Bon le film a quelques passages qui font sourire, voir drôles, mais dans le fond, plusieurs fois je me suis surpris à me dire, "mais bordel ça intéresse qui, la banale crise de la quarantaine de Guillaume Canet?".
Ça manque cruellement d'intérêt, de fond, de sincérité, le running gag de l'accent québécois, fait rire au début, puis devient lassant, les passages chez les producteurs Attal(s) sont insupportables et pas drôles pour un sou, mais je salue la prestation d'Yvan, que d'habitude je trouve mauvais, et qui là est très juste dans son rôle (peut-être parce que très proche de son naturel?), l'histoire du Canet du film, ne suscite aucune sorte d'intérêt particulier, car d'une banalité affligeante, le seul moment où on commence à sortir des sentiers battus, arrive à la fin, mais après 2h de film ça tombe comme un cheveu sur la soupe.
Je suis pourtant très friand des films montrant l'envers du décors du cinéma d'habitude, mais celui-ci était vraiment trop médiocre pour me satisfaire. Il y a eu déjà tant de films traitant le sujet de l'act(eu)r(ice) rongé par le temps qui passe, mille fois plus inspirés! Par exemple, dans le même genre, sur un ton comique aussi léger, je ne saurais que trop conseiller "Living in oblivion" (Ça tourne à Manhattan) de Tom Dicillo.
Dans ce "Rock'n'Roll" pas si fou et énergique que ça finalement, la seule idée que j'ai trouvé vraiment géniale, c'est le personnage du chirurgien esthétique! Là il y avait de l'idée, avec ce personnage à la dégaine de babos boudhiste, à la déco laquée et jade, chinoise, façon médecines alternatives, pourtant fourbe manipulateur capitaliste ^^! Les musiques sont bonnes, quelques passages font quand même rire "arrêtez de ffffilmer!" ou le passage halluciné avec Johnny, mais sur 2h de film c'est bien trop peu...