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Le cinéphile
691 abonnés
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3,0
Publiée le 28 janvier 2018
Ce qui fait tellement peur dans Véronica, plus que les effets horrifiques eux-mêmes, finalement très classique, c'est de savoir que les faits raconter dans le film sont issus d'un rapport de police sérieux. Une fois que le spectateur est au courant de cela, le film prend une autre identité, notamment le plan final, effrayant et impressionnant.
Premier film depuis 5 ans pour Paco Plaza, le réalisateur la trilogie "[Rec]". Pour son retour, il reste dans son domaine de prédilection avec une histoire d'horreur qui est cette fois-ci inspirée de faits réels en l'occurrence de "L'affaire Vallecas" sur Estefanía Gutiérrez Lázaro et sa famille. Une histoire vraie qui est tragique, mystérieuse et particulièrement troublante bien plus que le film en lui-même. Paco Plaza a fait un film à "l'américaine" et privilégie donc la forme au fond avec bien évidemment les codes habituels et les clichés du genre. L'histoire est quand même pas mal, mais manque de profondeur tandis que l'aspect psychologique est totalement délaissé alors que c'était ce qu'il y avait de plus intéressant, je trouve. Ce qui arrive à Veronica coïncide avec d'autres événements dans sa vie personnelle donc ça aurait été très bien de diriger l'histoire dans ce sens pour éventuellement avoir une double lecture de l'histoire. C'est ce qui manque, car vers le milieu du film, l'histoire est assez poussive et répétitive. Heureusement que le début et la fin offrent quelques bons moments assez efficaces grâce à une bonne ambiance. Au final, c'est pas mal même si ce n'est pas ce que le réalisateur a fait de mieux.
Paco Plaza est la moitié du binôme à l’origine de la saga horrifique espagnole « REC », saga culte qui a beaucoup fait pour la réputation du film de genre provenant de la péninsule ibérique. Mais si les deux premiers opus ont été réalisés à quatre mains avec Jaume Balaguero et s’avèrent terrifiants et surtout, de loin, les meilleurs, le troisième a été réalisé par Plaza seul et reste un foirage total. Tout comme sa réalisation en solo, « Les enfants d’Abraham », une pâle copie de l’immense « La Secte sans nom » de son collègue Balaguero. Tout ça pour dire que le talent de ces duettistes de la caméra semble d’un seul côté et certainement pas de celui de monsieur Plaza à l’origine de ce Veronica », vaine tentative de ressusciter le film de possession et d’exorcisme à la sauce madrilène. Alors qu’au final, on a droit a un film quelconque, plutôt laborieux et laid à l’œil.
Pourtant au début on y croit. Le film se déroule au début des années 90 et semble s’inspirer d’une histoire vraie (et oui encore !) du seul cas déclaré par la police espagnole comme paranormal et inexpliqué. On est reconnaissant au cinéaste de bien poser son décor et ses personnages où les adultes semblent absents et où tout ce que l’on verra passera par la jeune Veronica du titre. Quelques instants épars, la musique et une certaine ambiance laissent à espérer une atmosphère à la « It follows » ou « Donnie Darko » mais c’est peine perdue. Pourtant, la scène de l’éclipse au début intrigue et masque le manque d’originalité de l’appel du démon par une planche de ouija tandis que le personnage de la sœur aveugle renforce un sentiment de malaise. Mais quand les scènes censées faire peur débutent, on comprend vite qu’on ne tient certainement pas là le nouveau « The Conjuring » mais plutôt un film d’épouvante raté. Seules les représentations du démon sont un temps soit peu originales entre ombres chinoises et forme humaine noircie, comme brûlée.
On a l’impression que le film a été tourné à l’époque où il est censé se dérouler soit trente ans en arrière ce qui n’est pas un compliment. Pas par le grain de l’image vieilli et les décors volontairement rétro mais par l’utilisation de jumpscares maintes fois vus et d’un manque d’originalité flagrant. Comme si Plaza n’avait jamais revu les classiques du genre et croyait être un précurseur. Le retournement de situation final grotesque et l’aspect répétitif des scènes de terreur viennent achever notre patience. Si « Veronica » est bien interprété, ce dont peu de films américains du genre peuvent se vanter, il ressemble plus à toutes leurs séries B qui sortent à la pelle directement en DVD qu’aux vraies morceaux de trouille récents. C’est-à-dire ceux qui participent au renouveau du genre outre-Atlantique, comme l’école James Wan ou les productions Jason Blum des meilleurs jours. Et il ne fait pas non plus honneur aux pépites espagnoles du genre. A éviter.
