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    Retour à Montauk
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    P.  de Melun
    P. de Melun

    56 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2021
    Une histoire émouvante et toute en sensibilité, d’une justesse et d’une finesse qui ne laissent pas indifférent. « Retour à Montauk » parle de l’amour, celui que l’on n’a pas su garder, par bêtise ou incompréhension, avec un regard plein d’acuité sur la vie et le temps qui passent. Le constat est doux-amer, rempli de nostalgie, d’images du passé pour une relecture du présent avec ses choix inextinguibles. Le film repose sur le flux et le reflux de deux cœurs qui s’arrimèrent jadis et s’accrochent à nouveau dans le présent à un ilot perdu, l’hôtel de la plage (dans lequel ils ont été autrefois heureux), le temps d’une nuit, pour revivre une idylle pourtant vouée à l’échec. En filigrane est abordé la question que beaucoup se posent rétrospectivement : avons-nous fait les bons choix dans la vie, n’avons-nous pas laissé partir l’être aimé pour courir vers d’autres horizons, aurions-nous été plus heureux si nous étions restés avec notre amour de jeunesse ? A chacun son histoire, ses doutes, ses questionnements, ses certitudes… C’est lancinant, pas très gai et donc ce film ne plaira pas au plus grand nombre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 909 abonnés 12 470 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    Après "Diplomatie", Volker Schlöndorff nous emmène dans une destination touristique peu connue de l'Etat de New York pour y raconter une passion amoureuse! Ah, Montauk sur Long Island! Une règion sauvage comme la lande de "Wuthering Heights". Stellan Skarsgård et Nina Hoss (absolument magnifique) y retrouvent la passion des premiers jours! Leur histoire, c'est celle des espoirs et des regrets! Plus que celle de Max Zorn, un ècrivain altruiste qui fait la promotion de son nouveau livre à New York, c'est celle, touchante, de Rebecca, son amour du passè! Nina Hoss à l'allure et l'èmotion qui conviennent au personnage! Mais ce n'est pas un film majeur de Schlöndorff qui peine vraiment à s'installer! il faut quitter la Grosse Pomme direction Montauk pour commencer à voir de belles choses! Skarsgård est convaincant mais c'est Hoss qui soutient notre intèrêt! il faut la voir fondre en larme dans une voiture pour comprendre ce que son personnage a rèellement subi pendant toutes ces annèes! A noter la prèsence de Niels Arestrup, excellent comme toujours même si son rôle est très secondaire...
    Caine78
    Caine78

    6 788 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2020
    Apparaissant comme une œuvre-testament pour Volker Schlöndorff tant celui-ci semble impliqué dans cette histoire d'amour ô combien nostalgique et mélancolique, qui, sous des airs très apaisés, cache en réalité une passion dévorante. J'ai beaucoup aimé cette façon de concevoir différemment une romance ayant déjà eu lieu, se nourrissant essentiellement du passé, des souvenirs de ces moments... L'apparence modeste du récit apparaît apparaît ainsi surtout comme de l'humilité, des situations qui nous toucheront, qu'on les ait vécus ou non. Il y a donc un réel plaisir à suivre les différents personnages, tous humains, attachants, à travers ce « périple » new-yorkais, cette ville si familière pour les amoureux du cinéma et dans laquelle on a à nouveau plaisir à passer une centaine de minutes. Les retrouvailles avec cette femme tant aimée, la manière dont spoiler: son regard, son comportement va évoluer, et ce, bien sûr, jusqu'à ce moment-clé que sera leur échappée lors d'un week-end propice à (enfin) se dire les choses après leur séparation
    . C'est d'ailleurs là où le bât commence à blesser : si certains échanges sont beaux, touchants, ils virent parfois inutilement au pathos ou au mélo, dénaturant presque ce qui faisait la simplicité, le charme de ce lien aussi fort que complexe. Impression accentuée par le dénouement : certes, spoiler: niveau ellipse et non-dit
    , il y a du niveau. Mais pour le coup, donner spoiler: un peu de sens, de mots sur ces adieux (probablement définitifs, cette fois)
    n'aurait vraiment pas été de trop tant l'impression de bâclage, de ne pas savoir comment terminer correctement une œuvre pourtant très prometteuse est palpable. Dommage pour Stellan Skarsgård et surtout Nina Hoss, que je découvrais ici pour la première fois et dont l'élégance m'a ébloui à chaque apparition. Pas mal, donc, mais laissant clairement un goût amer par son dénouement très loin du lyrisme espéré.
    perle de rosée
    perle de rosée

    66 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2020
    Film plat. L'ennui nous gagne très vite dans l'attente d'une véritable intrigue ou d'une quelconque action. C'est mou.
    Fabien S.
    Fabien S.

