Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Lucie Fayard
16 abonnés
14 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 22 mars 2017
Très beau film! Catherine Frot et Catherine Deneuve sont grandioses. J'attendais le retour de Martin Provost depuis un petit moment, je ne suis pas déçue par ce dernier film
C'est du cinema comme on n'en fait plus. C'est du cinema des années 70's ou 80's. On retrouve dans certaines séquences Claude Sautet (les bars enfumés et les tables de poker avec la petite musique qui ressemble à du Philippe Sarde). Mais que c'est long. L'histoire est jolie et les personnages attachants (même celui de Catherine Frot malgré sa froideur). Catherine Deneuve joue sur son âge et sur sa beauté évanouie.
Les deux grandes Catherine (Deneuve et Frot) face à face pour la première fois, dirigées par un spécialiste des portraits de femmes (Violette, Séraphine), le discret Martin Provost, bien sûr que l'on prend. Avec une certaine appréhension : que l'histoire de ces deux caractères opposées soit un fleuve plus ou moins tranquille vers une prévisible complicité. Il y aura des écueils, il y aura la vie et la menace de la mort, mais globalement, Sage femme est sans trop de surprises le film attendu, un brin convenu, un tantinet sentimental mélodramatique. Un accouchement sans couleur marqué par la confrontation de deux vies aux antipodes, quoique régies par le même désir de liberté, sans compromis ni compromissions. Le film vaut surtout par le jeu des deux actrices, Catherine Frot dans la raideur et Catherine Deneuve dans la flamboyance, deux partitions qu'elles maîtrisent à la perfection, la deuxième parvenant encore une fois à étonner par sa capacité à se régénérer et à se remettre en question. Olivier Gourmet, dans un rôle taillé sur mesure, est évidemment à l'unisson, humain comme seul un gros ours peut l'être. Sage femme, sage film, un peu terne, avec quelques lueurs parfois qui viennent briser la grisaille.
Quelle déception ce film ! Vu en vant première. Il n'y avait que le réa. Pas un acteur qui n'a osé assumer d'avoir joué dans ce film et être confronté au public... Le personnage de Catherine Frot est très naïve. On a envie de lui mettre de baffes pour qu'elle se réveille de son cauchemar. Elle y restera tout le long du film... Une Catherine Deneuve qui est au bout de sa carrière. Son personnage n'inspire aucune empathie. Des seconds rôles dont j'ai déjà oublié l'existence (je me rappelais même plus du fils) On a échappé à sa sortie pendant le printemps du cinéma, ce qui aurait été désastreux pour la promotion du cinéma français !
Un gros mélange que ce film qui n'est pas entièrement dédié aux sage femmes. Une tranche de vie où la vie et la mort se défient quelque peu. Et puis Deneuve et Frot sont épatantes dans leur rôle. De grandes comédiennes. C'est simple et beau.
Film remarquable tout en finesse et subtilité.Avec beaucoup d'humanité ce film est une fresque sur les rapports humains. Les deux actrices sont exceptionnelles,avec une mention particulière pour Catherine Deneuve au sommet de son talent.
Les deux Catherine se rencontrent sur grand écran derrière la caméra de Martin Provost. Depuis "Seraphine" on avait été un peu déçu par la filmographie du réalisateur. Grâce à "Sage femme" il arrive à nous réconcilier avec son cinéma. L'histoire de cette femme qui voit resurgir un vieux démon et qui va, contre toute attente, la révéler est assez bien menée. À part quelques scènes et dialogues qui contredisent le récit, on se laisse prendre au jeu grâce à la justesse des actrices et à la sobriété de la réalisation. L'émotion est bien présente sans en devenir larmoyant. On regrettera la musique parfois un peu trop présente. Un bon film, pas toujours parfait, qui touche grâce aux deux Catherine.
ouveau film de Martin Provost, réalisateur de « Séraphine » sortie en 2008, film aux 7 Césars et plus récemment de « Violette » en 2013. Claire jouée par Catherine Frot, va bientôt se retrouver au chômage, sa clinique ne fait pas assez de profil, elle est sur le point de fermer. Quand un beau matin, une femme qui a tant fait souffrir son père par sont départ, refait surface. Cette femme est Béatrice jouée par Catherine Deneuve, bonne vivante atteinte d’un cancer et laissée un peu seul. On aurait pu penser à un road-movie, mais non rien de cela, le film est sur
Le cinéaste Martin Provost est une valeur sûre du cinéma français, depuis « Séraphine » qui lui a valu sept César dont celui du meilleur film en 2009. Il n’aura donc probablement pas eu de mal à réunir pour leur premier film en commun les deux « Catherine » les plus sollicitées du cinéma français. Mais le film ne tient pas toutes ses promesses. Pour certains de ses côtés authentiques, ce film obtiendra sans aucun doute quelques salutations de la profession. Hélas, l’ennui aura raison du spectateur lambda qui, bien que conscient de la qualité de jeu des acteurs, ne sera pas emporté au sortir des salles obscures
Il faut avouer qu’on en attendait tout de même plus de la rencontre entre deux des plus grandes actrices françaises, les deux Catherine, Frot et Deneuve. Pas que « Sage femme » soit mauvais, mais on a plutôt affaire à un film tiède alors qu’on était prêt à assister à une confrontation entre feu et glace. Bien entendu, leur jeu et leur art n’est jamais à remettre en question tant les deux comédiennes se glissent toujours avec maestria dans leurs rôles avec une gamme infinie de nuances. Des rôles qui sont d’ailleurs des déclinaisons de compositions dans lesquelles on a déjà pu les voir auparavant. La femme rangée et rigide pour Catherine Frot et la bourgeoise inconséquente et hédoniste pour Catherine Deneuve. Des rôles dans lesquelles elles excellent mais qu’on aurait également pu inverser, si ce n’est l’âge, tant elles savent presque tout jouer et qu’elles l’ont déjà fait dans leurs immenses carrières respectives.