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Une épouvante sur le ouija la semble classique. Toutefois Veronica de par sa simplicité et son audace nous prend de court et parvient à nous glacer le sang
une belle fin, comme on les aime dans un film d'épouvante. je me suis endormi au début (la fatigue tt simplement). mention spéciale pour les frères et soeurs du personnage principal)
La tension augmente régulièrement sans trop abuser des effets habituels du genre. Par contre, étonnamment on sent un manque de moyens, en tous cas on espère que c'est l'excuse car les effets spéciaux sont assez médiocres. En tous cas ils sont peu recherchés et on peut même dire qu'il n'y a pas beaucoup d'inspiration, le "démon" ressemblant surtout à un pervers en tenue SM. L'autre point, serait la dimension féministe du film, ou pas d'ailleurs ! Une affaire qui méritait sans doute un meilleur traitement car parfois maladroit (la soeur momie sous-exploitée, Fx, les hommes vicelards,...) mais heureusement contre-balancé par un réalisme prenant, une tension palpable, et une émotion non négligeable. Site : Selenie
J'ai bien aimé ce film, même s'il ne m'a pas laissé de souvenir mémorable du fait de son manque d'originalité. En fait, il a les défauts de ses qualités: il s'agit d'un de ces très nombreux film d'horreur dans lesquels la menace (en général surnaturelle) s'immisce au sein d'un maison (ou dans un appartement) et s'attaque à une famille. Le personnage principal (la victime principale) est comme d'habitude une femme ou un enfant, en fait ici une jeune adolescente...De ce fait, ce thème permet d'aborder une des grandes angoisses de notre société, celle de ne plus être à l'abri nulle part, même au sein de notre foyer (le corolaire étant de dire qu'il n'est peut être pas suffisamment protégé). Ce ressort permet une grande tension dramatique et permet le suspense. La recette, usée jusqu'à la corde, marche toujours (à condition qu'il y ait le minimum requis en terme de réalisation, de jeu d'acteurs, d'effets de manche...ce qui est largement le cas ici). Donc, au total il s'agit d'un film intéressant, avec un très bon suspense, et au service de valeurs que j'apprécie (la défense de la famille et du foyer)...mais en même temps peu original (au vu de la pléthore de films ayant le même thème).
Verónica prend le temps de présenter les personnages de l’histoire là où bien souvent le spectateur n’a eu le temps de développer aucune affection envers les personnages à l’écran et se contente d’attendre qui va mourir ou non sans empathie pour eux. Après connaitre le synopsis, on a dès le début du film de l’empathie envers cette famille et envie de les voir s’en sortir, et cela constitue un premier point fort. Pour la suite, l’ambiance général des scènes d’horreur, le mélange bien dosé entre horreur visuelle et horreur suggestif, le côté inédit du "je sais ce qui se passe et réagit normalement face aux situations dangereuses " du personnage en opposition du "je suis une gogole ne comprenant rien à ce qui se passe et dont les actes accumulent clichés sur clichés de celle qui va se faire tuer bêtement". Si la présentation des personnages implique un début de film ayant un rythme lent, le film (tiré d’une histoire vraie) prend une direction agréable, se tourne beaucoup sur les réactions humaines face à l’incompris et la réaction de l’entourage spoiler: impliquant une jeune fille n’ayant d’aide de personne malgré ses demandes et mourant à la fin , convainquant, bref, numéro 1 à juste titre en Espagne.
Bon film d'épouvante, la jeune actrice qui joue Veronica est très douée. En effet, ce film est librement inspiré d'une histoire vraie, qui est aussi voire davantage inquiétante que l'histoire du film en lui-même...
Bonjour à tous je mets 3 étoiles je suis souvent sévère avec ce genre de film mais j'ai trouvé l'actrice principale assez convaincante et même si le film est un peu longue et à mon goût et ne fait pas si peur que ça il faut quand même se rappeler que c'est une histoire vraie.... La dame derrière moi dans le cinéma devais le savoir parce qu'elle se mettait à crier toutes les deux secondes finalement ça faisait rigoler toute la salle... Comme quoi les goûts et les couleurs...
Verónica, c’est un peu la fausse bonne idée. On est loin des productions américaines faites à la chaîne, mais malheureusement ce film n’arrive pas à trouver son chemin et nous sort un énième film d’épouvante que l’on a déjà vu et revu des centaines de fois. Si la forme est soignée, cela ne sera pas le cas du fond, car le scénario est vraiment faiblard, répétitif et ennuyeux. On sent que l’on survole en permanence ce qui est intéressant pour finalement ne servir que de maigres informations, le tout accompagné par une entité surnaturelle totalement pathétique dans son design. En clair, Verónica est un énième film de possession qui n’invente rien, qui n’apporte rien de nouveau et qui ne fait que survoler le sujet en permanence.
Film sans intérêt, j’ai pas eu peur de tt, l’histoire est basic sans surprise, les personnages plats sans charme. La musique de héroes del silencio mérite les deux étoiles 🤩 !
Pfff.... Vu, déjà vu, archi déjà vu ... j'ai voulu tenté malgré l'intuition que ce serait sans surprise, pour se faire surprendre justement, on risque ça au ciné, une bonne surprise. J'ai mordu à la promesse du "seul cas d’activité paranormale officiellement reconnu par la police espagnole" malgré l'affiche qui crie qu'on va se faire berner, quelle pomme je fais ! TOUT ce qui est paranormal dans le film est ridicule, la palme allant à l'entité. Mon respect va cependant à l'héroïne qui a bien fait sa part, mais ne sauve ni sa vie ni le film.
Bon ben voilà çà fait des années qu'on sait déjà que le ouija est un jeu dangereux mais visiblement l'héroïne de ce film, tiré d'un fait réel, n'était pas au courant. Dommage pour elle, elle aurait su qu'une entité maléfique allait sortir de sa boite pour ne plus jamais vouloir y rentrer. Le problème c'est que ce film nous on l'a déjà vu des dizaines de fois et que celui-ci n'apporte rien de plus donc si vous avez 2 heures à tuer, allez voir autre chose.