    560 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Un très beau drame avec Stellan Skarsgard et Nina Hoss . Un très beau film sentimental. Une très belle fiction dramatique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    701 abonnés 3 050 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2019
    Avec Retour à Montauk, Volker Schlöndorff rappelle que les mots sont avant tout des fragments d’images. Images vécues qui rejaillissent telle une source vive dans l’esprit de l’écrivain, images spectrales d’un passé revivifié par le temps, images imaginaires enfin, celles qui relient les segments, rapiècent les trous par lesquels filtre l’existence de même que le bungalow ventile l’espace, chasse les bruits urbains pour leur opposer la musique de ses marées. Nous entrons dans l’œuvre par la bouche de l’écrivain, dont la diction parfaite porte la douce mélancolie d’une vie qui n’est, curieusement, pas destinée à son auditoire. On s’accumule les uns derrière les autres pour extraire le précieux autographe, on applaudit, on salue. Dans la méconnaissance de l’homme derrière la plume, de cet homme qui ignore par ailleurs tout de lui. Car l’auteur s’adresse à nous, spectateurs des images soufflées par les mots, et des mots soufflés par les images. Le film repose sur le mouvement fondamental de deux cœurs qui s’arrimèrent jadis et s’arriment le temps d’une nuit, plonge son protagoniste principal dans le chaos de New York pour mieux faire éclater les vagues contre lesquelles éclatent ses souvenirs et ses espoirs. C’est le mouvement d’un retour, d’une marche arrière avant de s’envoler et recouvrer sa solitude. Un ami laisse Paul Klee à la lumière afin de disparaître ensemble, dans cette confusion de l’humain et de l’art qui harcèle l’âme du poète, dans cette confusion égoïste rendant la vie commune inopérante. Dans sa présence-absence lumineuse, Stellan Skarsgård irradie le film à la manière de ses deux femmes qui constituent ses deux mondes, les deux pôles entre lesquels il oscille, avec en prime une troisième femme jouant le rôle d’intermédiaire. Avec ce Retour, Schlöndorff touche la grâce.
    Olivier L.
    Olivier L.

    1 abonné 98 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2019
    belle étude psychologique mais un peu réductrice au plan masculin... bons acteurs et voyage dans les USA du nord-est ,dépaysant et posé
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2017
    Le cinéaste a choisi 2 actrices allemandes, l’une brune, Suzanne WOLFF (44 ans) et l’autre blonde, Nina HOSS (42 ans). Le générique fait aussi mention qu’il s’agit d’une adaptation du roman « Montauk » (1975) de l’écrivain suisse germanophone Max Frisch (1911-1991). Brouillant ainsi les pistes de l’autobiographie, d’autant que l’écrivain du film n’est pas vraiment sympathique (personnage égocentrique et immature).Le film commence par un long monologue sur les regrets de n’avoir pas fait certaines choses et d’en avoir fait d’autres. On découvre qu’il s’agit d’une lettre écrite par un fils à son père et qui fait partie du livre que le romancier Max Zorn lit devant son public au cours d’une séance de dédicace à New-York. Le livre est en grande partie autobiographique. Il est accompagné de sa nouvelle femme (brune) et décide de rencontrer (grâce à Niels ARESTRUP qui lui a donné ses coordonnées) son ancienne compagne (blonde), devenue depuis, avocate d’affaires. Réticente, elle finit par le rencontrer et ils décident de se rendre à Montauk, village à l’extrémité orientale de Long Island où ils avaient séjourné 20 ans auparavant. Malheureusement, l’histoire est très conventionnelle et on peine à s’y intéresser ; seul le personnage joué par Nina Hoss, spoiler: femme qui a beaucoup souffert de sa séparation avec l’écrivain et de la mort prématurée du compagnon qui lui a succédé
    , est attachant. Cela ne suffit pas à sauver le film de l’ennui. Volker Schlöndorff aurait-il dépassé son point optimum de talent et fait le film de trop ? A son âge et vu sa carrière, il peut se retirer sans regret. .
    LaureP
    LaureP

    13 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Un écrivain un peu paumé, pas très construit, qui se laisse porter au fil de l'eau et des rencontres. De belles images, une ambiance un peu élitiste des intellos littéraires. Il m'a manqué une histoire pour entrer dans ce film et l'apprécier. De belles images et comédiens ne suffisent pas à faire un bon film. Où est l'intrigue? Et quid du personnage de Niels Arrelstrup? Il n'apporte absolument rien
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juillet 2017
    Très mauvais film avec d'excellents acteurs qui peinent dans ce film. Situations impossibles censées être réalistes, dialogues affligeants, un bien mauvais moment à passer dans cette région somptueuse ! L'image est belle heureusement. Et ces acteurs qui sont tous allemands, jouent des rôles d'allemands et parlent en anglais, c'est absolument ridicule (comme un western doublé en français !)
    SamuelOTook
    SamuelOTook

