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velocio
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3,5
Publiée le 12 juin 2017
Pour la réalisation de "Rara", son premier long métrage de fiction, la chilienne Pepa San Martin a choisi d’installer sa caméra au sein d’une famille (re)composée de deux femmes et de deux fillettes de 12 et 9 ans. Le scénario de "Rara" s'inspire d’une histoire qui s’est déroulée au Chili il y a quelques années : l’histoire d’une femme à qui on a retiré ses enfants pendant plusieurs années sous prétexte qu’après son divorce avec le père de ses deux filles, elle avait choisi de vivre en couple avec une autre femme.
Dans "Rara", plutôt que de nous donner la vision d’un adulte, elle a choisi de nous montrer l’évolution de la situation avec les yeux d’une fillette impliquée dans une histoire similaire, une jeune adolescente de 12 ans, aux prises avec sa transformation personnelle et la perception qu’elle a de cet environnement particulier. Contrairement à sa sœur, plus jeune, qui ne se rend pas encore vraiment compte que sa famille ne ressemble pas vraiment à celles de ses copines, Sara arrive à l’âge où commence à se construire vraiment sa personnalité, à l’âge où elle commence à comprendre comment fonctionne sa famille par rapport aux autres familles. A cet environnement particulier s’ajoute le fait que Sara entre dans l’adolescence et, qu’à ce titre, elle commence à s’intéresser aux garçons de son âge, à se poser des questions sur le regard qu’ils portent sur elle et à s’interroger sur la sexualité. D’où, par rapport à ses deux mamans et à son père, un comportement dans lequel l’instabilité est reine.
C’est ainsi que, pour organiser sa fête d’anniversaire, Sara ne cesse d’hésiter entre la maison dans laquelle elle vit quotidiennement et celle de son père, plus vaste et permettant de montrer à ses amis un environnement familial jugé plus normal. Ce comportement instable ne peut qu’être renforcé par le fait que Victor, son père, intrigue pour avoir la garde de ses filles et trouve dans l’environnement dans lequel vit Sara l’explication à ses résultats scolaires loin d’être brillants.
Film très juste et attachant, "Rara" était présent à la Berlinade 2016 et le Jury international lui a attribué, parmi de nombreux films destinés à un jeune public, le Grand Prix de la Génération Kplus.
c'est un film discret (qui ne va pas au fond des choses) sur un thème délicat , les familles de parents homosexuelles, vus par une petite fille au Chili....la réalisation est agréable et le film se suit avec un petit plaisir.... C'est plutôt léger, mais le film à travers quelques scènes délicates, capte des moments, des instantanés, des échanges familiaux ou scolaires qui montre un doux réalisme...la bande son est très agréable, la photographie douce aussi......et les dialogues concrets sans prosélytisme....Pour résumer on dira que le film sur ce sujet bien actuel est dans la vraie tendresse plus que dans la pseudo analyse.....Même si le sujet ne vous concerne pas, c'est un doux moment de cinéma......
Comment une préadolescente ressent-elle le fait de vivre dans une famille homoparentale avec sa soeur cadette ? Et aussi, et peut-être, comment affronter le regard des autres quand ceux-ci jugent la situation "particulière." Le premier film de Pepa San Martin, actrice jusqu'alors et auteure de deux courts-métrages, se situe à la hauteur de cette fillette. Nous ne verrons rien d'autre que ce qu'elle voit, au spectateur de combler les blancs. La mise en scène est élégante mais c'est surtout la précision et la sensibilité de son écriture qui emportent l'adhésion. Plutôt que de s'en prendre lourdement aux discriminations sociales, Pepa San Martin filme avec tendresse et bienveillance la vie de famille et à l'école d'une gamine de 13 ans qui grandit et laisse les préjugés aux autres même s'ils lui compliquent souvent l'existence. Eloge de la diversité des modes de vie, quel que soit son orientation sexuelle, Rara (Bizarre) est un petit bijou qui rappelle, même si le sujet n'est pas le même, Une seconde mère de la brésilienne Anna Muylaert ou les deux premiers films de la péruvienne Claudia Llosa. Oui, que des réalisatrices latino-américaines, ce n'est certainement pas un hasard.
Tiré d’un fait réel ayant eu lieu au Chili, ce film montre une enfant devenant ado remettant en question la famille homoparentale dans laquelle elle est élevée. Entre Rara, l’aîné, et Cata, sa cadette ; ce film montre bien le point de vue des enfants et la puissance du regard que l’on porte sur eux lorsqu’ils sont éduqués dans une structure familiale différente. La plus jeune vit cela de manière naturelle alors que son aîné est en âge où l’on se pose des questions et commence à afficher et assumer ses premiers choix persos. Mais les conséquences de ses actes ne sont pas toujours très faciles à porter et ne lui apporte pas forcément la sérénité attendue. De fait le sujet du film est la préadolescence et la distance prise avec sa famille à cet âge. L’homoparentalité n’est qu’un élément renforçant le trait… un traitement en filigrane… et pour cette raison, on évite le film dossier et le manichéisme. Par contre, cette chronique ordinaire revêt donc des enjeux trop prévisibles rendant le film atone… intelligent mais très plat. Sympa mais à l’intérêt très limité. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Pour ne pas enfoncer de portes défoncées, la réalisatrice a choisi une tangente scénique qui se conforte dans le confort douillet et confortable du foyer dans lequel deux sœurs vivent « avec deux mamans ». L’harmonie est rompue quand le papa inquiet de la situation sociale de cet environnement particulier demande la garde alternée. Deux sujets forts qui s’émoussent un brin à force de ne pas vouloir bousculer un peu plus l’histoire et le scénario. Les idées ne manquent pas mais les situations qu’elles engendrent répètent souvent des situations déjà abordées. La jeune Julia Lübbert éclaire l’adolescence d’une aura magnifique, autour de comédiens bien en phase avec leur élément. Pour en savoir plus lheuredelasortie.com
Ce film inspiré d une histoire vraie est extrêmement touchant et réaliste..on s attache aux personnages à travers les yeux de l aînée des deux filles. La garde des enfants est le sujet central du film sans le polluer c est abordé avec beaucoup de justesse. Je recommande !
Je trouve que ce film est disons sans intérêt. La fin est vraiment tomber à plat. Inutile et surtout ne payer pas pour aller voir ce film au cinéma, il n'en vaut pas la peine.