Avis : Jamais contente - Page 2

Quel talent cette jeune fille ! Une petite Sophie Marceau, même mèche, même allure désinvolte et même vision de la vie déjà tellement adulte. Le ton est nouveau et en dehors des codes. Oui, quand on est une ado, c'est pas marrant tous les jours et pourtant... Aurore grandit, apprend et râle mais tout ça en restant encore et toujours, attachiante. Un adjectif représentant si bien nos ados... !

une petite comédie gentillette avec quelques bons moments
mais l'ensemble malgré tout est décevant.
le moment du repas est drôle, Alex Lutz est génial en prof.
et le groupe de jeunes musiciens est sympa.

Avec Jamais contente, le but était de nous faire adorer une adolescente en crise d'identité. Pour nous ça n'a clairement pas marché. On se demande rapidement s'il faut appeler Super Nanny ou le grand frère tant les parents semblent débordés et l'ado imbuvable. On se serait cru devant une mauvaise émission de télé-réalité, comme il en pullule malheureusement ces dernières années. Est-ce vraiment le standard d'un ado actuellement ? Peut-être que ça parle plus aux parents d'adolescents, ou aux adolescents eux-mêmes. Nous, elle nous a juste énervés, et le scénario n'est que son quotidien d'enfant donc pas très intéressant. Le rôle du prof de français était lui plus prometteur, mais finalement n'a pas été très exploité. Bref, même si le final rehausse le tout, il arrive malheureusement trop tard pour nous faire apprécier l'enfant et donc son histoire.

Si "on n'est pas sérieux, quand on a 17 ans", souvent, on n'est pas heureux(se) quand on n'a que 13 ans... Défense et Illustration avec le cas d'Aurore - un prénom de princesse de conte de fées, mais un mal être et une gaucherie pas du tout raccords ! "Jamais contente", la gamine.... Ce 3e long de la fille de Gilles Deleuze (co-adaptant avec l'auteur un livre de la soeur d'Arnaud Desplechin) a une certaine originalité de ton, mais "bon sang" ne saurait mentir, ce qui fait surabonder les afféteries bobos (même si le milieu décrit est "populaire", le "point de vue" est bien calé sur le style en cause). Côté casting, la cinéaste Patricia Mazuy (la mère) est insupportablement mauvaise, comme la quasi-totalité des jeunes interprètes (le rôle-titre, l'ado en colère, heureusement, un peu moins...). Bon point en revanche pour Alex Lutz, en maïeuticien de l'Ed Nat pour jeune pousse prometteuse, autant que non-conventionnelle - et, dans une moindre mesure, pour la solide Catherine Hiegel (la grand-mère).

Le film suit les facéties d'une tête à claques d'adolescente mais attachante qui chante comme un ange du blues.

Très bien

J ai vraiment passé un très bon moment, il y a des choses intéressantes. Le film mélange les émotions, les humeurs et les niveaux de finesse.
Le portrait de cette jeune fille mécontente de tout, perdue dans ses envies fonctionne bien. Film attachant pour tout publique - l' insistance sur le mot frigide peut restreindre le publique a qui le conseiller.

voila la bonne surprise du début d''année. Une comédie insolite sur les ados. Ou comment un prof de français intelligent peur redonner le vrai gout de la vie a une jeunette désabusée et pleine d'aprioris. Joué a la perfection par Léna tout en finesse et jamais exubérante , elle se glisse a merveille dans un rôle pas facile , tous les autres sont parfaits . c'est très bien réalisé avec quelques maladresses mais c'est si bon qu'on en redemande.

Une amie qui est allée à l'avant-première me l'avait conseillé. Pas de mauvaise surprise, le film est drole et l'actrice joue très bien. A voir à partir de 10 ans jusqu'à... pas d'âge.

Un film gentillet mais sympa sur la crise de (pré) adolescence. Rien d'extraordinaire mais pas mal pour tous ceux ayant une poussé de nostalgie pour leur jeunesse. Le genre de film à regarder un dimanche aprem quand on n'a rien d'autre à faire.

J’ai vraiment apprécié aussi ce film sans prétention sur l’adolescence, un « diabolo menthe » version 21 ème siècle, très frais et drôle.

L’héroïne joue très juste, les seconds rôles sont travaillés et justes aussi.

Surtout, les dialogues font mouches, c’est bien vu, ça colle à la réalité.

Ce film s’adresse aussi bien aux plus jeunes des adolescents qu’aux adultes.

A CHAT PERCHE. Bienvenue dans l'âge ingrat. Le journal d'Aurore, j'accuse la rage de l'expression, la part d'ombre, muette et fâchée. Quelconque de ma part la parole ne garde mieux que le silence. C'est l'Aurore d'un beau jour, effrontée moins gracieuse que son aînée Charlotte. Le déclenchement de l'apparence et des défauts.

Jamais contente c’est l’histoire d’une pré-adolescente en rogne contre ses parents et qui ne vit pas merveilleusement bien sa scolarité au collège. Un jour, celle-ci va monter un groupe de rock avec des copains et se produire en public. Pour son premier rôle au cinéma, la jeune Léna Magnien s’avère transpercer l’écran. Si le scénario et la mise en image est quelques fois un peu aléatoire, le film soulève de nombreuses questions sur une période de la vie difficile. Loin des clichés, chacun peut s’identifier à cette histoire parfois drôle et souvent touchante. Remarqué dans des festivals, Jamais contente est une réelle surprise alors que nous nous attendions à un énième teen-movie sans personnalité.
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Film sympa, assez moyen, que l'on peut voir en famille surtout avec des pré-ados. Au dessus de 14 ans ça risque de ne plus trop les intéresser. Les parents et la grand mère sont très bien joués, donc une bonne raison pour voir ce film. Par contre on arrive vraiment pas à s'attacher à cette gamine bougonne et ses aventures de petite emmerdeuse ne sont pas captivantes. Joli happy end un peu cucul comme toujours dans ce genre de film

Émilie Deleuze dresse un portrait loin des clichés habituels d'une préadolescente qui comme on l'imagine facilement vit une période difficile. La réalisatrice met justement l'accent sur cette période délicate que l'on se complique souvent tout seul avec des problèmes souvent futiles qui sont exacerbés pour rien. Derrière ses airs de tête à claques qui n'est jamais satisfaite, Aurore est plutôt attachante et différente des personnages que l'on voit habituellement dans ce genre de film. À l'image de la vie de cette jeune fille, l'histoire n'a rien de passionnant seulement la sincérité du récit finit par faire la différence même si cela ne sauve pas ces instants de vie sans grand intérêt. C'est un teen-movie donc cela s'adresse une cible en particulier dont je ne fais pas partie, mais c'est un film sympathique à regarder même si facilement oubliable.

Récit initiatique inégal mais attachant d’une ado en pleine crise existentielle interprétée par la jeune chipie Léna Magnien.