    2 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2017
    Retour à Montauk est un film relativement charmant, un peu littéraire... Cela traite notamment des regrets qu'on peut avoir dans la vie, et de leur expression par l'écrit d'abord, mais aussi par l'oral et l'émotion... Mais, ce qui reste avant tout de l'expérience du film, ce ne sont pas les réflexions sur la vie, l'amour et le deuil, c'est cette sorte de fascination que peut exercer New York, ville à nulle autre pareil, et en même temps cette fierté d'être européen (je pense que Volker Schondorf, à travers son personnage, joué par Skellan SKarsgaard, a vraiment bien su restituer cette état d'âme). La Grosse Pomme nous est présentée comme une ville toujours vivante, avec ses hauts immeubles, ses boîtes de nuit dans lesquelles on rentre par des portes dérobées, ses hôtels et appartements classes, ses cocktails littéraires, ses "bobos" sympathiques à vélo, mais aussi son gros réseau routier à la sortie, et bien sûr ce charme unique hors saison de la pointe de Long Island (c'est la deuxième fois que je vois Montauk dans un film après Eternal Sunshine of the Spotless Mind, et c'est à nouveau dans des scènes avec un côté nostalgique mi tristes mi amoureux). Le film nous présente aussi les "mauvais" côtés d'habiter à New York : les loyers sont tellement chers que, pour les jeunes et nouveaux arrivants, on doit se contenter de piaules pas top... Et, paradoxalement, si New York est bourdonnante, positive, on reste comme le personnage principal au fond attaché à ses racines européennes : la patience d'une longue histoire, le détachement face à une vie qu'on sait ironique,... Bref, être un européen à New York, ça semble être quelque chose.... Pas encore expérimenté pour ma part, mais ça peut donner envie.... Sinon, l'interprétation est de qualité : Skarsgaard impeccable, mais aussi ses trois partenaires féminines, qui jouent très bien leur rôle, chacune charmante à sa façon, Nina Hoss, Suzanne Wolff et Isi Laborde....
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juin 2017
    Volker Schlondorff vieillit mal , il nous gratifie ici d'un film verbeux et ennuyeux à souhait , les acteurs sont mauvais, seul Niels Arestrup qui interprète un second rôle arrive à tirer son épingle du jeu dans ce naufrage
    traversay1
    traversay1

