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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 mars 2016
Autre film militant du mois, il faut se contenter de beaucoup oscille à l'image de ses personnages entre le manque d'ambition et son surplus. Noel Godin, entarteur, se satisfait des "petites révolutions" tandis que jean-marc rouillon, terroriste membre d'action directe sortit de 25 ans d'emprisonnement, porte un regard cynique sur l'évolution d'une France qui selon lui a renoncé au combat. Si le film choisit la forme de la comédie, c'est bien noel godin qui joue l'auguste dans ce duo. C'est au spectateur de prendre partit au milieu de cet être double, il a le choix de trouver une forme de petite révolution dans les allumés de la France profonde carnavalesque auxquels Kevern-Délépine aspirent, ou de chercher plutôt à les quitter le plus vite possible. Sans véritable solutions emballantes, la ballade légère à la gravité sourde se dirige "là où ça pète", road movie sans fin que Godin arpente comme un prolongement d'une cour de prison. Et le malicieux "à suivre" à la fin vaut tous les regards caméras, le film renvoie à une réalité brûlante, le public.
Un beau film, sincère et sensible où l'humour, la légèreté et la lutte face à l'oppression s'entremêlent dans un parcours au hasard salvateur. Un film de cinéma libre et précieux en ces temps. Il m'a apporté un chaleureux réconfort et un doux plaisir. Je le conseil à tous.
Frais, drôle, fin... Quelques situations cocasses et répliques d'anthologie..... Rythmé et suspens jusqu'au bout, on sait pas sur quoi on va tomber et ça, ça fait du bien ! On a bien ri et ça rigolait bien dans la salle, on a passé un chouette moment. Et Sergi Lopez en voyageur...;) Bref ça vaut le détour !
Il fallait le faire ! Mettre ces deux troublions au grand air, à la croisée des chemins entre le passé et le futur le temps de faire un bilan sur la question de la grande Liberté et sans se résignés, continuer le chemin, parce que dans le fond on sait encore vivre, le voyage continue. Jean Henri Meunier nous le démontre en toute simplicité sans effets spéciaux ni masturbations.Une idée libertaire malheureusement méprisée et oubliée d'un grand nombre...