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jaja77
61 abonnés
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3,0
Publiée le 3 avril 2017
pas un mauvais film mais pas non plus exceptionnel , il se laisse voir quand même mais les 2 actrices ont jouées dans des films bien meilleurs. une belle histoire et bonne interprétation entre les 2 catherine que tout oppose mais qui se lie d'amitié au fil du temps. pas mal mais la lenteur et le manque de rythme procure des longueurs à divers moments qui à force mène parfois à de l'ennui, voilà, se laisse voir mais peu largement se faire attendre de le visionner chez soit tranquillement.
césarienne, péridurale, mort-né... le quotidien de Claire ( Catherine Frot ) qui est sage femme. Le réalisateur offre le portrait de deux femmes dont les retrouvailles après une séparation houleuse de 30 ans vont évoluer dans la forme et les rapports. Deux personnalités différentes qui apprendront à s'apprivoiser, se redécouvrir. Subtile, porté par deux grandes actrices entourées de seconds rôles efficaces, le film de Martin Provost par cette petite musique des sentiments juste et sans facilité touche le cœur du spectateur.
Martin Provost aime les actrices. Après avoir formidablement dirigé Yolande Moreau dans "Séraphine", il s'attaque à deux monuments du cinéma français : Frot et Deneuve. Et il n'a pas peur des risques. A l'une, il donne le rôle d'une sage-femme, plutôt sombre, l'exact inverse de "La Dilettante" il y a quelques années, et à l'autre, une femme frivole, désinvolte, atteinte d'une maladie grave, à l'inverse aussi des attentes ou des représentations que le spectateur se fait de l'actrice des "Demoiselles de Rochefort". Le réalisateur va même jusqu'à faire conduire la grande Deneuve un camion, Deneuve dont on se demande si elle ne joue pas sur ses propres clichés, ironise sur sa propre vie, son rapport à l'alcool et à la légèreté. Le couple Frot-Deneuve crève totalement l'écran. Les deux femmes parviennent à taire un scénario un peu faible, des invraisemblances, tant elles occupent les scènes avec générosité et engagement. Hélas, des curiosités narratives gênent véritablement la réussite totale du film. On pense à la ressemblance entre le fils et le grand-père dans un coin de la chambre, aux symptômes de la maladie dont souffre le personnage de Deneuve, et au rapport particulier que les deux héroïnes partagent avec l'argent par exemple. Mais "Sage Femme" se laisse délicieusement regarder. Le film demeure un joli divertissement à la hauteur des actrices qui l'habitent.
la rencontre de Catherine Frot et de Catherine Deneuve dans ce joli film. les deux catherine sont excellentes. Bravo également à Olivier Gourmet qui entre dans n'importe quel rôle;
le film repose surtout sur ce duo de femmes et d'opposées : l'une est fantasque, épicurienne, libre et l'autre plus introvertie, réfléchie avec des principes. pour autant, elles vont finir par se trouver. un drame qui passe, qui nous emmène lentement comme un cours d'eau paisible. ces deux Catherine sont émouvantes et vraies, un plaisir de les voir.
Les deux Catherine se rencontrent sur grand écran derrière la caméra de Martin Provost. Depuis "Seraphine" on avait été un peu déçu par la filmographie du réalisateur. Grâce à "Sage femme" il arrive à nous réconcilier avec son cinéma. L'histoire de cette femme qui voit resurgir un vieux démon et qui va, contre toute attente, la révéler est assez bien menée. À part quelques scènes et dialogues qui contredisent le récit, on se laisse prendre au jeu grâce à la justesse des actrices et à la sobriété de la réalisation. L'émotion est bien présente sans en devenir larmoyant. On regrettera la musique parfois un peu trop présente. Un bon film, pas toujours parfait, qui touche grâce aux deux Catherine.
Deux "Catherine" excellentes, chacune dans leur rôle, mais (parce qu'il y a un mais) dans un film doté d'un scénario un peu "doucereux". Deux personnalités totalement opposées, Claire (C. Frost) entièrement dévouée à son métier qu'elle adore, un peu seule dans sa vie privée et Béatrice (C. Deneuve) égoïste, joueuse, alcoolique, fumant comme "un sapeur", bref le contraire de Claire, vont devoir renouer le contact, voire cohabiter. Le point commun, le père de Claire, ex-amant de Béatrice, qui d'ailleurs s'est suicidé à cause de leur rupture. Divers sentiments émergent, la colère, voire la haine de la part de Claire, jusqu'à ce que Béatrice se laisse un peu aller à sa véritable nature et laisse apparaître ses faiblesses (notamment sa maladie). Au milieu de tout cela surgit un homme Paul (Olivier Gourmet) qui va réussir à mettre un peu de piment dans la vie de Claire. Bref, la synthèse de ce film pour ma part, est très simple, prometteur au début, ennuyeux au final. Mais on ne peut nier l'excellente interprétation des deux actrices.