    3 636 abonnés 4 874 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2017
    En 1966, Volker Schlöndorff tournait un formidable premier film, Les désarrois de l'élève Törless, comme le début d'une nouvelle vague allemande où il allait être accompagné par Wenders, Herzog et Fassbinder. Parmi eux, le réalisateur du Tambour a toujours été le plus littéraire, et c'est encore vrai 50 ans plus tard avec Retour à Montauk, adapté de Max Frisch. Le film manque singulièrement d'enjeux dans sa première partie : cet écrivain européen qui débarque pour quelques jours à New York semble s'ennuyer quelque peu, peinant à trouver ses marques dans une ville où il a pourtant vécu, près de deux décennies plus tôt. La réalisation est alors à son image, un brin nonchalante et paresseuse. La patience est enfin récompensée quand notre homme retrouve enfin un amour passé. Dès lors, la machine à nostalgie peut fonctionner à plein dans une mélancolie sourde qui envahit l'écran. Outre une réflexion sur la création littéraire, ou comment situer la fiction à l'intersection de la réalité, Retour à Montauk s'attarde sur ce couple à nouveau formé et en proie aux réminiscences. C'est beau, touchant et élégiaque et ce, principalement grâce à l'exceptionnel talent de ses deux personnages principaux : Stellan Skarsgard et la merveilleuse Nina Hoss qui nous a beaucoup manqué depuis Phoenix. Leur face à face en bord de mer est magique. A près de 80 ans, Schlöndorff raconte les amours perdues, les fautes passées, les regrets inconsolés. Et c'est magnifique et triste à la fois.
    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Max Zorn, écrivain réputé, vivant à Berlin, vient à New York faire la promotion de son nouveau roman…la caméra le filme face au public lisant un extrait de ce nouveau roman. C’est en fait en élément autobiographique, l’histoire d’un échec amoureux, voici 17 ans dont il garde une profonde nostalgie. Sa jeune compagne Clara, assistée de son attachée de presse Lindsey l’ont précédé afin de mettre sur pied le planning de la promotion de son ouvrage… Alors qu’il se rend à une soirée avec sa compagne et son attachée de presse, il retrouve Walter, mécène et vieil ami d’enfance qui l’a initié à la littérature et à l’art. Ce dernier lui reparle d’une certaine Rebecca, ex amie commune devenue avocate riche et réputée. Pour Max, Rebecca est surtout cette femme qu’il a aimée et qu’il regrette d’avoir quittée. Grâce à Lindsey, il parvient à remonter jusqu’à elle et après un premier abord assez glacial, il finit par obtenir d’elle de passer ensemble le samedi à Montauk, station balnéaire à 130 km de New York, sous le vague prétexte de visite rune maison qu’elle envisage d’acheter….Montauk c’est aussi le lieu qui a abrité leurs premiers amours…c’est l’hiver, la station est déserte tout comme le motel où ils se voient obligés de passer la nuit…chacun accepte de vivre et de redonner vie à ce qui ne peut qu’échouer….trop de choses se sont passées dans leur vie depuis ces années…C’est romantique en diable, nostalgique sans être désespérée, aboutissant, comme il se doit, au constat que nous sommes des solitudes, jouets du temps et des souvenirs….tout est affaire de regards et de gestes contenus …Nina Hoss est magnifique surtout dans ces scènes finales où elle laisse percer une douceur désespérée, antithèse de sa froideur d’avocate d’affaires…Stellan Skarsgard est finalement le parfait égoïste qui risque de faire le malheur de Clara comme il a fait celui de Rebecca… les seconds rôles sont tout autant à louer et notamment Niels Ariestrup en ami et collectionneur pervers…Ce film est plus ou moins l’adaptation du roman de Max Frisch longtemps jugé trop autobiographique pour être adapté à l’écran…mais au-delà de cette référence il pose la question que tous homme ou femme pourraient se poser rétrospectivement….à savoir sont-ils avec la bonne personne ou n’ont-ils pas laissé un autre grand amour dans le passé….c’est la question que pose ce film…à chacun d’entre nous d’apporter sa réponse !!!
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Nous sommes face aux réminiscences d’une histoire d’amour mais très loin de toutes les niaiseries et des faciltés du tout venant des comédies romantiques pour adolescents en fleur. « Retour à Montauk » parle de l’amour vrai, de l’amour accompli, avec un regard plein d’acuité sur ce sentiment et le temps qui passe et le modifie. Cela aboutit au constat cinglant mais plein de bon sens selon lequel on ne recolle pas les branches cassées surtout dans ce domaine. On y susurre que ce que l’on était lors de notre jeunesse ne vaut plus forcément ce que l’on est maintenant, que les espoirs brisés sont une réalité et que l’on ne refait pas ce qui a été défait. Sur le fond, c’est un film triste mais réaliste qui sonde au plus près les élans du cœur.

    Ce réalisme amoureux se retrouve également dans la façon dont sont filmés les lieux où se retrouvent les personnages. New York est montrée loin des clichés de cartes postales inhérents à la Grosse Pomme tandis que les plages de Long Island sont ici tristes, davantage battues par les vents d’hiver que bercées par le soleil et enrobées dans le luxe des Hamptons. Un univers nostalgique et mélancolique qui sied parfaitement au propos. La composition totalement stratosphérique de Nina Hoss est le point fort du film. Elle incarne un amour de jeunesse dans une palette de nuances incroyables rendant son second rôle poignant, épatant et terriblement émouvant. A elle seule, elle tire le long-métrage vers des sommets d’émotion. Lors d’une scène de confrontation entre son personnage et celui de Stellan Skarsgard sur la plage d’un hôtel de Montauk, on comprend tout le délitement du sentiment amoureux et de la passion avec le temps.

    Pourtant, le film ne convainc qu’à moitié. Le déroulement est parfois un peu trop lent notamment dans une première partie poussive et un rythme plutôt neurasthénique ankylosent définitivement « Retour à Montauk » et l’éloignent du grand film d’amour qu’il aurait pu être. De plus, certains dialogues semblent trop écrits, avec phrases sentencieuses et pompeuses à l’appui. Le début du film avec le face caméra de l’acteur principal fait, à ce titre, craindre le pire pour la suite. On a peur de sombrer dans le film d’auteur ennuyant et nombriliste. Il est également dommage que cette histoire se trame encore dans le milieu littéraire, qui plus est new-yorkais et bourgeois, ce qui nous éloigne un peu de l’affect des protagonistes. Difficile donc d’être ému par un long-métrage très rigoriste, peut-être justement parce qu’il raconte une histoire d’amour ratée et l’impossibilité de le consommer à nouveau. Mais ce qui est dit sur les aléas du cœur et le fait de ne pouvoir revenir en arrière ou revivre ce qui a été vécu, l’est avec perspicacité. Un film d’amour adulte plein de bon sens mais pas toujours engageant.
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