tire une nouvelle fois un bon film, d'une écriture ciselée et d'une grande efficacité. Une oeuvre de celles qui de bout en bout vous surprennent jusqu'à vous retourner l'estomac. Mais malgré ces qualités scénaristiques connues, le plus fort du film reste son rythme ; on n'aura rarement vu un thriller passer si vite. Avec ses neiges éternelles et sa pléthore d'oubliés de l'histoire, "Wind River" entrera à coup sûr dans le panthéon des long-métrages sur l'enclavement. Le film américain dans toute sa gravité.
Triller plutôt bien réussi dans un univers méconnu celui des montagnes et des populations indiennes. Ce film nous amène donc vers une intrigue qui nous captive à nous glacer encore plus le sang. Les acteurs bons, ils jouent tous de manière juste. A voir pour tout ceux qui aiment les triller.
excellent film doté d'un solide scénario. Des paysages magnifiques et des acteurs au top de leur forme. L'intrigue nous emmène sur le thème du viol et du racisme. un bon moment de cinéma, même en vost
Très beau film de Taylor Sheridan et dernier de sa trilogie des grands espaces américains, sur des terres isolées, des minorités des Etats-Unis. Ce dernier film nous plonge dans le Wyoming une réserve indienne enneigée du centre des Etats-Unis, des immensités de plaines et montagnes blanches. On retrouve toujours cette ambiance tendue et pesante du Western moderne, un début des plus calme, puis la découverte d'un corps et enfin l'enquête peut commencer. On suit Jeremy Renner impeccable dans ce role de cow boy des temps moderne affecté par un drame personnel qui le poussera à poursuivre l'enquête, jusqu'à ce que la tension atteigne son plus haut avec le flashback de la scène du viol dans la caravane d'une cruauté rarement vu. Taylor nous dépeint à nouveau une face sombre des Etats-Unis, où se mêle tristesse, cruauté, justice, amour.... Et quelle mise en scène ! le film se déroulant sur des monts enneigés il est impossible d'avoir un équipement conséquent, du coup le choix de la caméra qui peut être vu comme un inconvénient est en fait une force car l'image n'est pas figée, elle bouge légèrement, et cela apporte au réalisme du film, on est au plus près des acteurs et c'est super.
Un premier film réussi prix de la mise en scène d'un certain regard à Cannes, qu'il mérite largement, , entre thrller et message sur la souffrance de la communauté Indienne, tirée de faits réels, et révélations sur le manque de considération de l'Amérique pour son peuple origine. rythmé oppressant, brutal avec un paysage totalement blanc de neige froid et silencieux accentue cet effet de dureté et de stress, bien mené avec un Jeremy Renner dans la peau de son personnage, violent et ecorché et silencieux; une réussite.
Wind river est bien davantage qu'un thriller mais un grand film que Tony Sheridan a porté et réalisé qui met en scène de façon magnifique deux frontières deux univers méconnus et durs : celui du Wyoming qui fait penser au grand Nord, à l'Alaska où la neige et le froid sont omniprésents et superbement filmés et celui des conditions souvent sordides dans lesquelles vivent les réserves indiennes avec les problèmes d'alcool de drogue et de non reconnaissance. C'est un film âpre, sans concession où Jeremy Renner et Elizabeth Olsen jouent juste et nous entraînent dans ce drame intimiste qui restera. A voir. 4/5
Excellent film, j'avais adoré "Comancheria" et Sheridan en reprenant ses codes arrive à réaliser un film différent et encore plus fort. Les sentiments dénoncés : deuil, vengeance, amitié, amour sont tous évoqués avec sobriété, pudeur et délicatesse. Tout est juste, tout. La photo est magnifique, âpreté et immensité de ces paysages du Wyoming sont sublimés. Les acteurs excellents. Courez-y.