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Sally Ecran et toile
62 abonnés
304 critiques
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2,5
Publiée le 20 mars 2017
Le cinéaste Martin Provost est une valeur sûre du cinéma français, depuis « Séraphine » qui lui a valu sept César dont celui du meilleur film en 2009. Il n’aura donc probablement pas eu de mal à réunir pour leur premier film en commun les deux « Catherine » les plus sollicitées du cinéma français. Mais le film ne tient pas toutes ses promesses. Pour certains de ses côtés authentiques, ce film obtiendra sans aucun doute quelques salutations de la profession. Hélas, l’ennui aura raison du spectateur lambda qui, bien que conscient de la qualité de jeu des acteurs, ne sera pas emporté au sortir des salles obscures
On a affaire ici à un beau film, un film de femmes, j'ai envie de dire, avec le couple Frot-Deneuve. Au début on croit pas trop à C. Frot en sage-femme, puis finalement ça va mieux et on y croit. D'autant plus que ce n'est pas vraiment le sujet du film et un autre titre aurait aussi très bien marché je pense. C'est plutôt l'histoire de 2 femmes aux caractères opposés qui vont vivre un bout de chemin ensemble. Au contact de l'une, l'autre va changer et vice-versa. C'est une recette un peu facile, mais qui fonctionne bien ici et qui est bien réalisé. A voir.
J’attendais beaucoup de la confrontation entre les 2 grandes Catherine : Deneuve et Frot dans « Sage-femme » de Martin Provost dont j’avais beaucoup apprécié le « Séraphine » de Senlis magistralement jouée par Yolande Moreau. L’histoire est en elle-même intéressante : l’irruption de Béatrice (Catherine D.) va bouleverser la vie bien rangée de Claire (Catherine F.) car cette Béatrice, femme bouillonnante de vie (tabac, whisky, poker, hommes ...) a – dans les 2 sens du terme - ruiné la vie du père de Claire (qui s’est suicidé après le départ de sa maîtresse) et de fait la sienne. Par une pseudo-psychanalyse, cette intrusion 30 ans plus tard va remettre en question la vie de Claire, femme seule, ayant élevé son fils, ne buvant pas, ne fumant pas, sage-femme modèle dans une petite maternité vouée à la disparition … Claire va se réveiller – s’auto-accoucher – à une nouvelle ville avec un voisin, chauffeur routier international. Le problème est que le film est très lourd et je ne ferai que citer la symbolique de la barque qui s’enfonce dans l’eau, les murs blanc immaculé du futur pôle mère-enfant qui vise à 4 000 naissances par an, l’empathie de Claire montrée par son attachement à s’occuper d’une jeune migrante Africaine et les retrouvailles d’une jeune femme (quasi sosie de sa future belle-fille) qu’elle a mise au monde et dont elle a sauvé la vie en donnant son sang sans compter le n accouchements avec des bébés tout fripés (attention aux papas sensibles !) mais naissant curieusement sans cordon ombilical … et surtout point d’orgue de lourdeur, le mimétisme entre le père de Claire et son propre fils au point que Béatrice va l’embrasser ! Cette lourdeur est à vrai dire annoncée dès le générique car le trait d’union de sage-femme disparaît pour annoncer que Claire va devenir une femme sage dans le sens adaptée à la vraie vie ? Quant à la confrontation entre les 2 grandes Catherine, c’est Deneuve qui au démarrage est un peu agaçante mais va très vite écraser le rôle de Frot montrée comme trop psychorigide et maniaque. Dur, dur le cinéma car le scénario était a priori intéressant ! Bref pour moi c’est 2,5 sur 5 par respect pour les 2 grandes actrices.
J'ai beau chercher, mais j'ai du mal à trouver ce que je pourrais dire de bien de ce film, excepté le fait qu'il soit joué par deux actrices de grand talent, Catherine Frot et Catherine Deneuve. Mais franchement on s'y ennuie beaucoup ; j'ai été tenté de sortir bien avant la fin de la projection tant l'intrigue est plate et sans intérêt ; le très beau métier de sage-femme, qui est à l'honneur dans ce film, mérite mieux que cela. Bien sûr, il y a le message très engagé sur les usines à bébés qui remplacent les maternités contraintes de fermé, mais il arrive un peu comme des cheveux sur la soupe et est loin d'être traité comme il conviendrait.
Rien à dire sur les deux Catherine mais c’est mou et long… Un film sans intrigue, sans surprise, sans relief, sans action, sans rythme, sans audace, sans image, sans musique, sans dialogue, sans décor, et même, sans sujet !! Décevant !
Sage Femme est une comédie gentille et calme qui sait mettre en valeur les sujets qu'elle aborde avec honnêteté. La précarité associée à la maladie pourrait tourner facilement vers le pathos, mais le personnage de Catherine Deneuve, en contrebalance avec celui de Catherine Frost, apporte la joie de vivre et la douce folie nécessaire pour bousculer un peu cette histoire. Tout cela est plutôt bien raconté, mais peu de risques sont pris. On sourit parfois, surtout grâce aux répliques dites avec tant de désinvolture par Deneuve. La dernière partie du film prend quelques longueurs, on attend un dénouement attendu qui finalement sera traité avec plus de pudeur et de poésie qu'on ne s'y attendait. Voir la critique complète sur mon blog :
Lent, lourd, ennuyeux, beaucoup trop long. Le film aurait pu se passer de diffuser beaucoup d'accouchements, ce qui n'amène rien à l'histoire. Image de mauvaise qualité en plus, des tons grisâtres, verdâtres. Très décue, car j'aime bien les deux Catherine. Olivier Gourmet toujours impeccable. Il sauve le film à lui seul.
L'histoire d'une femme qui prend sur elle, et d'une femme qui prend aux autres...Elle le fait avec une tendresse de circonstances ... Film lent et mou...qui m'a mise mal à l'aise.
Un beau mélo sous l'angle d'une comédie au centre de laquelle Catherine Deneuve et Catherine Frot irradient de leur abattage et de leur charme. L' émotion de voir un beau duel de femme qui va se nouer en complicité et sentiments. Du coup, les seconds rôles sont un peu sacrifiés. Mais quel belle alchimie entre ces deux Catherine !
Film qui n'est pas mal du tout. Le jeu des actrices est très juste. Le scénario est bon. On ne s'ennuie pas. Catherine Deneuve est lumineuse. Il y a des passages exquis.
Qualifié de comédie romantique, Sage Femme est un film bien plus complexe qui ne peut se ranger dans une case. Avec plutôt des allures de fable ou d’hommage, Martin Provost a réalisé ce film pour une sage-femme en particulier, celle qui lui a sauvé la vie à la naissance en donnant son sang. Ce qui en ressort c’est un film beau, léger et qui rend finalement hommage à toutes les femmes, leurs qualités, leurs défauts et leurs différences.