Sage film... Oui, une p'tite déception pour ma part puisqu' avec deux des plus grandes actrices françaises de leur génération, je m'attendais à qq chose de plus fort. Mais le film n'est qd même pas trop mal et se suit plutôt facilement malgré ses 2hoo au compteur. Les deux actrices font chacune leur numéro et remplissent le cahier des charges mais sans plus... Faute au scénario? A la mise en scène? car c'est en effet un peu mou du genou par moments, ça ne décolle jamais vraiment..... Martin Provost a plutôt misé sur l'observation sans explication de l'influence de Béatrice (Deneuve) sur Claire (Frot) qui va se lâcher enfin un tantinet (ce qui au passage ne lui fera pas mal !). Du coup, grâce aux 2 actrices, cette observation est intéressante, presque prenante ... Le rendu n'aurait certainement pas été aussi captivant avec d'autres actrices. On s'identifie au personnage de Frot qui ressemble à bcp de gens d'aujourd'hui qui ont besoin de stabilité pour se rassurer et passent à côté des meilleures choses de la vie par manque de folie... ce qui n'est pas le cas du personnage de Deneuve qui aura au contraire bien profité de la vie ... Voire trop, on dirait qu'elle regrette de ne pas avoir eu plus d'attache comme Frot justement... C'est vrai qu'on trouve svnt que l'herbe est verte chez le voisin. L'ensemble du film passe globalement bien mais manque d'un peu de conviction, de passion aussi pour préserver l'intérêt des spectateurs jusqu'au bout ...
Belle tranche de 2 vies que tout oppose. L'une flamboyante, futile et au crépuscule, l'autre dévouée, austère mais qui revient à la lumière à l'occasion de rencontres. La collaboration Deneuve / Frot est un véritable bonheur que le réalisateur met sous nos yeux avec une simplicité juste.
Rares sont les films qui évoquent les sages-femmes. Le monde médical a pourtant fait l’objet de nombreux longs-métrages (sans parler des séries) mais les sages-femmes n’ont jamais semblé intéresser les scénaristes. Peut-être parce que le cœur de leur métier, fait de larmes et de bonheurs immenses, est trop intime pour l’exposer ainsi à la face des spectateurs. Le réalisateur dresse ici le portrait de l’une d’entre elles : Béatrice (Catherine Frot, sans surprise), la cinquantaine un peu terne, se dévoue corps et âme à son métier. La petite maternité dans laquelle elle travaille va fermer, faute de patientes. Un jour elle reçoit un message de l’ancienne compagne de son père qu’elle n’a pas vue depuis 30 ans, suite à un événement tragique. Claire (Catherine Deneuve), 70 ans, pimpante et fantaisiste malgré la menace bien réelle qui pèse sur elle, fait irruption dans sa vie. Et elle a bien l’intention de s’y installer quelque temps… Si les scènes d’accouchement (extrêmement réalistes) sont plutôt réussies et émouvantes, le reste du film est un peu « mou du genou ». Cette histoire d’un rapprochement entre deux femmes que tout oppose n’est pas d’une grande originalité et manque surtout d’intensité et de style. Ça fait vaguement penser à un téléfilm, aucune proposition de cinéma ne m’a sortie de ma léthargie. Heureusement, Deneuve fait des miracles comme souvent. Elle est rayonnante. À la fois très touchante et très drôle, elle illumine le film et le sauve de l’ennui. Une prouesse.
ouveau film de Martin Provost, réalisateur de « Séraphine » sortie en 2008, film aux 7 Césars et plus récemment de « Violette » en 2013. Claire jouée par Catherine Frot, va bientôt se retrouver au chômage, sa clinique ne fait pas assez de profil, elle est sur le point de fermer. Quand un beau matin, une femme qui a tant fait souffrir son père par sont départ, refait surface. Cette femme est Béatrice jouée par Catherine Deneuve, bonne vivante atteinte d’un cancer et laissée un peu seul. On aurait pu penser à un road-movie, mais non rien de cela, le film est sur
Un gros mélange que ce film qui n'est pas entièrement dédié aux sage femmes. Une tranche de vie où la vie et la mort se défient quelque peu. Et puis Deneuve et Frot sont épatantes dans leur rôle. De grandes comédiennes. C'est simple et beau.