Martin Provost qui n’a pas sont pareil pour dresser des portraits de femmes, ceux-ci constituant l’entièreté de sa filmographie, ne démérite pas et propose à nouveau de suivre deux d’entre elles à la croisée des chemins. L’une est à l’aube de la mort et va pousser l’autre à sortir de la torpeur de sa vie morose. Après le très beau « Séraphine », biographie naturaliste de la peintre éponyme incarnée par Yolande Moreau, ou encore « Violette », autre double portrait féminin avec Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain, le metteur en scène ne se renouvelle pas vraiment. Sauf peut-être qu’il quitte le passé pour revenir à l’époque contemporaine cette fois. En revanche, il développe toujours cette habileté à croquer la psyché féminine. On aurait cependant aimé que sa caméra soit moins statique et ses images moins ternes, qu’il enveloppe ce « Sage femme » d’un peu plus de folie visuelle de manière à être en adéquation avec un sujet un peu moins triste et gris qu’à l’accoutumée.
Son scénario est peut-être le problème du long-métrage finalement. L’histoire nous paraît quelque peu anecdotique et accessoire pour tenir sur près de deux heures et surtout pour réunir un tel tandem d’actrices dans un film. Il en résulte une impression d’une oeuvre qui manque de ressorts dramatiques, de tenants et d’aboutissants plus surprenants. Du coup, c’est parfois un peu plat. Un peu long aussi. Hormis Olivier Gourmet, les seconds rôles sont quelque peu sacrifiés, on aurait alors aimé que notre duo puisse se laisser aller à davantage d’humour et d’émotions. On aura néanmoins entraperçu un métier méconnu, celui du titre bien sûr, et vécu la rencontre de deux beaux personnages incarné par deux grandes actrices.
vu lors de la soirée des passionnés du cinéma (n°2) de pathé/gaumont, film surprise en avant première.... verdict: déprimant, lent, long, lourd, ennuyant le titre "sage femme" fait référence au métier de Catherine Frot dans le film mais au final on n'en parle que 15 min à tout casser sur la salle de 200 personnes au moins 30 personnes sont parties assez rapidement dès la premiere demi-heure et après il y en a eu d'autres, avec une amie présente avec moi on a lutter pour rester au bout, mais j'avais envie de dormir...j'ai perdu 2h de mon temps que j'aurais pu utiliser pour voir un autre film tel que les femmes de l'ombre ou faire une autre activité
Bon film sur l'amour et la mort, la joie et la colère, l'amour et la haine, la rancoeur et le pardon, du froid et de la rigolade. On voit évoluer un personnage joué par Catherine Frot qui dès le départ présentait un sérieux pesant et qui, au contact d'une femme (dont elle s'y attendait pas du tout) va voir sa vie s'illuminer. Le métier de sage femme est mis à l'honneur dans ce film donc âme sensible s'abstenir. À travers ce titre, on fait allusion au métier mais il y a une autre allusion qui se voit apparaître au fil du temps : celle d'une sage femme au sens strict du terme. Quand à la réalisation, elle reste basique toutefois il y avait quelques scènes très intéressantes dont voici le spoiler pour ceux qui souhaitent savoir spoiler: Les scènes d'accouchements étaient des trésors scénaristiques car pour chaque types d'accouchements, on avait un avant-goût de ce qui allait se passer jusqu'au prochain accouchement comme si c'était une prémisse à un nouvel épisode de la vie du personnage . La musique était très bien choisie, témoignant bien les différentes scènes. Film conseillé pour les personnes qui regarde un film pour son fond et non pour sa forme et pour les personnes qui souhaitent voir des films un peu plus sérieux.
Dommage... L'histoire de sage femme n'est pas très passionnante (un petit catalogue de quelques types d'accouchement). La relation entre les personnages de Catherine Frot et Catherine Deneuve ne s'intègre pas vraiment avec l'histoire de sage-femme et fait inutilement durer le film en longueur (j'en suis arrivé à attendre avec impatience la disparition du personnage de Deneuve pour que le film puisse enfin se terminer). Le personnage du fils de la sage-femme est plutôt mauvais et n'apporte pas grand chose au film. Et j'ai même été déçu par le personnage d'Olivier Gourmet, acteur que j'apprécie pourtant. C'est (très) long et pas très intéressant.
Mauvais en tout point. Scénario bancal et mou. C'est désespérant tellement c'est mal joué, pour des actrices avec une telle réputation c'est assez honteux. Ça en devient gênant pour certaines scènes. Pourra peut être un jour être diffusé sur une chaîne de la TNT inconnue, mais ça s'arrête la. Film à oublier bien vite