« Sage femme » réunit deux Catherine : Frot et Deneuve pour un film sensible et délicat. Ah Catherine Deneuve ! Elle n’a pas chanté pour rien avec Gainsbourg « Un fumeur de Havane ». Comme Gainsbourg, elle doit avoir un contrat stipulant « Jouer avec une cigarette à vie dans tous mes films» Faut toujours qu’elle ait une cigarette au bec. Mauvais langue que je suis, dans ce film elle fume moins vu le sujet du film ! Au-delà de cet appendice sur ses lèvres, c’est un film au parcours assez balisé. On se doute bien que ces femmes que tout oppose finiront bien par s’apprivoiser. Ou plus exactement Claire, sage femme à la vie organisée, planifiée, plan-plan finira par lâcher du leste au contact de Béatrice, plus légère et sans calcul. La fin, heureusement, sera pudique et évitera la lourdeur d’un des thèmes abordés. Un film sur le pardon, la réconciliation. Je noterai l’authenticité des accouchements et en cela le film est audacieux puisque j’ai appris que Catherine Frot s’y est intégralement impliquée. Par contre, lors d’une séance diapo nostalgique, plaquer en surimpression Simon, le fils de Claire, sur le visage du grand-père pour souligner l’intrigante ressemblance, est lourdement appuyé.
Martin Provost aime les femmes. Il aime les filmer et les magnifier même lorsque leur dignité est apparemment mise à mal. On se souvient de ses films mettant en scène Yolande Moreau, une des meilleures actrices d'aujourd'hui, atypique à souhait et triomphant dans des rôles qui n'ont rien a priori pour séduire. Avec "Sage femme", c'est d'une certaine manière plus commode : les deux Catherine ont tout pour plaire, "la" Deneuve et "la" Frot comme diraient nos amis italiens sans la moindre connotation négative. Et c'est vrai que l'on attendait ce face-à-face de deux merveilleuses actrices qui ont pour elles de pouvoir interpréter des personnages foncièrement différents et d'afficher à chaque fois un même plaisir de jouer. Force est donc d'avouer que l'on va voir "Sage femme" pour le bonheur d'assister à un grand moment d'échange entre deux actrices exceptionnelles plutôt que pour voir évoqué le quotidien d'une sage-femme tout entière dévouée à son métier et se trouvant confrontée au douloureux problème de la fermeture des maternités pour des raisons de non-rentabilité. Voilà du reste les limites d'un tel film, excellemment réalisé au demeurant. Car la question de fond - ou plutôt les questions de fond car elles sont nombreuses à être évoquées - disparaît dans cette superbe confrontation. Le scénario du reste est lourd, beaucoup trop lourd car chargé de rebondissements plus ou moins inspirés qui l'éloignent de l'essentiel. Or l'essentiel quel est-il ? Une femme qui a disparu pendant trente ans refait surface auprès d'une autre femme qui a toutes les raisons d'en vouloir à la "nouvelle venue" et qui devrait la renvoyer à ses problèmes d'argent et de dépendance à l'alcool et au jeu, n'était qu'elle a tout intérêt à la garder auprès d'elle afin certes de l'aider mais aussi de chercher à y voir clair dans sa propre vie qui commence à ressembler à un fiasco. Très beau tout cela, mais finalement secondaire dans un film qui est d'abord un film d'actrices. Et d'acteurs, pourrions-nous ajouter. Car on ne peut oublier la prestation d'Olivier Gourmet dans le rôle inattendu d'un camionneur hédoniste, sorte de contre-emploi pour cet acteur que nous apprécions tant dans des rôles graves et le plus souvent ancrés dans un contexte de crise sociale. De même, nous ne négligerons pas de mentionner le jeune Quentin Dolmaire dans un rôle certes secondaire mais qui lui permet d'affirmer une réelle présence cinématographique. En définitive, Martin Provost demeure celui qu'il a toujours été, un excellent directeur d'actrices et d'acteurs, un vrai passionné de cinéma amoureux de la proximité des corps à l'écran et toujours soucieux de leur dignité, mais nous ferons des réserves sur le scénario, trop foisonnant, trop chargé de ficelles et de péripéties prévisibles et nous avouerons nos préférences pour un cinéma plus sobre, celui de "Séverine" ou de "Violette".